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Editorial

Qui vole un œuf vole un bœuf…

lundi 12 mars 2012 | Ndimby A.

En tant qu’auteur au sein de l’équipe de l’ouvrage collectif « Madagascar, le coup d’état de 2009 », je suis assez désagréablement surpris de voir plusieurs blogs proposer sans le moindre scrupule le téléchargement gratuit de sa version électronique. Il ne s’agit pas d’une question d’argent : Lalatiana Pitchboule, également auteur, a déjà expliqué sur un de ces blogs indélicats que le deal des auteurs avec la maison d’édition Karthala ne comprenait aucun aspect de rémunération financière, mais une compensation à travers 10 exemplaires ainsi que des réductions pour les achats sur leur catalogue.

Le choix volontaire des auteurs de renoncer à percevoir des droits sur la vente du livre était motivé par une double raison : d’une part, la conviction de participer à une œuvre qui marquerait le paysage des livres sur l’histoire politique de Madagascar, et qui pourrait figurer en bonne place dans les bibliographies des chercheurs en histoire ou en science politique ; et d’autre part, l’envie de diffuser le point de vue que l’on avait au sujet des événements politiques actuels, et de se positionner avec humilité mais avec conviction dans le cercle des intellectuels qui animent le débat de leurs réflexions. C’est la raison pour laquelle le choix s’était porté sur Karthala, dont la notoriété dans la publication d’ouvrages scientifiques au sujet de l’Afrique est incontestable. Et le fait que les griots hâtifs ne soient pas d’accord avec les orientations des auteurs importe peu, ou même pas du tout.

Si on se base sur leur envie de diffuser leurs écrits, d’autant plus qu’ils ont fait le choix de ne pas être rémunérés, on pourrait alors croire que les auteurs devraient plutôt se réjouir du piratage de cet ouvrage. Ils ne devraient donc pas s’en offusquer, car non seulement il ne nuit pas à leurs intérêts financiers, mais en plus il contribue à l’expansion de leurs idées. Avoir ce point de vue démontrerait cependant une incapacité à voir plus loin que le bout de son nez.

Ceux qui connaissent le monde de l’édition savent que les ouvrages sur Madagascar se vendent relativement peu (quelques centaines) en France et dans la sphère francophone, et que ce n’est donc pas cela qui va contribuer à enrichir un éditeur. La qualité du livre ou la notoriété de l’écrivain n’est pas en cause. C’est juste le marché qui est étroit, sans oublier que les Malgaches qui sont les premiers acheteurs potentiels ont deux caractéristiques : leur pouvoir d’achat ne permet pas toujours les achats de livres, et beaucoup d’entre eux considèrent que le piratage est une option tout à fait acceptable. Le fait qu’un éditeur prenne donc le risque de publier un livre sur Madagascar et assume les coûts de cette opération est donc tout à fait noble, et mérite d’être respecté et soutenu. Car au mieux, c’est sur les faibles marges qu’ils réussiraient à dégager sur le long terme, ou au pire, sur des pertes très limitées, que les éditeurs peuvent donner une chance à des auteurs au sujet de Madagascar de continuer à se voir publiés. Pirater un livre, c’est donc tout simplement limiter la possibilité pour d’autres auteurs qui ont envie d’écrire sur Madagascar de se voir publiés [1].

Le plus écœurant, c’est de voir que les auteurs de ces indélicatesses trouvent le moyen d’expliquer que ce piratage est tolérable à cause du contexte socio-économique, qui ne permet effectivement pas à la majorité des Malgaches d’acheter des livres : pour un peu, on parlerait d’oeuvre humanitaire ! L’argument peut être entendu sur le plan intellectuel. Mais il est inadmissible sur le plan moral. En effet, c’est avec des pseudo-prétextes de ce genre qu’on pourrait demander à justifier l’injustifiable : le voleur à la tire qui arrache un collier à Analakely, car c’est le seul moyen qu’il trouve pour nourrir ses enfants ; la femme comptable qui pioche dans la caisse de son entreprise pour soigner son mari gravement malade ; l’adolescent qui fouille dans les poches de son père pour emmener sa copine manger des glaces, afin de ne pas la perdre face à des rivaux mieux fortunés. Et ainsi de suite. C’est donc une question de mentalité qui est ainsi pointée du doigt aujourd’hui.

Cela illustre un phénomène qui a été aggravé depuis le coup d’état de 2009 : le développement d’une culture qui se caractérise par une perte de repères, dès qu’il s’agit de satisfaire un besoin individuel. Dans ces conditions, il ne faut pas s’étonner qu’il n’y ait plus ni normes, ni foi, ni loi pour servir de cadre au “vivre ensemble”. Le marchand de rue va considérer que c’est normal qu’il place son étal sur la voie publique, car c’est là qu’il aura plus de clients. Le trafiquant de bois de rose va se livrer à ses activités illicites, car cela lui permet d’écouler son stock mal acquis. Le professeur de médecine va se livrer à du harcèlement sexuel sur ses étudiantes en quête de la validation d’un stage en milieu hospitalier, car c’est tout ce qui lui reste pour réveiller sa libido. Le chauffeur de taxi va bloquer la circulation en s’arrêtant au milieu de la rue pour marchander avec un passager potentiel, et ce afin d’éviter qu’en cas d’échec de ces négociations, les taxis derrière lui ne piquent les personnes attendant un taxi plus loin. Et à l’extrême, n’importe quel écervelé va trouver normal de faire un coup d’état, car c’est trop risqué de se présenter devant les urnes. Il ne faut donc pas s’étonner que la vision de l’intérêt supérieur de la Nation ait laissé la place à celle de l’intérêt supérieur de la Ration, au nom d’un égoïsme et d’un individualisme qui font que chacun place son nombril au centre du monde.

Ce qui est le plus triste dans cette histoire de piratage de l’ouvrage « Madagascar, le coup d’état de 2009 », c’est que ces actes sont souvent commis par des gens qui a priori, sont réfractaires au coup d’état, et donc, a priori, sont censés apprécier les idées des auteurs et l’effort de Karthala de les soutenir. Quand on voit sur Facebook le nombre de personnes qui disent « aimer le livre » et déclarer fièrement « partager le lien » (du piratage), on est quand même très étonné d’une certaine décrépitude des mentalités, même dans les rangs de gens tout à fait honorables et de blogs tout à fait respectables. Un des lecteurs assidus de mes éditos a acheté l’e-book, et l’a ensuite partagé à une mailing-list de près de 50 noms, tout en ayant l’imbécillité de me copier, pensant sans doute que cela me flatterait. Alors que je lui reprochais son comportement, il a eu cette réponse extraordinaire : « il y a beaucoup de gens qui souhaitent le lire à Madagascar, mais ils ne peuvent pas se payer 29 euros pour l’acheter ». Et quand il a envie d’un CD, d’un gâteau ou d’un iPad, mais qu’il n’en a pas les moyens, trouverait-il normal d’en prendre un et de s’enfuir à toutes jambes ? Être pauvre implique-t-il que c’est une autorisation à être amoral et malhonnête ?

On pourra dire ce qu’on voudra sur la crise, ses sources et ses impacts. Sincèrement, je ne trouverai pas étonnant que quelqu’un qui ait perpétré ou soutenu le coup d’état de 2009 soit attrapé en train de pirater un livre ou de voler quelque chose : le fait de soutenir un coup d’état, quelle que soit la raison, place déjà l’individu dans la catégorie de ceux qui ont une mentalité de tricheur potentiel ou avéré. Il ne faut donc pas s’étonner de toutes ces affaires qui font la une des journaux depuis trois ans. Je trouve également logique qu’un putschiste ou un griot hâtif se refuse à verser un kopeck pour lire ce livre, et soit heureux de le pirater.

Toutefois, voir que des personnes anti-coup d’état, et donc en principe légalistes (qu’ils soient zanak’i dada, anti-coup d’état ou juste soucieux de légalité constitutionnelle) se plaisent à pirater ce livre, et tentent de justifier cet acte en le présentant comme noble, cela dépasse mon entendement. Mais peut-être que la fozification des mentalités est beaucoup plus contagieuse qu’on ne le pense. C’est sans doute le changement promis urbi et orbi par les hâtifs qui se met en place.

P.-S.

Nous avons fait exprès de ne citer ni les blogs, ni les « distributeurs » incriminés. L’objectif de l’édito n’est pas de faire un procès, mais de parler d’un principe, en espérant apporter un éclairage pour ceux qui ne voyaient pas les choses sous cet angle.

Notes

[1Il est vrai aussi que les éditeurs devraient apprendre à faire des e-books protégés.

49 commentaires

Vos commentaires

  • 12 mars 2012 à 08:14 | niry (#210)

    ...en attendant la réaction des fouzas qui vont de nouveau jeter la pierre à Ra8, de façon épidermique et pour conjurer leur haine viscérale...

    • 12 mars 2012 à 10:32 | Rakitoza (#689) répond à niry

      Efa misy io ambany io lol

  • 12 mars 2012 à 09:29 | FANIRY 1 (#2684)

    Incroyable !
    L’auteur se contredit, il vien d’avouer qu’ils s’arnaquent entre eux (pro-ra8) mais trouve toujours un moyen d’incriminer nous, les foza. Ca s’appelle de la lâcheté et on se permet de moraliser.
    Dites-vous bien que, ce n’est le genre de livre qui nous intéresse car c’est un tissus de ragots, de cancans, des on-dits qui reposent sur aucune preuve, comme vos éditoriaux.
    A bon entendeur !

    • 12 mars 2012 à 10:17 | Rakitoza (#689) répond à FANIRY 1

      Le seul intérêt de ce post c’est que Faniry admet ce qu’il sont, « eux » ...
      Il faut avoir une cervelle pas très grosse pour penser systématiquement anti coup d état = pro ra8

    • 12 mars 2012 à 10:22 | da fily (#2745) répond à FANIRY 1

      oui, tout bonnement incroyable de se crisper sur cette posture : FANIRY ONE = fouza ! et c’est vous qui le dites ! l’analyse de Ndimby est interprétée comme contradictions...encore une fouzerie certainement. A ne trop savoir lire, ni éplucher correctement un article, on se laisse à conclure par paresse intellectuelle, en queue de poisson.

      Le bouquin, l’avez-vous lu pour expliciter que ce n’est que ragots et cancans ? Faudrait peut-être y avoir mis ses mirettes avant de dire de telles choses (je laisse volontairement « ânneries ») ! Le bon entendeur, c’est pour avoir comme réponse « les yeux c’est comme les portugaises, plus ils sont propres, mieux ils se portent » ?

      Mais bon, c’est toujours plus facile de pourrir, que d’argumenter, c’est pas nouveau.

  • 12 mars 2012 à 09:55 | da fily (#2745)

    hello,

    on touche du doigt ici un fait sensible de nos évolutions qui nécessitent un temps d’adaptation. Si dans le fond on peut être d’accord avec l’auteur, et sans parler forcément du livre, la réalité est tout autre.

    Je ne suis pas un pirate forcené, les supports étant multiples ainsi que l’offre actuellement, on n’éprouve par forcément le besoin de pirater, quoique. Il fut un temps où la disponibilité de l’offre en matière de musique était illimitée et gratuite, je reconnais que je faisais partie de la foule des musicomanes et téléchargeur patenté, cette libération et cette accessibilité ont assouvi la soif de grossir sa musicothèque et l’electisme qui va bien. Mais autant la musique se vend plutôt bien, autant le marché du livre n’est pas aussi florissant, mais il apparaît que cela s’améliore. Alors est-ce même motif et même punition pour les films, musiques et livres ? Sans doute, mais il faut évoluer.

    Pour ma part,je ne vois pas l’intérêt d’avoir un bouquin en ligne, ma conception du bouquin papier est plus valorisante et « concrète » que sa copie sur écran, tout est sans doute question d’époque et de support. Le fait que je ne sois pas un « forcené » du net non plus ne m’enjoigne pas à posséder tout l’attirail moderne multimédia, pour vous dire je n’ai même pas un smartphone et le temps pour ranger tout ça et le répertorier...je n’y vois pas l’intérêt ! alors les tablettes et autres...j’en suis déja à saturation ! pour moi le bouquin est à sa place dans la bibliothèque, et c’est bien comme ça. Mais revenons à la nouveauté en ce pays qui voudrait que l’on s’investisse plus dans l’achat des oeuvres originales : un vaste débat de salubrité publique. C’est un changement marquant, et voir le clip sur le piratage à la TV est un plus qui mettra quand même du temps pour être assimiler, même s’il est important pour la sensibilisation. Il est vrai que le piratage n’est pas l’apanage des gens des pays « pauvres », mais en même temps, il a permi un accés au plus grand nombre dans ces pays-là, mais la perversité est bien de faire monnayer le principe du piratage, et là c’est malhonnête. Mais si le prétexte du faible pouvoir d’achat est l’excuse bateau, il sert à tous les niveaux et vous décrivez bien la perversion que cela induit dans la démarche, il faudra le temps d’assimiler tout cela et les exemples de pertes de repères illustrent bien l’errance morale et mentale dans laquelle nous nous sommes fourvoyés.

    • 12 mars 2012 à 11:34 | vuze (#918) répond à da fily

      La connexion internet du fin fond de la campagne Française n’est pas très bonne pour pouvoir télécharger... 512k au mieux. C’est sûr que ce n’est pas évident pour vous..

      Pour le reste, on ne reste pas jeune éternellement Da Filou...

    • 12 mars 2012 à 11:58 | kotondrasoa (#3872) répond à da fily

      Da fily,
      Je suis un fanatique des livres et, ayant dû quitter les bancs de l’école très tôt, mes connaissances sont plutôt livresques et j’étais le gars qui écumait Ambohijatovo, faute de budget pour l’achat de livres neufs.
      Mais à partir du moment où il y a eu sur le Net Freebook, j’ai arrêté d’aller fréquemment sur ce lieu.
      Pour vous dire que la lecture dépend aussi de la bourse.
      Toutefois, je suis entièrement d’accord avec l’auteur pour ce qui est du piratage, bien qu’il faille dire que je ne suis pas blanc comme neige en la matière, et cela en parlant de logiciels, de chansons, de films et bien d’autres choses qui circulent sur le Net ; seulement piètre excuse, je ne l’utilise que pour mon intérêt personnel.
      Enfin, je n’ai pas lu ce livre sur Madagascar en raison des 29 euros et pour ce qui est de l’histoire, il me semble que ceux qui sont à l’extérieur doivent s’y mettre car ils n’ont pas vécu et ne vivent pas en direct la crise qui sévit au pays.
      Bonne lecture.

    • 12 mars 2012 à 14:39 | AN Tsy R (#6365) répond à kotondrasoa

      Ce n’est pas une question de coût du livre, mais c’est un problème de mentalité. « Indignez-vous » le livre de Stphane Hessel est en vente à 3 euros. Il est pourtant piraté et partagé en PDF.

    • 12 mars 2012 à 15:22 | da fily (#2745) répond à kotondrasoa

      Oui la bourse, on y revient. Notre problème dans les années passées était principalement le pouvoir d’achat, et pour beaucoup il le demeure encore aujourd’hui. Et que ce soit livresque, musicales ou autres, le malagasy a un passé de démerdard au long cours, et dans tous les sens du terme !

      J’ai eu aussi mes quêtes d’Ambohijatovo, d’Analakely, le CCAC de l’époque, les centres culturels américains, germano-malagasy ou Alliance française. La culture pop aussi, les cassettes copiées de mains en mains, les copies de CD, nous avons une longue tradition de « partage », c’est évident.

    • 12 mars 2012 à 16:04 | vuze (#918) répond à da fily

      « Notre problème dans les années passées était principalement le pouvoir d’achat »

      C’est ce qu’on appelle un discours de quelqu’un à l’abri du besoin et vivant en Europe... On s’en tap. du pouvoir d’achat... Le minimum pour les Malgaches est de pouvoir manger au moins une fois par jour !!! Alors votre pouvoir d’achat pour acheter du superflu tombe très mal...

  • 12 mars 2012 à 11:31 | vuze (#918)

    29€ ??!

    Mais que fait donc l’éditeur Karthala avec toute cette somme ?? A la fabrication, à moins que je ne me trompe, cela ne doit même pas coûter 10% de ce prix ???

    Allons donc Mr Ndimby, dites nous donc la vérité sur votre contrat... A partir d’un certain nombre d’exemplaires vendus, vous touchez sûrement des royalties ??

    En tout cas, c’est illogique et anti démocratique de profiter du fait que vous ne touchez rien pour l"instant pour faire tout un éditorial sur vos affaires privées !!

    Mais vous savez, personne ne vous en voudra de gagner de l’argent sur un travail que vous avez fourni... Cela étant dit, 29€ est très cher ! Ce ne sont pas non plus les mémoires de Barack OBAMA !!!

    Comme l’a dit Faniry, c’est un de vos copains assidus qui a fauté et vous trouvez toujours le moyen de fustiger les « Fozas »...

    Au risque de me répéter je vous conseille également le livre de Toavina (journaliste au Times) http://www.amazon.fr/Madagascar-Dans-une-Crise-Interminable/dp/2296130836/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1331540989&sr=8-1
    Il coûte moins cher et est très concis !

    • 12 mars 2012 à 12:02 | Rakotoasitera Fidy (#2760) répond à vuze

      Moi par contre je vous conseille de ne pas lire ce bouquin , il est tres c.o.n

    • 12 mars 2012 à 12:18 | Rakotoasitera Fidy (#2760) répond à Rakotoasitera Fidy

      Et ce n’est pas une insulte mais une action politique : c’est toi mème qui l’a dit vuze

    • 12 mars 2012 à 14:00 | AN Tsy R (#6365) répond à vuze

      L’édito pose un intéressant débat de fond, voire un débat de société.
      1. Une culture qui fait que le piratage est considéré dans la limite des actes tolérables par la majorité (individus ou même sociétés - par ex. radio, télé)
      2. Une justification par un manque de moyens : acceptable ou pas ?
      3. Pourquoi des compatriotes qui se disent attachés à la légalité font le contraire dans leurs actes ?
      Dommage que peu dans le forum débatent sur ces pistes.

      Par contre, les raccourcis de Dimby A (je résume : la mentalité de pirate est héritée du coup d’état) sont tirés par les cheveux et très discutables : les vendeurs de CD sous les arcades et les rediffusions de programmes copiés des TV françaises n’ont pas attendu mars 2009 !

    • 12 mars 2012 à 16:38 | da fily (#2745) répond à Rakotoasitera Fidy

      La personne qui en parle ne l’est pas moins, on est toujours le k.o.n de quelqu’un.

      Et pour répondre un tantinet au dessus de la ceinture, je dirais que même si la majeure partie des malagasys en sont à chercher la pitance du jour, vous direz à qui la faute, il se trouve des gens moyens qui en continuant à bosser et à gagner leur vie, peuvent encore envisager de se cultiver. On est pas assujettis à forcément résider en « France » pour se cultiver. Ce serait un comble.

      L’Afrique aussi, pour les ignares qui se le disent tous les jours sur ce forum, est un formidable terrain de culture, voir de pluriculturisme, surtout pour des insulaires se trouvant une exceptionnalité de bon aloi ! Si on connaît un peu l’hexagone pour y être passé, cela ne veut pas dire qu’on doit absolument y résider pour échanger quelque chose : la Belgique, la Suisse, l’Afsud, la Namibie ou le Kenya sont autant de « résidences » où l’on a plutôt tendance à avoir la vue moins courte que certains. Comprenne qui pourra, du fond de son fauteuil et de son Cantal ou Loir et Cher natal...

      Vous savez Fidy, la crétinennerie n’est pas l’apanage des Gétaitais (l’ai-je bien écrit là ?) paraît-il, il y en a partout...on s’en réjouit tous les jours !

    • 12 mars 2012 à 17:04 | vuze (#918) répond à da fily

      Auriez-vous peur de me répondre directement Da Filou ? tssss on commence à devenir lâche... On insulte maintenant... Vos fréquentations ne vous arrangent pas cher neutre « intellectuel » éternel...

      Cela dit, vous avez bien fait de ne pas me répondre directement car, comme à l’accoutumée, je n’ai rien compris à votre post, réservé sûrement, à une secte (comme dirait Boris sûrement à une ethnie bien précise) capable de comprendre votre expression sémantique très complexe... Et je ne parle de l’insulte à mon encontre car celle là je l’ai bien captée :-)

      PS - Pour ne pas répondre directement, vous avez sûrement quelque chose à vous reprocher.... Dirai-je la vérité vous concernant avec kaki ??

    • 12 mars 2012 à 17:08 | vuze (#918) répond à AN Tsy R

      "Pourquoi des compatriotes qui se disent attachés à la légalité font le contraire dans leurs actes ?
      Dommage que peu dans le forum débatent sur ces pistes."

      Quant il s’agit d’argent, un panier de pseudos légalistes peut devenir un panier de serpents prêts à se mordre la queue.
      Débattre sur cela est un peu facile...

    • 12 mars 2012 à 17:32 | Rakotoasitera Fidy (#2760) répond à vuze

      Sans blague : parceque t’es cap de débattre toi !!!!! ????

      Il suffit que tu trouves le mot lapin pour que tu détales

      vuze

      T’es pas un imbécile alors fais comme lalatiana , Patrick , Ndimby et autres

      Ose affronter les autres en développant clairement dans un edito tes idées

      Chiche ???

  • 12 mars 2012 à 11:36 | plus qu’hier et moins que demain (#6149)

    C’est l’aspect positif du coup d’Etat 2009 même si l’auteur essaie toujours à tort ou à raison de le diaboliser.Il appartient à l’histoire de notre pays et l’important actuellement c’est d’en sortir par la grande porte.

    • 12 mars 2012 à 12:12 | DIPLOMAT (#846) répond à plus qu'hier et moins que demain

      « l’aspect positif du coup d’état » ....

      Elle est où la responsabilisation des consèquences de cet aspect positif ?
      Vous êtes vous posez UNE SEULE FOIS la question ?

      Le résultat aujourd’hui, est une recession économique qui entraine une inflation inédite dans l’histoire du pays, même du temps de l’épisode 1 de Didier RATSIRAKA !

      Des Malgaches souffrent de la faim, et bientôt , avec votre indifférence en périront, et celà va aller de mal en pire . Qui en sont les responsables ?

      Oui, l’histoire du pays se souviendra d’un incapable entouré d’irresponsables qui tuent par irresponsabilité !

    • 12 mars 2012 à 15:03 | plus qu’hier et moins que demain (#6149) répond à DIPLOMAT

      Le coup d’Etat de 2009 est la partie visible de l’iceberg de nos problèmes POLITIQUE et SOCIO-ECONOMIQUE.
      La libéralisation de l’économie nationale depuis le coup d’Etat de 2009 profite à tout le monde (collecteur de lait, fabricant de yaourt, rizerie, importateur, grossiste, industriel, etc...). Mondialisation oblige, l’impact de la crise du système capitaliste affaiblit également notre économie de rente( vanille, café, girofle,...) tournée vers l’exportation : la détérioration du terme de l’échange et le désequilibre de la balance commerciale qui en découle associé à celle de la balance des capitaux (financement suspendu depuis 2008).Malgré tout cela, le pouvoir actuel arrive tant bien que mal à honorer ses engagement internes (paiement des fonctionnaires, des fournisseurs, etc.) et externes ( service de la dette extérieure,...).
      Et le comble c’est l’action de ses pseudo-associations oeuvrant dans la protection des environnements qui font tous pour bloquer la relance économique de notre pays (exportation de zébu, de bois de rose, etc...).
      Elles ignorent complètement le bien-être de la population malgache en général et s’attèlent avec bec et ongle à la protection des faunes et flores. Et en plus, elles ne proposent pas d’alternative viable pour le développement socio-économique du pays.
      Le développement d’un pays est l’oeuvre de tous et non seulement des gouvernants.L’Administration (Etat système capitaliste) ne produit pas mais assure la rédistribution des richesses créées par les entreprises et les ménages.

    • 12 mars 2012 à 15:21 | hrrys (#5836) répond à plus qu'hier et moins que demain

      « On » avait cru que R8 crée des multiples R8 dans toute l’ile , le comble ce Monsieur s’évertuait pour la création des multiples tikos .Sans avoir le moindre sens de faire une oligopole, il préfère remplir ses poches avant toutes choses et le résultats, nous sommes devant une libéralisation totale presque sauvage non réglementée .Le coup d’état n’est qu’une infime partie de cette histoire c’est tout simplement une étincelle

    • 12 mars 2012 à 16:09 | DIPLOMAT (#846) répond à plus qu'hier et moins que demain

      C’est bien ce que je pensais ...
      C’est pas la faute de Rajoelina, mais celui de la crise internationale .
      Ex : Les militaires réclament leurs arriérés : C’est la faute à.... la crise internationale.
      Le prix du charbon flambe : c’est la faute à lma crise Internationale.
      La compagnie Air Madagascar est TOUJOURS et encore au bord de l’agonie :
      C’est la faute à la crise internationale.
      La JIRMA, fournit toujours et encore un service des plus médiocres : c’est la faute à ....
      La Police fait ce qu’elle veut à Tuléar : C’est la faute à .....
      Des armes de militaires circulent dans tout Tana ... c’est la faute à ....
      La pêcherie est au plus mal : c’est la faute à ....
      L’exporation de letchis (en tonne) est au plus bas , c’est la faute à ...

      Vous écrivez que des industriels profitent de la libéralisation : Ah bon ???
      Donnez nous un chiffre, ou DES noms (en dehors des mines naturellement dont les accords avaient été signés du temps de Rav8).

      Soyez juste, et objectif, et vous verrez que c’était beaucoup mieux hier pour le malgache de la rue.

      Merci

    • 12 mars 2012 à 17:53 | Rakotoasitera Fidy (#2760) répond à hrrys

      Et maintenant tout est si bien réglementé ... que ce sont des karana comme

      hrrys qui sauvagement envahissent tout Madagasikara

      Et affirmer que le coup d’état est une étincelle .. vivement une autre OPK
      qui nettoyera totalement Madagasikara de ces hrrys karana

    • 12 mars 2012 à 18:19 | vuze (#918) répond à hrrys

      Incroyable mais vrai :

      Haine raciale, insultes envers les forumistes etc... Et les modérateurs ne réagissent pas ??!! Décidément ce forum, bientôt, ne sera que l’ombre de lui-même...

    • 13 mars 2012 à 03:40 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à DIPLOMAT

      Diplomat,

      A propos du letchi :

      « Mieux vaut stopper l’exportation pendant trois ou quatre ans ».

  • 12 mars 2012 à 11:42 | Rakotoasitera Fidy (#2760)

    J’ai fait un peu de pub pour ce bouquin ... hélas

    D’ailleurs j’ai remarqué la mème chose a propos des CD d’artistes malagasy

    C’est vraiment dommage

    • 12 mars 2012 à 11:58 | Stomato (#3476) répond à Rakotoasitera Fidy

      Avez-vous oublié la période des K7 qui étaient allègrement copiées et dont les jaquettes étaient artistement copiées à la main ?
      Il n’y a guère que les vinyles qui n’étaient pas dupliqués.
      Et pour éviter qu’ils le soient, les archives sur bandes magnétiques ont été brulées lors d’émeutes...

      Alors le téléchargement « illégal » de bouquins Malagasy ou autres n’est que billevesée. Hélas.

    • 12 mars 2012 à 13:48 | Rakotoasitera Fidy (#2760) répond à Stomato

      Oh oui Stomato ... retournons a l’age de pierre et gravons fortement nos idées dans la roche

      Mais je parie que les radomeliniens vont encore nous accuser de terroristes
      intellectuels et avec l’aide de ste Chris et le neveu de qui vous savez vont s’empresser de nous jeter en taule

      Tout comme ce procés incroyable intenté contre RRanjeva et sa fille

      Je hais la violence Stomato ... mais a force de tendre la joue gauche je me demande si les juifs n’ont pas raison : si tu vois que ton ennemi te menace
      devance le

  • 12 mars 2012 à 12:01 | gasy_kely (#439)

    Ndimby > Je n’ai pas lu le livre :-)

    Je comprends votre point de vue et votre frustration et je compati, par contre je ne les partage pas entièrement. je suis d’accord que le fait de pirater est du à une perte de repère et donc de valeurs mais je ne pense pas que ce soit la seule raison. Et surtout la généralisation, et dire que si t’es d’accord avec le piratage te mènera forcément à être d’accord avec un coup d’état : je ne suis pas de cet avis.

    Je pense que le « piratage » est un vaste débat, et le réduire à un raisonnement « on est pauvre donc on pirate » est très minimaliste. Et faire toute un raisonnement là dessus ne ferait pas avancer les choses. Il faut savoir qu’en occident (qui n’est pas une référence mais un exemple) il y a aussi du piratage d’ou les SOPA, l’ACTA etc..Si on veut résoudre le problème, il faut en discuter, voir les différents points de vue : l’auteur, l’usager, le pirate (d’ailleurs il y a un parti politique pirate en Allemagne), la maison d’édition.

    Je n’ai pas de solution miracle à proposer, mais je pense que pour résoudre ce problème, il faut déjà comprendre les autres points de vue : au lieu de faire toute un ramdam et envoyer des policiers ? Par exemple, pourquoi les gens s’adressent directement aux pirates ? A part le prix, n’y a-t-il pas autres choses, la proximité des vendeurs par exemple ?

    Bizarrement, Ndimby en accusant le piratage, tu es d’accord avec le HAT qui est le premier à créer une division anti-piratage ;-) . Donc dans les raccourcis, finalement, être auteur de cout d’état n’est pas forcément pro-piratage :-)

    Gasy kely tsy mahay..

  • 12 mars 2012 à 13:30 | Mihaino (#1437)

    Je tiens à souligner que des investissements financiers, physiques , intellectuels ...sont nécessaires pour écrire et éditer un livre . Tous les ouvrages parus ont un coût (cf la Bible, le Coran, les écrits de certains illuminés chefs des sectes etc, etc ...).

    - « Tu mangeras à la sueur de ton front » lit-on dans les écritures saintes et non tu mangeras à la sueur des fronts des autres !!

    - « Toute peine mérite salaire » dit-on fréquemment et non ton salaire tombera du ciel ou proviendra miraculeusement d’une source « souterraine », inconnue voire SALE !

    Enfin, adorant la lecture et l’histoire de Madagascar, certains amis ont déjà acheté le livre et je vais en commander aussi pour mon plaisir personnel et le laisser à mes enfants .

  • 12 mars 2012 à 17:34 | Vary-Manta (#2623)

    Bonjour Ndimby,
    la definition du Fouzaisme et sa propagation dans notre société.

    - Peut-être que le titre de votre livre empêche á certain de voir ce que vous pointez ici du doigt ; mais bravo. Enfin on parle de chose fondamentale, pour la survie de notre savoir-vivre gasy. Je trouve d’ailleurs dommage que vous utilisiez un proverbe étranger pour illustrer ce phénomène, alors qu’il y a des dizaine « d’Ohabolana » capable d’illustrer cette situation, bien mieux que le vol de l’œuf (qui a un autre symbolique dans notre culture gasy) .

    Le Fouzaisme, je suis désolé, mais il ne date pas de 3 années. Il date de l’époque des militaires il y a 42 ans. Depuis que le Général Gabriel Ranamanatsoa et ses amis, ont eu par souci « d’intérêt supérieur de la Ration » au nom du partage l’ethnique, comme vous dites si bien, ont flambé la notion de « vivre-ensemble ».
    Chaque équipe de dirigeants, qui sont passés ne se sont jamais préoccupée de ces pertes de valeurs. Regardez ce qui se passe depuis l’an 1999. Nos dirigeants viennent directement d’en bas. Donc des arrivistes. Pour être bien vu, on en respecte pas la morale, il simplement faut avoir du signe extérieur de richesse et être assis aux premier rang dans les lieux de cultes le Dimanche. Peu importe ce qu’ils ont fait : qu’ils aient volé ou tués des hommes, ... No Matter ! L’apparence seule compte. Et depuis des années, le « Foza » servent de modèle à la masse. Tant que vous roulez en 4x4, tout va bien.
    C’est pas la peine de croire que le « foza », c’est toujours les autres. Il suffit de se regarder dans la glace pour se reconnaître. Après il faut faire aussi un choix de société :
    - faire de M’car un pays vivable socialement et moralement ou
    - y laisser la lois du plus fort s’y établir.

    Il est temps de discuter de Madagascar, au-delà du combat de coq des « Jaolahy ny Tana ».

  • 12 mars 2012 à 19:14 | Jipo (#4988)

    bonjour ,
    concernant le « piratage de ce livre » , ce ne sera certainement , pas le malgache lambda qui va le pirater , mais bien une minorité privilégiée, qui le fera plus par élitisme qu’ intellectualisme, nationalisme, encore moins patriotisme .
    Ayant les moyens tant matériels que financiers, pour ne pas le faire et l’ acheter ...
    Le danger est cependant écarté , car la riposte ne peut se faire que sur papier, avec un devoir de réponse , en plus de droit , ce qui ne peut qu’ inviter à débat
    pour cela le support papier est plus que necessaire, pour ne pas rester dans le virtuel .
    Donc piratez & chantez tant que vous voulez, sans un peu de remue méninges , et de cellule grise, ce n’ est pas ça qui fera avancer le schmilblick , danser ...

    • 12 mars 2012 à 20:20 | Mihaino (#1437) répond à Jipo

      Salut Jipo,
      Je partage votre opinion concernant le« piratage de ce livre » et ce ne sera pas certainement le malgache LAMBDA qui va le pirater mais une minorité privilégiée ....
      Je profite de cette occassion pour dire à Varo-Manta que sa réaction relative à la loi du plus fort qui rend notre pays non vivable socialement et moralement (si j’ai bien compris ?! Mea culpa si je me trompe ?!) n’est qu’une UTOPIE !!! Dans le monde entier règne LA LOI DU PLUS FORT !....

      Enfin, permettez-moi de citer le slogan à la fin du DVD de DEDESSE ( avec sa chanson NY ATY créée en 1991 que j’apprécie et je ne suis pas le seul car c’est un vrai précurseur ! ) :« ORIGINAL VIDIO, COPIE ARIO » littéralement « ACHETER L’ORIGINAL , JETER LA COPIE » à méditer SVP !!!

    • 12 mars 2012 à 21:34 | Vary-Manta (#2623) répond à Mihaino

      Alors je me demande si vous savez ce que signifie la démocratie, si c’est une utopie ! Savez vous que sans la démocratie, ni Obama, ni Merkel, ni Sarkozy, ni un Mandela n’auraient pu influencer le monde.
      mais notre pays à trop longtemps oublié les avantages de la démocratie ; plus de 40 ans. Comment voulez-vous faire sentir sa nécessite ce-là à nos enfants. Le cas de Rajoelina est Typique : il a pensé à changer le pouvoir, puis il l’a prise lui même, sans réfléchir aux conséquences. Moi-même, je reconnais, je fait a de ceux qui ne l’encourageait à continuer. Mais à part la sorti de son predecesseur, nous n’avons en 3 ans aucun résultat satisfaisant ! Pouquoi ? Parce que, que ce soit les pro ou les contra-HAT, nous avons peur de la Démocratie. Nous ne l’avons jamais connu. Nous ne sommes même pas capable de nous avouer notre histoire. Tous des menteurs, des tricheurs, ds magouilleurs. Tout ca pour aboutir finalement à ce qui a déjà commencé : l’etat de non-droit, la force ses armes, le pouvoir de l’argent.
      OR La DÉMOCRATIE, C’EST LA SEULE ISSU DE SORTIE VALABLE !
      à propos Dedesse, c’est un grand artiste mais aussi un idiot dans la vie.

    • 12 mars 2012 à 22:12 | Mihaino (#1437) répond à Vary-Manta

      Droit de réponse oblige ! DEMOCRATIE , un mot galvaudé cher Vary-Manta !
      Je m’explique SVP :
      - Lors du réferendum sur le traité de l’ Europe , LES FRANCAIS ONT VOTE « NON » alors que leurs représentants (Députés, gauche et droite, le gouvernement tout entier, le Président de la République Jacques Chirac ...) ont défendu becs et ongles le « OUI » à méditer SVP la démocratie (voix du peuple) OCCIDENTALE ...
      - DEMOCRATIE , je persiste et je signe que c’est une UTOPIE car au nom de ce mot savant , les puissances voulant IMPOSER leur démocratie osent s’immiscer, s’ingérer partout, envoyer leurs armées tuer et instaurer cette fameuse notion défendue par les USA, UE qui ne pensent qu’à leurs intérêts économiques & financiers ...
      - Ne perdons pas de vue que notre belle île avait ses PRORES VALEURS et que la démocratie orientale existait bien aussi chez nous ( Réunions et décisions venant de la base (FOKONOLONA ...)puis soumises aux autorités & pouvoirs au sommet de l’ETAT qui tranchent en sortant des lois respectées par tout le PEUPLE QUI DEVRAIT LES RESPECTER ...
      La dictature vient des lois émanant du dictateur et de ses acolytes !
      Cordialement,

    • 13 mars 2012 à 00:51 | Vary-Manta (#2623) répond à Mihaino

      Pour toi mon frère/ma soeur j’ai ceci :

      Ohabolagna sakalava :
      Bagna mifagnekitry,
      boka mifagnôndry,
      samby miala mazava

      J’espère que tu m’a du moins compris.

      Bonnne Meditation

      VM

  • 12 mars 2012 à 21:48 | Lefona (#4584)

    Là, c’est un peu fort de café et faible de piment !

    Primo, voilà maintenant que MT sert de support de pub pour le bouquin du ndimby ! Ca croit dénoncer ce qu’il veut mais çà n’a même pas d’éthique ! Quand on mélange ses intérêts personnels avec celui de son job, çà a un nom, et il n’y a pas de quoi en être fier. Mais vu qu’on a affaire avec des bambinos ayant des principes à géométrie variable, quoi d’encore étonnant ! ndimby voleur (ou violeur) d’espace de communication, est donc un voleur !

    Secondo, le cout de 29 €, est proportionnel à l’égo de ndimby ! Vous pensiez que les gens allaient se ruer dessus ? Non mais est-ce que vous avez lu le titre du bouquin ? Tpt ! Franchement !

    Tertio, dénoncer AUJOURD’HUI, les méfaits du piratage et s’en plaindre en disant que c’est l’ambiance foza qui en est la cause, est un flagrant témoignage soit d’ignorance, soit de malhonnêteté intellectuelle, mais dans les deux cas çà montre que ca vient d’un enfant gâté pourri qui fait ouin-ouin et qui a besoin de sortir un peu, et de découvrir le monde !
    Malheureusement, le piratage a toujours sévi et bien avant les années 80, mais sévissait surtout sur les œuvres audios. Aujourd’hui avec le net, c’est plus que jamais perceptible et çà touche aussi les livres ! Alors qu’est-ce que la transition 2010 a avoir avec le fléau du piratage ? Nahazo tefakin’ny piratazy ve ingahy ndimby androany ka nisoka-maso sy vava ? Niandry ho voa, izay vao mitaraina ? Ça se permet de tirer des plans sur la comète alors que ça n’a aucune idée des injustices éternelles du quotidien ! Gâté pourri hoy aho !

  • 12 mars 2012 à 22:04 | Jipo (#4988)

    La démocratie ne peut qu ’etre terrifiante , sans regles , sans limites , sans discipline , la démocratie se combat , se gagne & se mérite .
    La démocratie, ( vaste sujet ) fleur fragile, souhaitée , enviée , jalousée ,combattue, la démocratie doit etre protégée, contre l’ integrisme qu ’elle dérange , la démocratie en voie de disparition , la démocratie , n ’ est - elle pas rentrée dans l’ ère de l’ utopie, avec des lois « dictatoriale » pour la proteger , la démocratie est-elle soluble dans le djihad actuel ?
    La démocratie a-t-elle encore sa place en 2012 ?

    Des démocraties sans démocrates
    Publié le décembre 9, 2011
    L’Afrique a mal à ses élections. Parce que, sans nul doute, elle a mal à sa démocratie. Des élections vécues comme une mobilisation armée. Comme en République démocratique du Congo, avant la conflagration générale tant redoutée. Des élections qui s’étaient achevées non dans la paix des urnes, mais dans le sang et dans d’inqualifiables atrocités, comme en Côte d’Ivoire. Des élections qui ont fragmenté le peuple de la Guinée Conakry. Comme si celui-ci n’avait pas déjà assez souffert d’être réduit au silence depuis plusieurs décennies, sous la chape de plomb de régimes despotiques et autocratiques. C’est à croire que les expériences démocratiques en cours, ici et là en Afrique, seraient des succès, seulement si on les soulageait de leur charge risquée d’élections. Ce qui ferait de l’Afrique la patrie des démocraties sans élections. Ce qui ferait des Africains une race de démocrates qui accèdent au pouvoir et exercent le pouvoir sans l’aval de leur peuple. Une démocratie sans élections. Des démocrates sans l’onction du peuple. Qui accepterait de cautionner une telle absurdité ?

    La quasi-totalité des élections qui s’organisent sur le continent africain, tous pays confondus et à quelques exceptions près, posent plus de problèmes qu’elles n’apportent de réponses à nos interrogations angoissées. L’Afrique serait-elle peuplée de gens à part ? L’Afrique n’aurait-elle pas pleine capacité pour s’inscrire dans un vrai processus démocratique ? Trois questions qui appellent trois réponses, aussi brutales que sincères, pour nous libérer de ce qui commence à prendre les allures d’une tare.

    Pourquoi, les élections, dans nos pays, provoquent-elles une panne générale, une sorte de délestage qui met à mal le développement, dans toute l’acception du mot ? Parce que tout gravite, en nos pays, autour d’une seule donnée essentielle, le pouvoir. Le pouvoir à conquérir à tout prix et à n’importe quel prix. Le pouvoir pour s’assurer d’être dans la proximité de la plus grande source de puissance et d’enrichissement : l’Etat. Le pouvoir pour se sentir en situation de transcender sa condition humaine et de se hisser au rang d’un demi-dieu parmi les créatures de Dieu. Ce n’est pas pour rien que le pouvoir rend plus fou en Afrique qu’ailleurs.

    Aussi ne va-t-on pas aux élections, dans nos pays, pour proposer une vision, affirmer une ambition, partager avec les siens ses quelques idées et certitudes d’espérance. Aussi ne va-t-on pas aux élections avec l’idée de servir le pays, de se sacrifier pour le pays, de donner un peu de soi au pays. Aller au pouvoir pour prendre sa part, c’est se déterminer à ne rien lâcher.

    Pourquoi la violence s’invite-t-elle dans nos élections, occasion, bien souvent, d’un débat sans idées ? Parce que la violence, c’est l’arme privilégiée des faibles. Parce que la violence, c’est l’argument premier de ceux qui n’ont pas d’idées. La démocratie est une culture. Elle induit une culture politique. Ce qui place les citoyens d’un pays dans l’obligation d’aller à l’école de l’écoute. Elle disqualifie toute forme d’intolérance. A l’école du débat à plusieurs voix. Elle célèbre la participation de tous à la recherche d’une voie de salut pour chacun. A l’école de l’action publique citoyenne pour construire en chacun la volonté d’être à la fois acteur et comptable dans la construction de la maison commune.

    Pourquoi cet aveuglément collectif à faire l’option de ce qui nous retarde et à nous contenter d’être, sinon les damnés de la terre, mais les derniers de classe ? Parce que nous n’avons pas confiance en nous mêmes. Parce que nous avons décrété que la démocratie, c’est pour les autres. A nous, la pagaille, le désordre, un retour permanent à l’âge de la pierre, l’idée que notre contribution est négligeable au progrès de l’humanité. Ce qui est faux. La croyance, par conséquent, que c’est dans les étages inférieurs de l’édifice humain, voire au sous-sol que notre destin s’accomplira.

    Nous aurons besoin de nous décomplexer. Nous aurons surtout besoin de nous construire un mental de gagneur. C’est clair, ce ne sont pas nos élections qui sont contre le développement. Bien au contraire. Mais c’est nous-mêmes qui nous inscrivons dans l’absurde logique de refuser le développement et de chérir notre sous-développement.

    Jérôme Carlos

  • 13 mars 2012 à 09:38 | racynt (#1557)

    Moi aussi j etais desagreablement surprise de voir sur un blog, « version pdf » du livre en que stion. Ma belle famille me prend pour quelqu un de vieux jeu quand de nos jour je loue ou achete des DVD ou CD alors qu eux preferent pirater les film et les chansons sur internet. Et pourtant ce sont des gens qui ne sont pas dans le besoin et qui ont largement les moyens d acheter ses oeuvres. Tout ca pour vous dire que ce n est pas une question de pauvrete mais de mentalite. Personnellement c est sans doute le fait que je travail dans un domaine artistique qui fait que je ne tolere ni piratage ni contrefacon. Mais meme dans un pays democratique comme la France, je trouve cela desolant que les gens se complaisent a pirater sans le moindre remord.

  • 13 mars 2012 à 10:26 | El_pacha (#5090)

    Mais qu’est-ce qu’on s’en tape de ton livre ! Franchement...

    • 13 mars 2012 à 14:34 | Jipo (#4988) répond à El_pacha

      Voilà enfin une réponse qui invite à réflexion ...

    • 13 mars 2012 à 16:05 | da fily (#2745) répond à Jipo

      Enfin...une véritable reflexion qui s’impose comme on les aime, présentement. Je plussoie :

      « Les voleurs de boeufs en avaient-ils après des oeufs, je ne pense pas. Ils ne sont pas passés par la case »oeufs« , à mon avis. »

  • 13 mars 2012 à 15:15 | rasa (#264)

    Salama aby
    Yout à fait d’accord avec Ndimby. Il y a déjà si peu de publications sur Madagascar, et encore moins d’auteurs malgaches édités, que piller ce peu est au mieux désolant, au pire culturellement « criminel ».
    En 2010, en vacances à Madagascar, j’avais eu un mal fou à trouver le « Rakibolana Rakipahalalana » que je savais édité et publié depuis 1 an. Ce n’est que par hasard que j’ai frappé à la bonne porte (au Rarihasina). J’y ai appris que l’ouvrage n’avait été édité qu’en 500 exemplaires du fait des coûts exorbitants de l’édition, et que du reste il n’a pu être édité que par les aides extérieures (Unesco etc). J’ai demandé pourquoi on n’avait pas fait une édition parallèle en CDRom ou DVDRom pour les malgaches de la diaspora par exemple (l’ouvrage pèse lourd dans les bagages de retour) : « ce serait la porte ouverte au piratage » m’a-t-il été répondu.
    Voilà un travail qui fonde culturellement le pays (ce qui à long terme aura peut-être plus d’importance que les farces tragiques de nos politiciens actuels ?).
    Il est vrai aussi que 29Euros c’est un mois de Salaire Minimum ouvrier chez nous (et je n’imagine pas en France m’acheter un livre de 1200Euro sauf à être un collectionneur ?)
    Ceci dit, je voulais faire une petite remarque à propos du chapitre 2 du livre (la remarque rejoint ma préoccupation « culturelle » citée plus haut), et ne concerne pas le fond que je partage tout à fait, qui est techniquement fouillé et démontre bien ce qu’il avait à démontrer. Les 22 pages d’un pur français juridique sans une faute de syntaxe, de vocabulaire, et d’orthographe mettent en relief la faiblesse du malgache de l’auteur(e) qui en une phrase de 3 lignes en malgache arrive à placer 5 (cinq) fautes d’orthographes (mihiniiana pour mianiana, hihandany pour hiandany, anakahalalahana pour ankahalalahana,manankary pour manankery, no any pour no hany). C’est juste pour nous encourager tous à lire un peu plus de bons livres en malgache, pour encourager nos littérateurs à produire plus et mieux, et nos éditeurs à publier plus (la demande est faible quand l’offre est faible)
    Rasa

  • 13 mars 2012 à 16:27 | mpitolona (#3015)

    Pour qu’il n’y ait pas quiproquo, je suis du bord anti-foza. Par forcément zanak’i Dada, mais foncièrement anti-foza pour leur coup d’état et leur incompétence avérée dans la conduite du pays. Mais le sujet n’est pas là.

    Ce livre est déja une victoire car elle donne pour les générations à venir un point de vue clair sur les mécanismes du coup d’état perpétré en 2009 à Madagascar. Pour celles et ceux qui ont suivi de très près les évènements, cela ne rapportera rien de vraiment de nouveau. Le néophyte qui voudra juste un livre sans se connecter sur les différents blogs anti-HAT y trouvera son compte aussi.
    Internet pose le problème de la pérénité des articles. Allez chercher par exemple les archives de l’express de madagascar d’il y a 10 ans, vous serez bien déçu. Déja, des références du livre comme refléxium ont disparu ... d’ici quelques années, qui dit que Madagasar-Tribune en ligne sera toujours là ? que madagoravox, tananews ou topmada seront toujours accessibles ? Mais le livre de Karthala lui sera toujours là. Donc je vous invite vraiment à l’acheter ( évidement, je ne m’adresse pas aux foza, quoique ... ). Personnellement, ce livre fait maintenant partie de ma bibliothèque, et ce dès sa sortie.
    S’il y a une version pdf pirate, pourquoi pas ( désolé Ndimby ) ? Je suis pour une version numérique accessible aux plus démunis, car je me souviens de mes périodes où les livres me manquaient énormément quand j’étais étudiant, mais pas question de s’acheter un livre de 150 FF quand les revenus mensuels ne dépassait même pas 700 FF.
    Actuellement, je suis à la recherche de cette version pdf, car j’ai la conscience tranquille ayant déja fait l’achat, et je trouve qu’il est extrèmement intéressant de faire des recherches croisées dans le livre en l’indexant. Et désolé, mais je n’ai pas envie de faire ça manuellement sur un cahier.

  • 14 mars 2012 à 21:18 | integral (#5596)

    C’est outrageant !

    Pour la plupart des commentaires, il y a aveu sans la moindre honte d’une perte totale de repères et de principes. La mentalité ! Votre mentalité ! Elle est exécrable !!! :P

    Je m’interroge : Êtes-vous faibles mentalement ? Par exemple, vous dites que la démocratie « est une utopie », et vous êtes fiers de déclarer « à mort la démocratie ». De vrais ombres de leur propres personnes va ! Ou encore que la « crise » ou peu importe « le peu de moyens » vous autorise à massacrer le travail d’autrui et à dénigrer ses efforts, pire, à trouver des critiques, objections armés d’insultes et de vices... C’est la totale.

    Mais qu’est-ce qu’on se fout de vos opinions sur le livre/son contenu ou de vos problèmes financiers. Tout le monde a des problèmes, c’est pas nouveau, tout le monde est d’une mauvaise foi, c’est pas nouveau, mais ce qui a changé, c’est la fierté de l’assumer. Horribles personnages :- ! Vous ressemblez de plus en plus aux irresponsables qu’on avait l’habitude de pointer du doigt et qui habituellement faisaient partie de la haute sphère de l’État. Désormais, on en trouve partout. C’est affligeant !

    Si vous n’aimez pas le livre, passez votre chemin, si vous n’avez pas les moyens de l’acheter, ben vous ne l’avez pas, c’est tout ! Pourquoi il vous est si important d’avoir ce qui est au dessus de vos moyens sans chercher à avoir plus de moyens en vous démerdant d’abord ? Je trouve que l’excuse de la crise est une fausse excuse. Combien je vois de personnes dans la dèche absolue continuer à dépenser en crédits, se payer des contrefaçons de tout un tas d’effets vestimentaires à 20€ la pièce ou dépenser des millions dans le dernier tunning trimestriel de leur « BWizzz » !?! C’est sidérant tout de même. Les « moyens » ne sont pas un problème malgache, soyez pas aussi mythos.

    Osez au moins avouer (shame) que vous faites partie de la société bling bling : Ipad, Iphone (Tecno dernier cri au pire) Scooter, 4x4, Jean’s vogue, Eden Lodge, massage, Six... Personne ne pourra me faire gober le gros mensonge du manque de moyens. La VERITE c’est qu’on est totalement immergé dans la culture du « JE PIRATE TOUT » même si j’en n’ai pas besoin. Ce n’est même plus un réflexe par prévoyance, c’est devenu une manière d’être, une caractéristique permanente, une odeur nauséabonde qui vous suit partout et ne vous quitte plus. J’ai été choqué quand un proche m’a déclaré : « Les Malagasy sont des voleurs ou des opportunistes par nature ! » Mais en y réfléchissant, à commencer par un scan de ma propre personne, je dois avouer qu’il y a beaucoup de vrai dans cette assertion.

    Par ailleurs, je n’ai jamais trouvé de Malagasy, qui, même dans la plus grande adversité, n’a pas réussit à réunir les « moyens » : La « famille » est toujours là, et même si c’est rarement le cas d’une « bonne volonté » comme sortir un membre de prison, la pression familiale ou la pression juridique fait toujours débloquer les verrous.

    L’argent n’est pas un problème malgache. Arrêtez de dire des bêtises. Le vrai problème est une question de principe. Bien entendu, vous ne pouvez pas avoir de « bons principes » avec large espace d’application SI VOUS N’ÊTES PAS INSTRUITS ! Mais il est dommage de constater que le Malagasy en général n’a pas le réflexe de s’instruire. Y en a même un qui a osé sortir « On s’en fout de ton bouquin.. » L’instruction/se cultiver ce n’est pas que l’école pardi, sinon j’aurais préféré rester dans les petites classes. C’est un réflexe permanent qui s’entretient.

    M’enfin, je vais pas non plus vous dire quoi faire de vos temps libres. Mais contrairement à la plupart des gens, le fait que de plus en plus de Malagasy préfèrent se désengager de leurs responsabilités (genre, « mais on peut rien faire.. la démocratie ne reviendra jamais.. de toute façon c’est eux qui ont les armes.. ») ou se désinstruire (« je ne lis plus les inepties dans les journaux... ») j’invite chacun, quel que soit sa couleur politique (eh oui, faut au moins en avoir, c’est un minimum) à user d’un outil : Votre tête ! A moins que vous n’ayez déjà décider de la laisser à l’abandon au profit de ceux que vous croyez nous gouverner tous, cet outil est censé rester sous votre contrôle, j’me trompe ? Et c’est avec votre tête que vous gouvernez vos principes, mais reste à savoir si vous avez le cran d’en avoir..

    De quels principes je parle ?
    Il y en a un paquet à lister mais pour en retenir quelques uns :
    - Informez-vous : des fois, on dirait que certaines réactions sont lâchées dans le vent sans la moindre base ou argumentation.
    - Les moyens ça se trouve : arrêtez de sortir le carton rouge des poches vides. Si elles sont vides, c’est que vous vous y prenez mal ou que vous n’avez pas fait l’effort. C’est pas en rêvant d’être millionnaire que vous le serez, achetez au moins le ticket (si vous n’avez que ce moyen en stock)
    - Assumez vos défaut : Ex : Oui, j’étais un téléchargeur de musiques, rarement les tubes ou les nouveautés, mais surtout celles que j’aime. Heureusement, je me suis démerdé pour avoir une partie des originaux. C’est une correction de tir bien maigre, mais c’est déjà ça.
    - Abstenez-vous d’abandonner un bon principe déjà acquis. Ex : Je connais les liens pour télécharger les nouveautés des artistes malgaches. Mais à défaut d’avoir les originaux, j’écoute la radio et j’accepte de ne pas entendre la bonne chanson au bon moment (« mais qu’il est bête... » Ptet bien, mais j’ai du respect pour le travail d’autrui. Personne ne m’a demandé d’en avoir, je l’ai appris par moi même, acquis, et je le garde car je trouve cela UTILE pour tous, sur le long terme)
    - Indignez-vous : Le silence rend idiot. Se taire c’est mourir. Indignez-vous, mais faites-le dignement. N’allez pas sortir des âneries juste pour faire un tapage.
    - La plaisanterie est une faiblesse : « Hihi, on a des foza qui nous gouvernent, trop LOL » ...et alors ? c’est pas seulement en blaguant à tout va qu’on fait bouger les choses.. Un minimum de sérieux et de rigueur serait fort à propos.
    - Le principe qui suit n’est pas le mien mais je cherche encore à l’adopter : Soyez souple ! S’adapter à un contexte. Madagascar Tribune par exemple est un journal du commun des mortels. Sauf le respect que je dois aux talentueux écrivains dont je ne fais pas partie, si vous avez de bonnes idées, les formuler plus simplement serait « plus parlant ». Autrement, on dirait que vous souhaitez indirectement « ne pas être compris » pour signifier « certains ne méritent même pas d’avoir une capacité de réflexion ». Je me mets à la place de « certains » pour dire « d’une façon moins HS l’impression qu’ils ont ».
    - Gardez les pieds sur terre : C’est pas en lançant des tomates contre « ceux d’en face » que l’ON va avancer. Ah car oui, si l’on croit pouvoir tout faire tout seul, on crève ! :P Il faudra négocier avec tout le monde, ami ou pas. Vous connaissez : « On est dans le même bateau.. » Un minimum de bon sens voyons ! Celui qui ne fait que dénigrer les autres est indirectement le premier qui refuse d’évoluer ;)

    ^^ Et remarquez : il y a un contre sens entre le principe précédent et le contenu général de ce post : je critique alors que j’invite à cumuler le potentiel de chacun en évitant les dérives sur les tirs de tomates.. Deux principes de plus :
    - Voyez plus loin : La critique est essentielle quand elle est constructive. Il faut savoir l’apprécier, l’accepter, et essayer de changer. Donc je lance des tomates tout de même car j’estime qu’on frise le ridicule en perdant les repères.
    - L’autocritique est une faculté d’une portée microscopique : Ce sont les critiques « des autres » qui ont un impact réel sur votre capacité de vous améliorer. L’on ne peut se corriger seul.
    ^^ En d’autres termes, si je critique un peu certains posts, c’est pour déconstruire les futilités et inviter certains à être plus objectifs et plus réfléchis, à oublier un peu leur nombril et réaliser qu’on ne fait ni monde ni loi avec du « Je ... » Certains posts sont excellents, d’autre un peu moins, et quelques-uns totalement vides.

    Conclusion personnelle :
    L’auteur du livre peut s’indigner, et MT peut relayer sa réaction. Mais s’il peut se perdre sur des causes de surface, il existe un débat bien plus complexe qu’est la capacité de Malagasy à s’auto redresser, personnellement. A mon sens, la question du piratage reste du ressort de l’intégrité d’un individu donné. Il n’est pas très différent d’un employé de caisse qui met 50€ dans la poche en disant, s’il est découvert, ne rien savoir. En parlant d’intégrité, on peut étendre le débat jusqu’à la question du calibrage salarial, qui suppose qu’un salaire (donc, revenu et moyens du malgache) doit être proportionné en fonction des responsabilités, des risques et des compétences requises (question de motivation pour éviter les fraudes) mais, un « petit » article et une série de commentaires sur MT, c’est pas trop la façon pour cuisiner tout ça... Le débat reste un HS ici.

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