Facebook Twitter Google+ Les dernières actualités
mardi 17 juin 2025
Antananarivo | 09h07
 

Economie

Projet Ambatovy

Très apprécié et sollicité en matière de formation professionnelle

vendredi 9 avril 2010 | Valis |  2005 visites 

La Secrétaire d’État en charge de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Lydia Toto, s’est félicitée du partenariat contracté par le Projet Ambatovy avec les établissements techniques et professionnels d’Antananarivo et elle a demandé à ce que ce genre de collaboration et d’accompagnement se poursuive et s’étende à d’autres établissements de la Région Atsinanana. Mieux, elle a séduit le PDG du Projet Ambatovy, Patrick Hickey, en faisant son discours en anglais tout en insistant sur l’aspect transfert continu des compétences spécifiques à l’intention des formateurs locaux. C’était ce jeudi 8 avril 2010 à Tanandava, dans la banlieue de Toamasina, lors de la cérémonie de sortie de promotion d’un contingent de 17 stagiaires issus du Centre de formation du Projet Ambatovy.

Le site de Tanandava a connu ce jeudi matin du 8 avril, une double cérémonie officielle en présence du Premier ministre de la Haute autorité de transition (HAT), le colonel Camille Vital accompagné de son épouse. Il s’agit d’une part de l’inauguration des locaux du nouveau centre de formation d’Ambatovy (CFA) et d’autre part de la cérémonie de remise de diplôme aux techniciens qui ont bénéficié des formations spécialisées dispensées par le Projet.

Pédagogiquement, la formation est originale et hybride. Elle consiste en un fin mélange de formation traditionnelle, en classe ou en milieu réel de travail, et d’auto-formation interactive en ligne (web). Jusqu’à présent, le CFA a formé 236 techniciens malgaches de profils de compétences différents, tous aptes à travailler dans un environnement multilingue et à horaires complexes. Sans compter les 38 techniciens malgaches qui ont été formés au Canada pendant 8 mois.

Tous les invités à cette double cérémonie ont reconnu l’intérêt des formations dispensées par le CFA, non seulement pour les besoins du Projet mais pour la promotion et le développement de la main d’œuvre locale. Les techniciens et techniciennes, car il y a aussi les jeunes filles, sont des instrumentistes, des mécaniciens industriels, des soudeurs, des tuyauteurs, des électriciens ou des planificateurs. Le moment qui a le plus ravi les autorités et les invités fut lorsque le PDG, Patrick Hichey, a affirmé et déclaré publiquement qu’en matière de recrutement, le Projet Ambatovy privilégie le personnel local à chaque fois que les compétences standards requises sont disponibles.

Le patron du Projet a d’autant plus convaincu qu’il a présenté des programmes afin de préparer ou d’accompagner les milliers de travailleurs démobilisés aussitôt la construction des infrastructures et de l’usine terminées. Des milliers d’autres emplois indirects et induits sont créés, dit-il, dans des secteurs connexes, tels que le transport maritime, terrestre et ferroviaire, la production alimentaire, l’entretien, la rénovation et la gestion des déchets. Des structures et projets sont envisagés, poursuit-il, pour créer des opportunités d’activités génératrices de revenus et renforcer les capacités existantes et pour soutenir les petites structures locales pour l’accès aux marchés.

Avec 4,5 milliards de dollars d’investissement, le Projet Ambatovy procèdera à l’extraction, au traitement et au raffinage de 60 000 tonnes de nickel, 5 600 tonnes de cobalt et de 190 000 tonnes d’engrais de sulfate d’ammonium sur une base annuelle d’au moins 27 ans. C’est le plus grand investissement étranger de l’histoire du pays. Les retombées économiques et surtout techniques du Projet enrichiront sans aucun doute les ménages et les travailleurs qui pourront faire valoir leurs expériences et leurs technicités dans d’autres entreprises de grande envergure.