Surprise à l’hôpital de Brickaville. Un enfant de neuf (9) ans est arrivé de la brousse pour se faire soigner. Accompagné de sa mère, cet enfant présente une anomalie physique peu commune car l’enfant n’a pas de sexe. On ne sait s’il est de sexe masculin ou de sexe féminin. Cet enfant urine par le nombril faute d’organe génital. Le médecin chef de l’hôpital de Brickaville qui a constaté le cas n’a donc pas fini d’être en face de cas spéciaux de malformation. Les deux sœurs siamoises, devant lesquelles le Pr. Lalatiana de l’hôpital Joseph Ravoahangy (HJRA) et ses collègues français de l’hôpital Necker (Paris) ont avoué les limites de la chirurgie, sont en effet originaires des campagnes de Brickaville.
Interrogé sur les cas des deux siamoises, le Pr Lalatiana avait déclaré qu’elles ont tellement d’organes qui s’imbriquent et s’entremêlent que les chances de réussite d’une intervention chirurgicale pour les séparer sont très minces. Aussi les deux siamoises devaient être remises à leur famille, pour dire qu’elles son impossibles à séparer contrairement au précédent cas de jumeaux assemblés, de Mahalatsa et Mahagaga.
Le Pr Lalatiana explique la surprenante fréquence de cas de malformation dans nos brousses par certaines habitudes de consommation de tisane ou « tambavy » non contrôlée scientifiquement. Il évoque également la consanguinité.
Recueilli par Bill