Malgré tout, le président national du TIM Razoarimihaja Solofonantenaina est à l’abri de toutes tentatives de destitution. En réplique au rappel à l’ordre du sénateur Joseph Yoland et consorts, l’élu d’Ambatondrazaka a annoncé la tenue d’un Conseil national avant la clôture de la session parlementaire en cours. Un Conseil national auquel vont participer tous les membres du bureau politique et les présidents régionaux du parti. Puisque ce conseil national n’est pas habilité à élire le président national du parti, l’actuel président Razoarimihaja Solofonantenaina reste donc à sa place jusqu’à la tenue d’un prochain congrès national.
Par contre, le successeur de Me Jacques Sylla au secrétariat général du parti et les six membres du bureau politique désignés par le président national seront connus à l’issue de ce Conseil national. La restructuration du TIM se limitera-t-elle à ces nomminations ? Un député de ce parti n’a pas caché hier son inquiètude : Avec Razoarimihaja Solofonantenaina à la présidence du parti, la plupart des députés et des sénateurs TIM actuels ne seront plus candadats à leur propre succession au nom du parti lors des prochaines Législatives et sénatoriales. Une manière pour notre interlocuteur d’annoncer que le mouvement de fronde reprendra après ce conseil national. Attention à la dérive !
