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jeudi 19 juin 2025
Antananarivo | 02h12
 

Société

Fonds de solidarité prioritaire

Renforcement des capacités en matière de Police Judiciaire

mercredi 18 juin 2008 |  466 visites 

Le Secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargé de la Sécurité Intérieure, M. Désiré Rasolofomanana, et l’Ambassadeur de France à Antananarivo, M. Gildas Le Lidec signeront ce jour au ministère des Affaires Etrangères, la convention de financement d’un projet du Fonds de Solidarité prioritaire (FSP) intitulé
« Renforcement des capacités en matière de Police Judiciaire ». Ce projet, prévu pour une période de trois ans, est d’un montant de 925.000 €euros, soit environ 2,3 milliards d’ariary.

Il vient compléter d’autres interventions de la coopération française dans le domaine du renforcement de la chaîne judiciaire. En effet, la France participe déjà au renforcement des capacités du système judiciaire par le biais d’un projet FSP « d’appui à la consolidation de l’Etat de droit » d’un montant de 1.700.000 euros (soit environ 4,25 milliards d’ariary).

La coopération française soutient également la formation, chaque année, de nombreux personnels de police.

Un centre de formation

En premier lieu, le FSP Police Judiciaire vise à renforcer la formation initiale dans les deux écoles de police (l’Ecole Nationale Supérieure de Police et l’Ecole Nationale des Inspecteurs et Agents de Police) en apportant le matériel pédagogique nécessaire et en participant à la formation de formateurs.
Par ailleurs, le FSP permettra de créer un Centre de formation continue pour suivre l’évolution constante des techniques et méthodes d’investigation en matière de police judiciaire.

Enfin, ce projet démontre la volonté des autorités malgaches, soutenues par la France, d’améliorer les droits de l’Homme en apportant, d’une part, une attention particulière aux victimes et, d’autre part, en s’attachant au développement de méthodes scientifiques de recherche de preuves qui devraient permettre de marginaliser le rôle de l’aveu dont on ne connaît que trop bien le manque de fiabilité.

Bien sûr, cette approche nouvelle nécessite une amélioration des moyens d’investigation et des conditions de travail des personnels chargés d’assurer la sécurité. C’est la raison pour laquelle une partie du projet sera consacrée à la dotation du matériel nécessaire et à la rénovation de locaux.