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Politique

Retour de l’exilé Ravalomanana

Un cas spécifique dans la réconciliation

mardi 14 octobre 2014 | Valis

L’ancien président Marc Ravalomanana a été l’objet d’une intervention musclée par les forces de l’ordre en son domicile à Faravohitra. C’était pour le « sécuriser », déclare haut et fort le président de la République, Hery Rajaonarimampianina en début de soirée du 13 octobre 2014 (voir www.presidence.gov.mg : déclaration du président Hery Rajaonarimampianina). Le retour de l’exilé d’Afrique du Sud a donc tourné au vinaigre. Il a été soustrait avec force et usage de gaz lacrymogène et de coups de feu ; aucun blessé du côté des proches de l’ancien président. Notre photographe a cependant relevé et pris en photo un partisan de Marc Ravalomanana blessé au doigt qui a eu du mal sinon refusé d’expliquer l’origine de cette blessure.

Marc Ravalomanana a été exfiltré par les agents du pouvoir en place et placé dans un endroit gardé secret par les autorités après avoir été conduit provisoirement au Toby Ratsimandrava.

Ce retour de Marc Ravalomanana embarrasse le pouvoir. Il a fallu plusieurs heures pour que ce pouvoir décide d’intervenir et de donner son avis sans pour autant convaincre les partisans du dorénavant ancien exilé d’Afrique du Sud. Hery Rajaoanrimampianina qui dispose de tous les pouvoirs n’a pas fait avancer la réconciliation nationale, font constater les fidèles du Magro. Le coordonateur de la SEFAFI est catégorique : le pouvoir en place a manqué à ses responsabilités dans beaucoup de secteurs de la vie nationale. En tout cas, le régime n’a pas fait montre de fermeté et de courage politique contrairement à l’ancien président Ravalomanana. C’est l’essentiel de ce qu’on a retenu des interventions des invités de TV Plus dans son journal télévisé du 13 octobre 2014.

11 commentaires

Vos commentaires

  • 14 octobre 2014 à 10:50 | plus qu’hier et moins que demain (#6149)

    Assalamo alaikoum

    Est-ce la procédure légale pour enquêter sur quelqu’un ou le mettre en résidence surveillée ?
    A ma connaissance, on aurait dû passer au préalable par une convocation en bonne et due forme.
    Ensuite des mandats de perquisition ou d’arrêt émanant de la justice : Est-ce la procédure adoptée lors de cette arrestation musclée ?
    Dans le polar Américain, on entend les forces de police citer ses droits à la personne à arrêter comme : Au nom de la loi, je vous arrête et vous avez le droit de se faire assister par un avocat, etc..
    Ce sont tous ces détails/ces formes qui font l’état de droit mais pas seulement le fond.

    • 14 octobre 2014 à 11:03 | LE VEILLEUR alias L’EVEILLEUR (#1331) répond à plus qu'hier et moins que demain

      Vous posez des questions pertinentes !
      - Le PRM chef des armées et ses lieutenants se laisseront-ils interpeller ?

    • 14 octobre 2014 à 11:34 | plus qu’hier et moins que demain (#6149) répond à LE VEILLEUR alias L'EVEILLEUR

      Non seulement il y avait une entorse à la procédure mais également une faute grave de la part du régime car l’homme est un ancien PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE donc il a un statut particulier conféré par les bonnes mœurs et la loi (les mérites et les honneurs diverses).
      EX : Quelqu’un disposant d’un chevalier de l’ordre national ne peut pas être arrêté même en flagrant délit.
      En ce qui concerne RA8, je pense qu’il dispose plus que le chevalier : Est-ce que les droits conférés par ses mérites et honneurs ont été respectés lors de son arrestation ?

    • 14 octobre 2014 à 11:46 | plus qu’hier et moins que demain (#6149) répond à plus qu'hier et moins que demain

      Ce régime met en danger les distinctions honorifiques de la république et de telle pratique injuste fera évidemment jurisprudence : Attention DANGER.

      Jésus fils de Marie l’a prédit : "Ensuite, ils commencèrent à manger avec crainte de Dieu. Après avoir un peu mangé, Jésus reprit : « Je vous le dis en vérité, il vaudrait mieux brûler une ville que d’y laisser une mauvaise coutume. A ce propos, Dieu est irrité contre les princes et les rois de la terre auxquels il a donné l’épée pour détruire les iniquités. ».
      Ratsiraka en son temps avait mis en résidence surveillé à KELIVONDRAKA IHOSY le nationaliste MONJA JAONA et le régime s’adonne à cœur joie de le répéter actuellement

    • 14 octobre 2014 à 18:23 | Gérard (#5118) répond à plus qu'hier et moins que demain

      Un ex-président de la république qui a du sang sur les mains est arrêté au même titre que n’importe quel citoyen et doit répondre de ses crimes. Et même si c’était le pape lui-même, ce ne sont que des hommes avec leurs faiblesses et les faits qui leurs sont reproché et ils ne peuvent pas se cacher derrière des soit disant médailles seraient-elles en or massif.

  • 14 octobre 2014 à 12:06 | Jipo (#4988)

    Un cas spécifique dans la réconciliation ???
    C ’est le « cas » CAPITAL, le point de départ et d’ arriver de ce que ne cesse de claironner le père hery .
    Avec qui d’ autre prétend-t-il se réconcilier : Remenabila ???
    Son hypocrisie clouée au pilori & de se retrouver face à ses mensonges , il va falloir assumer ti père, fini les ronds de jambes avec tes paires de ciseaux & binocles : cool disait roger ...

  • 14 octobre 2014 à 12:49 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111)

    A la FAMILLE et PARTISANS du Président Marc RAVALOMANANA.
    Ce dernier est et sera traité comme « UN OFFICIER SUPERIEUR EN RESIDENCE SURVEILLEE ».
    Alors ne vous inquiétez pas .
    ="ON POURRAIT MÊME L’ENVOYER DANS UN HÔTEL à QUATRE/CINQ Etoites.Point barre !
    Basile RAMAHEFARISOA-1943
    b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 14 octobre 2014 à 13:18 | Jipo (#4988) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      - Pour le moment ça m’ étonnerait que ce soit le cas.
      - je ne pense pas qu’ il soit rentré pour cela .
      - Et vous en savez quoi de comment il sera traité , vous êtes dans la confession & secrets des crapules en places ?

  • 14 octobre 2014 à 15:00 | plus qu’hier et moins que demain (#6149)

    C’est étonnant le silence qui entoure les événements d’hier de la part des différentes personnalités du pays comme DEBA, ZAFY ALBERT, RAYMOND RANJEVA, Maître OH LALA et les institutions chargées de mettre en place la réconciliation nationale et l’état de droit.

  • 15 octobre 2014 à 18:47 | leclercq (#4410)

    Petit rappel , l’histoire de se rafraichir la mémoire :7 FEVRIER 2009 sous
    Ravalomanana le sanguinaire :36 morts , au moins 200 blessés par balle sans oublier tous les disparus .

  • 15 octobre 2014 à 22:06 | Saint-Jo (#8511)

    Inutile de rêver !
    Une réconciliation uniquement entre les politiciens, les militaires et les gendarmes n’apportera rien de positif au niveau de la majorité du peuple.

    La réconciliation, si l’on souhaite qu’elle apporte paix et sérénité sur tout le territoire, doit être précédée par la lumière apportant toute la clarté qu’il faut concernant les troubles de 2009 et leurs conséquences.

    Que les responsables (quels qu’ils soient) des tragédies vécues par le peuple cette année-là et les années qui suivent soient clairement identifiés.
    Et que ces responsables soient jugés par un tribunal compétent, dont aucun membre ne doit être un de ces juges gasy corrompus.

    Les politiciens gasy, les militaires gasy, les gendarmes gasy et les juges gasy cherchent à imposer une réconciliation signifiant l’impunité pour eux.
    Ce genre de réconciliation n’arrangerait rien.
    Bien au contraire, cela ne ferait qu’empoisonner davantage l’ambiance dans le pays ; ambiance déjà irrespirable depuis plus de 5 ans.

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