Facebook Twitter Google+ Les dernières actualités
mercredi 24 avril 2024
Antananarivo | 12h41
 

Politique

Alain Ramaroson

Toujours une presse libre

vendredi 14 novembre 2008 | Manjaka Hery
Alain Ramaroson sort de son silence

Alain Ramaroson sort de son silence de 2 ans pour ne rien dire. Il a invité la presse privée hier, à midi, au Falda Antanimena, pour déjeuner ensemble avec lui. « J’ai aucune déclaration à faire aujourd’hui, concernant la politique. J’ai juste envie de vous revoir, pour vous remercier de vos efforts dans le renforcement et la protection de la démocratie à Madagascar ». Telle est l’affirmation faite par Alain Ramaroson à la presse libre, sur sa soudaine réapparition sur la scène politique. Il a avoué sa satisfaction pour les travaux effectués par les journalistes malgaches, toutes rubriques confondues, mais des médias privés. Il a ainsi offert un moment de détente aux journalistes de la presse indépendante, en signe de reconnaissance envers ces derniers.

Ressemblance

Il est la deuxième personne avoir reconnu officiellement le caractere d’utilité publique les travaux des journalistes durant ce mois de novembre 2008. La première personne est le Premier ministre, chef du gouvernement, Charles Rabemananjara, et la deuxième personne est Alain Ramaroson. Ces deux personnes ont d’ailleurs pris des moments de détente et de convivialité avec la presse. Le Premier ministre a offert à la presse, sous prétexte d’une présentation du dialogue présidentiel, un cocktail, avec une conversation dans la bonne humeur. Alain Ramaroson, quant à lui, a offert un « Nofo-kena mitam-pihavanana », sans chercher un prétexte quelconque. Mais les deux personnes ont aussi effectué un dialogue à distance, sans faire exprès.
Dialogue

« Est-ce que le fait de dire la vérité terrifie les gens ou les encourage à travailler plus pour un monde meilleur ? » s’est demandé le Premier ministre, le mardi 4 novembre 2008, au palais d’Etat de Mahazoarivo, face à la publication dans la presse, des triples meurtres à Mahamasina. Le Chef du gouvernement Charles Rabemananjara a demandé à la presse s’il faut ou non dire toute la vérité. « Si les journalistes ne racontent pas ce qui se passe dans la société, ils ne sont plus des journalistes », a reconnu hier Alain Ramaroson au Falda Antanimena.

Publicité




Newsletter

[ Flux RSS ]

Suivez-nous

Madagascar-Tribune sur FACEBOOK  Madagascar-Tribune sur TWITTER  Madagascar-Tribune sur GOOGLE +  Madagascar-Tribune RSS