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Société

Les fêtes pascales

Une meilleure vente de volailles

mardi 25 mars 2008 | Felana

Les volailles se sont mieux vendues pendant les fêtes pascales. Effectivement, 70 poulets sur les 100 étalés ont été achétés le dimanche des Pâques selon une marchande que nous avons interviewée à Andravoahangy. C’est la meilleure de la vente depuis le début de l’année, selon elle.
Pour samedi et lundi, la vente a été moins bonne que celle de dimanche, mais mieux que d’habitude.

Cette même marchande a expliqué qu’elle n’a pu vendre que la moitié du nombre total, soit 50 sur les 100 samedi et lundi.

Elle a indiqué que le prix de l’unité du poulet se situe entre 5000Ariary et 9000Ariary.

Donc pour faire plus de profit, elle a dédoublé le nombre des marchandises depuis samedi jusqu’à hier, soit 100 par jour contre 50. Toutefois, pas de hausse sur le prix de vente étant donné que le prix de revient est resté le même pour ces volailles qui proviennent majoritairement de Mahitsy. Par ailleurs, le nombre des acheteurs a diminué par rapport aux années précédentes. « La baisse du nombre des acheteurs prouve à quel point les gens ne veulent plus dépenser beaucoup ; même pendant les fêtes »., selon encore cette dame.

En ce qui concerne les oies et les dindes, les acheteurs sont réticents. De ce fait, la vendeuse en question n’a vendu que 10 oies pendant ces trois jours. Ceci est sûrement dû au prix de l’oie et de la dinde qui est plus élevé que les poulets.

Entre 15 000Ariary et 25 000Ariary l’unité pour une oie et une dinde moyennement grande.

Quoi qu’il en soit, les familles ont agi selon leur choix de façon à vivre dignement Pâques.

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  • Des jours comme les autres

Daniel, homme marié et père de deux garçons, âgé d’un demi-siècle attend des clients au jardin d’Ankorondrano à 17 heures le lundi de Pâques. Muni de son appareil photo vieux d’une vingtaine d’années, il est déçu du marché de la photographie pendant les fêtes pascales. Avec un visage ridé par l’effet de l’âge, il avait l’air fatigué en cette fin d’après-midi. Et comme il a dit, il est habitué à un public qui boude à son service. Il insiste cependant à exercer ce métier étant donné que c’est sa seule activité génératrice de revenu.

Et peut lui fournir un peu de ressource, du moins pour acheter de quoi manger pour sa famille selon son témoignage. Il nous parle de son point de vu par rapport aux fêtes pascales : « Fêtes pascales pour moi, c’est un jour comme les autres. Sauf qu’il y a un jour de plus chômé… Pour de vrai, le monde bouge. Si une foule de gens venait nous voir pendant une telle fête dans le passé, de nos jours c’est différent. Nous lui avons demandé la raison de cette situation, selon lui, et il a répondu : « Nous sommes aujourd’hui le 24 du mois. Les fêtes tombent le jour où les gens se soucient de ce qu’ils vont manger. Plusieurs Malgaches cherchent d’abord leur nourriture, et prendre des photos est loin d’être une priorité. Sauf pour ce qui ont leur propre appareil photo numérique… » Il a d’ailleurs souligné que même à la place de ces gens, il opterait acheter de bons mets pour sa petite famille. Il confirme : « Si j’étais à la place de ces gens et je devais dépenser un peu plus d’argent que je ne dépense d’habitude, j’achèterais des volailles pour m’égayer avec ma femme et mes fils ».

Ce monsieur a toutefois bien planifié comment épuiser ces deux jours de fêtes : « Le dimanche et le lundi matin, j’étais à Ambohijatovo car là, les gens ont afflué pour faire du pique-nique. Et en tout, j’ai pu prendre 20 photos pendant ces deux jours. Je ne peux pas demander mieux ».

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