Tonga soa dans la mondialisation

Comme vous le savez, cette chronique sert à décrire ce qui peut surprendre l’étranger (ou, si nous recentrons, l’Européen) à la découverte de Madagascar. Ce qui surprend, c’est en général ce qui est différent. Mais une fois n’est pas coutume, certaines choses peuvent aussi surprendre parce qu’on les retrouve à l’identique alors que les contextes sont radicalement différents.

Il ne s’agit pas des firmes Shell, Coca Cola et autres Toyota. Dans une société mondialisée, on finit par s’habituer à trouver les mêmes objets partout.

Mais il suffit de marcher quelques minutes en ville en cette période de fin de vacances pour s’apercevoir que les enfants eux-mêmes ont les mêmes références. Cette année, comme l’an dernier, à Madagascar comme dans le reste du monde, LA star de la rentrée, ce sera Dora l’Exploratrice. La petite Américaine bilingue et son ami le singe Babouche se retrouvent partout : sur les cartables, les cahiers, les stylos, et même les habits.

Et les jeunes enfants malgaches, comme les autres, n’hésitent pas longtemps avant de chanter les mélodies récurrentes des épisodes lorsqu’on leur demande leur dessin animé préféré – parfois au grand dam de leur parents, arrivés à saturation devant cette passion débordante !

Nelly