Le ton est donné pour la campagne de propagande des législatives qui se tiendront le 23 septembre prochain. Encore une fois, les artistes seront aux premières loges car les « politiciens » ont besoin d’eux pour mener à terme la campagne. De l’autre côté, il y a ces artistes qui ont choisi de se porter candidats. Quel sera leur rôle ?
Pour la énième fois, la liste des artistes qui va concourir à l’éléction législative est longue. Ils sont plusieurs à avoir choisi d’apporter leur contribution au service de la nation, cette fois. Entre autres, Babaique, Justin Vali, Thiera Bruno,...etc
Une situation annoncant un bon signe pour l’avenir du fameux statut des artistes qui est resté sans suite jusqu’à maintenant. Au moins, si ces derniers se font élire, ils auront comme tâche de veiller à l’approbation de ce statut, s’ils tiennent vraiment à leur métier.
Depuis le temps où on a élaboré ce statut, rien de concret n’a pu être mis en place jusqu’à l’heure actuelle. C’est pourquoi, on fait face à l’afflux de « produits médiocres » proposant n’importe quoi sur toutes les stations.
De même pour la politique culturelle qui n’a jamais été adopté par les anciens membres de la Chambre basse. Après être revue à plusieurs reprises par l’équipe du ministère, celle-ci a été proposée à l’Assemblée Nationale avant de disparaître totalement du circuit.
Si ces artistes candidants se feront élire, ils pourront remettre au tapis leur avenir et celui de leurs pairs qui restent pour l’instant dans un secteur informel comme tant d’autres. Salaires, taxes, impôts, droits, entre autres, sont détérminés par ce statut. Des éléments qui ne cessent d’être remis en question à chaque signature d’un contrat.
Une occasion à saisir
Mais à un moment pareil, les artistes profitent également de l’occasion pour faire leur « affaire ». Bien évidemment, il n’est pas question de faire une exclusivité pour un candidat, sauf pour ceux qui ont une œuvre choisie comme étant l’hymne d’un candidat. Le cachet varie selon la durée du contrat mais selon les conditions réquises également, dont la sonorisation, le transport ou autres exigences.
La plupart des candidats choisitssent le premier et le dernier jour pour faire appel aux « grosses pointures ». Au début de la campagne, pour pouvoir marquer sa présence parmi les autres concurrents et à la fin de la campagne afin de pouvoir passer le dernier message la veille du jour J de l’éléction.
Et comme les artistes font face à d’innombrables propositions, ils ont l’embarras du choix selon les conditions qui leur semblent favorables.
La rénumération varie d’Ar. 150 000 à Ar.1 000 000 Ar par jour. Bien sûr, tout dépend du budget du candidat et le besoin des artistes , sans parler de ces « grosses têtes » qui ne se laissent pas faire facilement.
Une situation qui justifie bien la nécessité d’un statut qui va fixer le cachet d’un artiste à chaque représentation.
Quoi qu’il en soit, l’appel est lancé à l’endroit de tous les candidats qui doivent être conscients de leur engagement à l’égard du peuple qui les a élus . « Que le meilleur gagne ! »
