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Société

Santé publique

Une épidémie de maladies hydriques fait 11 morts

samedi 13 mars 2010 |  1410 visites  | 2 commentaires 

Un malheur ne vient-il jamais seul ? Dans la même partie sud-est de l’île frappée par le cyclone Hubert, précisément dans les alentours du district de Iakora, à la frontière entre les régions Atsimo Atsinanana et Ihorombe, deux fokontany sont sous le coup de la sécheresse depuis près de deux mois. En raison du manque d’hygiène et de ce manque d’eau, onze personnes sont décédées des suites de maladies gastriques non correctement soignées à temps car il faut cinq jours de marche pour rejoindre le chef lieu de district. Ces 11 victimes de cette maladie qui relève de la santé publique sont : six enfants, trois jeunes gens et deux adultes.

Deux autres fokontany sont encore sous le coup de cette maladie, indique le reportage des journalistes de la radio nationale qui lancent un SOS car 24 autres personnes sont dans un état grave.

Pour l’instant, si l’on a bien compris, il y a 13 boîtes de médicaments de l’UNICEF qui seraient à Iakora et qui devraient être acheminé à pied et qui n’arriveront donc dans ces deux fokontany que dans cinq jours. Où sont donc les hélicoptères qui ont été offerts par la Lybie ?


Recueilli par Valis

2 commentaires

Vos commentaires

  • 13 mars 2010 à 11:03 | da fily (#2745)

    Et ce n’est qu’une partie de ce que l’on ne voit ni entend dans ce pays.

    Comment voulez-vous que l’économie, la société, la sécurité et le sanitaire tiennent la route en ce moment, la Hat a d’autres priorités : celles de ne pas lâcher le pouvoir.

    Punaise !! manque d’hygiène toujours et encore, en 2010 Madagasikara s’est arrêtée en 1950, cherchez l’erreur.

    Où est le « masina ny tanindrazana », où il est ????

  • 14 mars 2010 à 16:46 | Albatros (#234)

    Bonjour Valis,

    Ne vous inquiétez pas, les hélicoptères sortiront quand il faudra transporter les urnes bien remplies (voir même « bourrées ») qui permettront aux « costard-cravates » de la politique de se faire élire « démocratiquement » et de pouvoir crier haut et fort qu’ils feront tout ce qui sera bon pour les survivants.

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