Madagascar ne figure pas parmi les invités de la Banque mondiale pour participer aux réunions du printemps et pourtant l’Afrique aura son troisième administrateur au sein de la Banque mondiale lors de cette réunion à Washington. Dans le contexte actuel qui est favorable pour faire dorénavant de l’Afrique un pôle de développement et attrayant pour les investisseurs, cette réunion est véritablement cruciale pour la simple raison que ce sera le moment de la reconstitution des aides. Et cela sur tous les volets bien que les aides ne soient pas la charité. C’est le point de vue des autorités de la Banque mondiale qui sont optimistes et fondent beaucoup d’espoir sur la capacité de l’Afrique pour une rapide reprise de la croissance. Cette perception de la Banque mondiale s’est dégagée à l’issue de la visio-conférence qui s’est déroulée en instantané ce lundi 19 avril au siège de la représentation de la Banque mondiale à Ampefiloha et Washington.
La Banque mondiale estime que cette croissance sera de l’ordre de 4% ; ce qui est supérieur par rapport aux prévisions de croissance dans les autres continents ou par rapport à celle de l’Inde par exemple. Toutefois, certaines conditions doivent être remplies, dont la principale est le bon usage de l’aide au développement, à l’investissement et au secteur privé. La crédibilité des institutions est capitale pour réduire au maximum les sources d’incertitudes qui sont l’ennemi premier de la croissance et du développement.
Lors de la réunion du Printemps, des tables rondes sont au programme pour évaluer les situations et les besoins et des fonds sont disponibles pour l’agriculture ou pour les TIC mais aussi pour la gouvernance. 17 millions de dollars, selon la Banque mondiale peuvent être acquis ou économisés avec la rigueur appliquée dans les passations de marché en Afrique, pour marquer l’importance d’une bonne politique de gouvernance et la lutte contre la corruption qui doit être vigilante et active pour mettre fin à la corruption discrète. L’implication de la société civile et des citoyens est indispensable et est encouragé pour exiger la redevabilité de la part des gouvernants.
En tout cas, la Banque mondiale juge qu’avec le contexte et les moyens disponibles, les Objectifs du Millénaire sont toujours à la portée de l’Afrique en 2015 malgré la crise.
Recueilli par Valis
Vos commentaires
SOA IHANY ??????? MASINA NY TANINDRAZANA
Eh oui Valis : les tenants , mordicus , de la formule malgacho_malagasy commence à se poser des serieuses questions ....
radomelina cherche des ’atouts’ avant de venir a Joburg . Ces soit disant
coup d’etat liétinà kolonely par exemple
Il croit , mordicus , lui aussi , que les autres sont plus k.O.N.S que lui
Comme pour le Congo ?
RD Congo : La Banque mondiale au cœur des « affaires »
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=17880
les Objectifs du Millénaire sont toujours à la portée de l’Afrique en 2015 malgré la crise.
Voici les objectifs :
* 1. Réduire l’extrême pauvreté et la faim.
* 2. Assurer l’éducation primaire pour tous.
* 3. Promouvoir l’égalité et l’autonomisation des femmes.
* 4. Réduire la mortalité infantile.
* 5. Améliorer la santé maternelle.
* 6. Combattre le VIH/SIDA, le paludisme et d’autres maladies.
* 7. Assurer un environnement humain durable.
* 8. Mettre en place un partenariat mondial pour le développement.
Cette conclusion est un exagérement optimiste.
En 2010, même pas la moitié des objectifs est réalisée. Essentiellement, à cause des manquements aux promesses des pays donnateurs : ils manquaient 50 milliards de dollars par an. Et ce n’est pas avec cette période de crise, que l’argent va affluer.
http://www.un.org/fr/millenniumgoals/
les promesses des pays du nord de consacrer 0,7% de PIB aux aides au développement sont loin d’être atteintes.
http://www.la-croix.com/Le-Nord-reste-en-retard-sur-ses-promesses-d-aide-au-Sud/article/2423340/4077