Depuis 1990, Madagascar célèbre chaque année la journée internationale de la Francophonie. Mais, pour cette fois, cette journée revêt un caractère exceptionnel. Le ministre des Affaires étrangères, Marcel Ranjeva a cité hier, lors d’une conférence de presse, les trois facteurs majeurs pour justifier la volonté du gouvernement malgache à donner à cet évenèment une dimension exceptionnelle. A citer la candidature de Madagascar pour abriter le 13ème sommet de la Francophonie en 2010, dont le choix du pays hôte sera déterminé par les 55 pays membres de l’OIF (Organisation Internationale de la Francophonie) en octobre prochain au Québec, la consécration de l’année 2008 par l’UNESCO comme année internationale des Langues et enfin l’effort déployé en vue de l’appropriation de la Francophonie par la population malgache.
A cet effet, plusieurs activités seront au programme pour plus de visibilité, de crédibilité et d’opérationnalité, a tenu à souligner le MAE. Le programme de la célébration a débuté le 3 mars dernier pour ne se terminer qu’au 27 mars prochain. Sous le thème « La Francophonie au cœur. Dialogue des Langues et développement solidaire », cette organisation a quatre missions principales : promouvoir la langue française et la diversité culturelle et linguistique, promouvoir la paix, la démocratie et les droits de l’Homme, appuyer l’éducation, la formation, l’enseignement supérieur et la recherche et enfin, développer la coopération au service du développement durable et de la solidarité.
Interrogé sur la concrétisation de l’engagement des chefs d’Etats membres de la Francophonie ,dont Madagascar, sur la dépénalisation de délits de presse lors du sommet de Ouagadougou en 2004, le ministre Ranjeva Marcel a reconnu notre retard. Tout dépend du nouveau code de la Communication. Beaucoup reste à faire !
