- Le « Hira Gasy » est une culture propre à Madagascar.
Effet de la mondialisation, du high-tech ou amélioration pure et simple de la situation des ventes ? la réponse est un peu de tout à la fois. La production sur cassettes-audio des chants traditionnels ou « vako-drazana » ou encore « Hira gasy » a cessé depuis 2005. Depuis lors, le monde de la musique local a recouru à la technologie dernier-cri telles le stockage de l’œuvre des artistes sur un outil de diffusion très performant, en l’occurence le VCD. Outrepassant le recours au compact disc ou CD, ces artistes déjà cités ont fait un grand pas pour améliorer du coup leurs ventes grâce à l’utilisation du Vcd. Au « Super music » d’Andohanan’Analakely par exemple, les pochettes d’une poignée de grands groupes de hira gasy d’Iarivo se vendent comme des petits pains. D’après une source digne de foi, ce sont les oeuvres de Ramilison (Vol I et II) qui sont les mieux côtées d’entre-toutes. Le cas du groupe Ravalomanana est une exception car ses VCD vol 1 et 2 étaient sortis dès 2005. Pourtant, nous y avons recensé pas moins de cinq autres groupes à lui disputer cette sorte de suprématie. Cela pour ne citer que les groupes légendaires comme les Rasoalalao Kavia, Rainitelo Andohavary, Raveloson Arivonimamo, ou Sahondrafinina zanany de Fenoarivo. Depuis 2007 donc, l’on affirme qu’il y a eu plus de cent Vcd de vako-drazana issu de la région des hauts-plateaux de l’Imerina écoulés auprès de ce même point de vente.
Selon toujours les mêmes explications, le rang des acheteurs est renforcé par les touristes venus nombreux ces derniers temps. Enfin, ces Hira gasy ont un même producteur, à savoir la maison RHU, sauf pour Rasoalalao Kavia qui travaille pour sa part avec WSB.
