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Société

Echauffourées à Behoririka

Une dame blessée par balle

lundi 15 novembre 2010 | Bill

Une femme a été blessée par balle (balle réelle affirment certaines sources) à Behoririka dans le cadre des échauffourées de ce samedi 13 novembre. Il s’agit d’une femme à l’âge de la retraite et qui se prénomme Jackie. Elle habite à Ankadifotsy. Le projectile lui est passé à travers le bras au niveau de la poitrine. Elle a été aussitôt évacuée aux urgences de l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona à Ampefiloha où elle a été opérée. « Plus rien à craindre apparemment » selon les médecins.

En fait, la dame en question faisait partie des partisans de Magro et selon des proches du mouvement, elle est membre de la mouvance Ravalomanana. L’accident qui lui est arrivé s’est produit dans les accrochages qui ont été les conséquences des meeting avortés d’Ankorondrano, d’Andohatapenaka et de la tentative des partisans de Magro pour sortir dans la rue.

Ce qui semble étrange, c’est le comportement de quelques individus – une quarantaine de gros bras commentent les manifestants – qui au lieu de s’en prendre aux forces de l’ordre, se déchainent contre des véhicules privés ou contre les transports publics. Ce sont des casseurs, dénoncent-ils. Ils se sont déplacés au pas de course entre Antanimena, Behoririka et Ankorondrano. Garée près de l’imprimerie NIAG, une Range Rover a été victime de jets de pierre. De même, un taxibe de la ligne 150 empruntant la rue Rainivoninahitrinarivo au niveau de la société Henri Fraise, a essuyé des jets de pierre.

Tout a commencé par l’intervention des forces de l’ordre qui ont voulu disperser la foule sortie dans les rues de Behoririka.

4 commentaires

Vos commentaires

  • 15 novembre 2010 à 11:31 | noname (#4922)

    http://www.les-nouvelles.com/spip.php?article5529

    Aucun ordre de tirer

    Sur ce sujet, le lieutenant-colonel Andry Rakotondrazaka a expliqué de manière péremptoire qu’il n’a jamais donné l’ordre de tirer. « Je peux affirmer qu’aucun de nos hommes n’a ouvert le feu. On a déjà fait un contrôle des munitions et aucun manque n’a été constaté. La tension était beaucoup plus forte mercredi dernier sans que nous n’ayons eu recours aux armes. Alors pourquoi l’aurions-nous fait samedi ? », a-t-il indiqué avant d’ajouter : « Celui qui a tiré sur cette femme est un élément infiltré, on ne sait pas pour le compte de qui ».

    Ce qui semble confirmer les bruits qui circulent, selon lesquels un accrochage entre des hommes en treillis, circulant à bord d’un véhicule 4x4, et des éléments des forces de l’ordre a eu lieu dans la nuit de samedi. Le recoupement effectué n’a permis ni d’infirmer ni de confirmer sa véracité. D’autant que l’officier supérieur n’a pas voulu faire de commentaire sur ce sujet.

  • 15 novembre 2010 à 12:12 | saina (#1582)

    On aurai pu éviter tout cela si les forces de l’ordre se contentent de maintenir les gens là où ils veulent parler mais non pas de les en empêcher. Elles doivent servir de tampon entre les « belligérants » qui je le rappelle font partie de la population. Seulement si vraiment elles sont neutres mais ne sont pas là comme valets des gens en place. Ce ne sont pas seulement la population des gens en place qu’il faut protéger, c’est leur devoir de protéger aussi les droits des opposants, qui je rappelle sont des malagasy.

    Si Colonel Ravalomanana est vraiment un vrai stratege, il aurait opté pour l’option « pas de casse » mais non pas interdire et appliquer bêtement les ordres d’en haut.

  • 15 novembre 2010 à 13:17 | racynt (#1557)

    La HAT aurait bien pu payer des gros bras pour perturber la manifestation des opposants pour faire croire que les opposants sont des mpanakorotana afin de pouvoir se procurer un argument pour interdir totalement toute manifestation publique des opposants.

    • 15 novembre 2010 à 16:55 | da fily (#2745) répond à racynt

      PFF, et ça continue, les armes en circulataion libre, les molosses payés et envoyés par on-ne-sait qui ou qui-on-sait(ça dépend de quel côté on voit les choses)en liberté continue, les balles qui fusent et le peuple qui trinque.

      Cette pauvre dame vient grossir encore le rang des victimes anonymes de ce foutoir, rien ne pourra apaiser les tensions tant qu’il y aura de la violence et de l’insécurité au quotidien. L’insécurité est le maître-mot de ce que l’on vit : des personnes, des biens, des investissements, de l’immobilier...etc. Tout est « insécuritaire » au possible, la psychose devient monnaie courante dès que l’on parle au dessus de 200 000 ariarys. La pègre est une filière en croissance dans ce pays ou l’on accède à un master en 2 braquages et 3 car-jackings. Il faut remettre de l’ordre si on ne veut pas devenir la plaque tournante des crapules et des macoutes de service, car c’est en train d’être le cas.

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