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Antananarivo | 19h42
 

Editorial

Que la crise perdure

mardi 29 mai 2012 | Patrick A.

Promis juré, nous assure sa présidente Béatrice Atallah, la CENI-T dévoilera ce jour le calendrier électoral. Pour l’heure, rien de bien fiable ne fuite de ses conclaves : ni le mois, ni même l’année, et même pas l’ordre des différentes élections (présidentielles, législatives, communales) ne peuvent être appréhendés. Mais promis juré, ce soir du 29 mai, nous saurons (presque) tout.

Promis juré, nous assure Sandile Schalke, le chef de son bureau de liaison à Antananarivo, un sommet de la SADC aura lieu le 1er juin à Luanda, en Angola, consacré aux derniers développements politiques à Madagascar. L’on nous assure que la communauté de développement des États d’Afrique australe entendra un rapport sur la mise en oeuvre de la Feuille de route et prendra des décisions. À lire les derniers communiqués, des sanctions pourraient même être préconisées contre ceux qui font délibérément entrave à la Feuille de route.

Alors, promis juré, la semaine apportera des développements décisifs à la sortie de crise ?

De toute évidence, hélas, personne ne s’aventurerait à affirmer cela, tellement chacun a une perception personnelle de ce que contiennent les mots mythiques : « sortie de crise ». Entre ceux qui souhaiteraient une transition qui repartirait sur de toutes nouvelles bases, ceux qui croient sans nuance que le salut viendra d’élections, ceux qui confient leur destin à la SADC et ceux qui ne veulent surtout plus en entendre parler, les opinions exprimées sont plus diverses que jamais. Il ne pourra y avoir de miracles : la crise ne s’éteindra pas, elle évoluera, très vraisemblablement pour mieux se perpétuer.

Le plus vraisemblable est que, faute d’alternatives crédibles, la semaine aille dans le sens d’élections relativement rapprochées, sans que d’importants problèmes de fond soient véritablement élucidés. Tout en ayant plaidé pour de telles élections « aux forceps », je suis d’ailleurs parfaitement conscient qu’elles présentent un risque : un scrutin même irréprochable (pourrait-il l’être ?) ne fera qu’arbitrer entre des personnes.

Par lui même, un scrutin ne peut guère résoudre le phénomène de crises cycliques si particulier à Madagascar. Car celui-ci relève de la mentalité d’une classe politique, trop encline à dire « j’ai gagné, tu as perdu, je fais ce que je veux ». Quel que soit le « gagnant » de la crise 2009-201X, retiendra-t-il au minimum qu’il faut non seulement un peu de retenue, mais aussi se méfier de l’eau qui dort ? Oui, l’on peut avoir quelque idée de ce que pense quelqu’un qui lance des pierres. Il est beaucoup plus facile de se méprendre sur les pensées de tous ceux qui ne disent rien. Et il est particulièrement risqué de taper sur quelqu’un qui ne dit mot : l’on n’a aucune idée si cela ne risquerait pas soudainement d’avoir l’effet contraire à celui recherché par le matraqueur.

Oui, il va falloir continuer à nous accoutumer à « la crise ». De mon point de vue, il serait en fait préférable qu’elle perdure après les élections : par son rappel de la diversité des opinions, elle constitue son propre antidote. L’on pourrait alors attendre de la présente semaine que « la crise » perdure, mais quand même aussi qu’elle se pacifie quelque peu.

26 commentaires

Vos commentaires

  • 29 mai 2012 à 09:51 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111)

    « Il est temps que le Ministère de l’Intérieur conçoive la »POLITIQUE« en matières de liberté publique,citoyenneté et élections ».
    « Que la Haute Cour Constitutionnelle réintègre purement et simplement sa »MISSION« de haute juridiction de la Nation ».

    Quand on n’est pas capable d’appliquer à l’esprit et à la lettre une feuille de route,signée,même avec contrainte,mieux vaut ne pas prétendre « pouvoir organiser » une élection libre,transparente et acceptée de « TOUS ».
    Publication des dates d’élections,c’est de la « FOUTAISE ».
    Basile RAMAHEFARISOA
    1943
    b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 29 mai 2012 à 16:21 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      Messieurs Louis Michel et Musikati Kombo,coprésidents de l’Assemblée Parlementaire Paritaire ACP-UErappellent l’importance de respecter l’intégralité de la feuille de route et la nécessité de prendre de toute urgence les mesures d’apaisement qui y figurent :
      - le retour sans conditions des exilés politiques,y compris le Président Mazrc RAVALOMANANA, sans son retour, la tenue d’élections démocratiques reconnue par la Communauté Internationale n’est pas possible.
      Et voilà,Madame la marquise,pour votre date officielle des élections,à Madagascar !
      Quelle baliverne pour vos dates d’élections !

      Basile RAMAHEFARISOA
      1943
      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 29 mai 2012 à 20:22 | Developpement (#6622) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      il connait la date des élections c’est pourquoi il écrit : la crise de 2009-201X a la place de : 2009-XXXX...

  • 29 mai 2012 à 09:52 | Parole (#2602)

    Le ton désabusé de cet édito en dit long sur le faible espoir placé par beaucoup dans les élections. On le comprend mais cela ne nous empêche pas de raisonner. La « révolution orange » (qui s’en souvient ?) a vécu, il ne reste que des individus défendant un statu quo : les partisans de Rajoelina s’accrochent à une présidence de pacotille et ceux de Ravalomanana à un rêve de retour triomphal (genre Ratsiraka en septembre 1996). La CENIT ne peut donner que ce qu’elle a (comme la plus belle fille du monde) et la communauté internationale est épuisée (lany hevitra)...Bref un enlisement jusqu’aux essieux ! Mais une crise qui perdure n’est plus une crise mais une guerre de positions...qui peut virer brusquement à la guerre de mouvement. Apparemment nous y sommes.

  • 29 mai 2012 à 09:54 | Jipo (#4988)

    Bonjour .
    Et si la SADC avait pour mission de : la faire perdurer cette crise ?
    Car si on faisait appel à la mère C Lagarde pour la résoudre moyennant un peu + de 500.OO € / an , elle vous répondrait certainement que les petits écoliers d’ Athènes ont plus besoin d’ aide pour sortir de la crise et que les Malgaches commencent par payer leurs impôts ...
    Encore une fois attendre le messie pour sortir de la crise , c ’est comme attendre , que le bon Dieu vous enlève le cancer !
    Attendre la FR , sa signature , le départ de Vital, la nomination du nouveau premier ministre , le non retour de Ravalo ,à présent la date des élection et demain les élections elles-memes , qui que ce soit qui sera élu , il héritera d’ un beau merdier , et qui qu’il soit devant cet abime n’ aura pas la baguette magique attendue pour d ’ un coup sortir de la crise , c ’est bien un élan national , représenté par des patriotes ( que l’ on espère depuis... )qui pourra ébranler ce marasme dans lequel Madagascar s’ enfonce depuis 3 ans .
    Quant à attendre il faudrait envisager une date de péremption à ce terme , particulièrement pour l’ ile rouge de Dago .

    • 29 mai 2012 à 15:06 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à Jipo

      Jipo,
      Foutez-nous la Paix.
      Allez voir ailleurs.
      Merci

  • 29 mai 2012 à 10:19 | plus qu’hier et moins que demain (#6149)

    Avec la publication du calendrier électoral, les vrais et les faux démocrates vont se dévoiler d’eux-mêmes. Il nous manque vraiment quelqu’un comme BEPPE GRILLO en Italie qui, malgré son statut d’humoriste, ne manque pas d’argument électoral percutant capable de déplacer les montagnes. Contrairement à nos faiseurs d’opinion qui se contredisent à longueur de journée en confondant populisme et démocratie.

  • 29 mai 2012 à 10:22 | mpitily (#1212)

    La situation s’enlise car la majorité s’entête à ignorer les recommandations de l’ICG.

    Elections oui mais organisées directement par la CI ! Cette CENI-T n’est qu’un leurre !

    Tic tac tic tac...

    • 29 mai 2012 à 15:10 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à mpitily

      Election organisée directement par la Communauté internationale,sans participation des acteurs nationaux Malgaches ??
      Mieux vaut aller demander d’être sous-protectorat, tout de suite !C’est plus honorifique !

  • 29 mai 2012 à 10:30 | hrrys (#5836)

    Il faut tout de meme remarquer que cette CENIT comprend toutes les entités politiques qu’ existent actuellement à M/ar notamment les 2 protagonistes ( mouvance R8 et Rajoelina) . Quant à la crédibilité des élections, tout le monde doit faire en sorte ( a le devoir) que ces élections soient effectuée sans fraude

  • 29 mai 2012 à 10:31 | jansi (#6474)

    La présidente de la CENIT est une ancienne conseillère technique de Rajaonarimampianina ministre des finances actuel de la HAT.
    A méditer....

  • 29 mai 2012 à 11:56 | kakilay (#2022)

    « la CENI-T dévoilera ce jour le calendrier électoral. »

    En entendant certains,
    en écoutant les autres :
    on pourrait croire que le problème et la sortie de crise
    ne tient qu’à des dates :
    Les dates des élections.

    Et pour continuer dans les leurres :
    seules les élections résoudront la crise.

    Et c’est la particule qui fait problème :
    seules !

    Car s’il suffisait de faire des élections,
    alors... il n’y aurait pas crise.
    Alors, que l’on s’accorde au moins sur le fait :
    y-a-t-il crise ou pas ?
    Car si les élections étaient la solution :
    ne l’a-t-on déjà essayé ?

    Pourquoi avoir arrêté le processus ? :
    élection constitutionnelle karnepokotany,
    la liste électorale refaite pour une élection de la sortie de crise,
    campagne carte d’identité nationale à la vitesse tgv...
    et la liste n’est pas exhaustive.

    Pourquoi,
    tgv & Co,
    pourquoi as-tu suspendu ton vol ?

    Des mois après,
    on apprend que la liste n’est pas satisfaisante à 82.5 %
    comme l’avait prétendu
    les prétendants au hold-up électoral.
    A 52% opérationnelle diront d’autres voix.

    La crise ?
    C’est, d’abord, quand aucune voix n’est plus crédible.
    Ou bien si,
    mais c’est la voix des experts étrangers.

    On en est arrivé là,
    car personne n’est plus convaincue
    que la raison du prétendu le plus fort
    et le plus angélique
    soit la meilleure.

    Et si les revendications
    se font de plus en plus nombreuses,
    c’est que tout un chacun est convaincu du contraire :
    le pouvoir n’est plus en mesure d’imposer ses lois.
    Et en revendiquant,
    on contribue à l’affaiblir
    pour aboutir à ses revendications.

    Mon royaume pour un symbole :
    la place de la démocratie.
    On en est là maintenant.

    Et ce sont ceux qui n’ont jamais fauté
    qui jettent les premières pierres.
    Et ce sont ceux qui ont signé l’acte de naissance
    qui vous persuade de l’illégalité de leur forfait.

    Pas de liberté d’expression
    avant la propagande électorale disent-ils.

    « libérez la parole » disaient-ils,
    Le temps d’un putsch !

    Car la crise,
    c’est quand la parole a perdu sa valeur.
    Elle aurait pu être terminée
    si la parole donnée à Maputo
    était respectée. Et pas seulement :
    car de toutes les promesses,
    combien ont été tenues ?

    Qu’en est-il des commanditaires du trafic des bois de rose ?
    Trop de légèretés dans les paroles
    que vous vouliez encore
    que l’on vous croie encore
    sur le Ho an’ny Fanovàna :
    la parole est perdue.

    Que fleurissent mille promesses,
    que tonnent mille lacrymogènes...
    quand le grand communicateur
    en est réduit au silence,
    on se demande
    si le problème est encore dans la rue...
    ou maintenant dans les têtes.

    Comment,
    donc,
    couper les têtes ?

    Une solution :
    Avereno ny hasin’ny teny :
    Dialoguons !

    • 29 mai 2012 à 16:43 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à kakilay

      Rien de sérieux !

  • 29 mai 2012 à 11:59 | sorajavona (#1134)

    Un des problèmes de fond que n’aborde pas ces élections est la prévention des crises politiques à venir. Élections libres et réconciliation nationale sont des passages obligés de la sortie de crise actuelle mais trop de facteurs de risque d’instabilité demeurent et sont si profonds qu’il serait illusoire de s’y fier aux bonnes volontés des acteurs politiques. « S’accoutumer à la crise » dit l’édito. Plus qu’une évidence, c’est une attitude à laquelle les malgaches devront s’y adapter pour les prochaines décennies. Les tensions politiques internes et les pressions de l’environnement économique international en sont les principales causes. Puisqu’il sera difficile d’éviter les crises politiques, il faudrait réfléchir à un mécanisme institutionnel de résolutions des crises politiques. L’objectif est à tout prix d’éviter à chaque crise l’apparition d « une transition aventurière ». Ravalomanana a du en catastrophe remettre le pouvoir à un directoire improvisé sans légitimité constitutionnelle, ouvrant la voie à l’aventure politique dans laquelle nous sommes englués depuis trois ans. Institutionnaliser un mécanisme de règlement des crises politiques et institutionnelles, c’est sûrement faire du juridisme, mais en ce qui concerne Madagascar, l’excès de loi vaut mille fois son absence

  • 29 mai 2012 à 12:06 | da fily (#2745)

    Si ces foutues élections sont si sensibles pour l’évolution de notre statu quo, c’est bien pour cette unique raison que nos hêtifs n’y viendront pas de si tôt, puisque telle quelle la situation leur est plus que favorable !

    Avons-nous tous encore la lucidité nécessaire pour en convenir et leur faire comprendre que tout cela a assez duré ?

  • 29 mai 2012 à 12:56 | jansi (#6474)

    Des élections oui, mais pas avec ce pouvoir qui n’attend que cela pour frauder. Déjà que pour constituer la CENIT, la corruption bat son plein.
    Mais avant les élections, il faut remettre de l’ordre dans tous les domaines pour guerir ce pays de trop de maux économiques, sociaux, financiers, diplomatiques, écologiques, et bien sur des problèmes d’insécurité. Ce ne seront jamais les pelouses synthétiques des stades ou le temple du rugby à Andohatapenaka, ou le centre culturel d’Antsojombe ou encore de nouveaux hopitaux sans budget de fonctionnement, qui vont régler les problèmes de fonds.

    ANR aura beau gesticuler dans tous les sens, il n’en sortira qu’une aggravation de la crise. Les pressions populaires, syndicales et corporatistes et même diplomatiques vont s’amplifier. L’armée affiche de plus en plus ses divisions internes.

    La solution est dans la mise en place d’une nouvelle transition réellement compétente, positivement neutre avec des femmes et des hommes expérimentés et technocrates.

    Depuis quelques semaines, de nombreux universitaires et intellectuels ainsi que des officiers supérieurs gravitent autour du professeur Raymond Ranjeva, ancien vice président et juge de la Cour internationale de Justice de La Haye. L’objectif avoué est de prendre le pouvoir, en vue d’une nouvelle transition « neutre » et « inclusive ».
    C’est une révolution des élites qui est en train de se mettre en place. De
    nombreux observateurs se demandent déjà actuellement s’il est encore possible pour Andry Rajoelina de faire face à cette nouvelle marée de contestation.
    Des officiers supérieurs, en retraite ou encore en activité, ont décidé de
    soutenir Raymond Ranjeva. Outre des universitaires, de nombreuses autres personnalités proches de la franc-maçonnerie ont également répondu à l’appel de ce juriste de renommée internationale. Le bloc est maintenant constitué.
    Tous les mécontents du régime de la Haute Autorité de la Transition attendent avec impatience la concrétisation d’une nouvelle Transition. Raison pour laquelle un grand nombre de leaders des mouvances politiques de l’opposition, signataires des accords de Maputo et d’Addis-Abeba, soutiennent tacitement la prise du pouvoir par l’ancien juge de La Haye.

    Les mouvements populaires sur la place publique vont dans le sens du changement de régime par la mise en place d’une nouvelle transition technocratique. Les enseignants, les journalistes, les personnels médicaux, les magistrats, tous demandent la démission de leurs ministres respectifs.

    En tout, il est temps de dialoguer entre malagasy. Les 3 anciens présidents élus + ANR doivent se concerter et décider de ne pas se lancer dans la course aux présidentielles. De même ANR doit quitter le pouvoir de transition tout de suite et pourrait obtenir le statut d’ancien chef d’Etat.
    Pour leur part, RRanjeva et son équipe doivent s’engager à conduire dans la neutralité positive la transition et les élections à venir auxquelles ils n’auront pas le droit de se porter candidat en aucune façon.

    • 29 mai 2012 à 14:17 | da fily (#2745) répond à jansi

      Il sera ardu Jansi de trouver les personnes idoines, suffisamment concernées par le plus profond patriotisme, s’impliquer dans la refonte et le redressement de ce pays, et ensuite qui laisseront le champs libre pour que d’autres vautours opportunistes viennent à saccager ou détruire ce qui aurait été fait !

      Est-ce que Ranjeva est de ceux-là ? On peut le penser, mais quid des collaborateurs dont il aura obligatoirement besoin ? Dans ce cas de figure, nous aurions droit à une transition bis n’est-ce pas ? Certainement limitée dans le temps et décisive pour de vraies et justes élections...tablons sur l’excellence pour une fois nom de zeus ! quant à fermer la course aux possibles exs, je ne pense pas que ce soit foncièrement démocratique, puisque dorénavant c’est ce dont il s’agira. Laissons donc une transition-bis et ouvrons réellement le scrutin à qui se sentira les ailes de porter ce pays : Ravalomanana, Rajoelina, Rajaonarivelo, Rajemison, Andriamanjato, Ratsiraka R., Sarah Goerget, Andrianarivo et consorts...nous pourrons effectivement envisager une salvatrice modernité et le changement tant attendu...chiche ?

      Mais dans l’état actuel, il n’y a rien à attendre de nos ronds-de-cuir, obnubilés par la mainmise et le maintien au pouvoir, que de gâchis ! user de tant de talents à perenniser la perfidie, et ne pas savoir la moindre notion du bien publique et juste...on en reparlera le jour du jugement populaire, car il sera au RDV, quoiqu’en pense nos morpions politiques !

    • 29 mai 2012 à 15:07 | plus qu’hier et moins que demain (#6149) répond à jansi

      Si DIEU le veut, ce sont des conditions nécessaires mais pas suffisantes.

    • 29 mai 2012 à 15:16 | jansi (#6474) répond à da fily

      Nom de Zeus !! Les Malagasy n’ont plus d’autres issues que d’oser et aller de l’avant. Des hommes et des femmes honnêtes, de bonne volonté, expérimentés, patriotes, compétents, cela doit se trouver. Faut il penser que les Malagasy vont continuer à se laisser berner par une bande d’amateurs affamés, par la médiocratie ambiante, après 3 années de patience mais aussi de peur de la brutalité militaire et policière ?

    • 29 mai 2012 à 15:29 | intrus (#6296) répond à jansi

      Nom d’un toutou, une nouvelle transition dirigé par les aristochats ???

      Au fait, mettre un pont bélier pour remplacer un pont bélier c’est plus que ridicule. Et la pétition en ligne de RRanjeva n’a eu que 65 signatures en 2 mois, alors !

      Et quand vous dites des officiers retraités, en êtes vous sûr ? Nous ne sommes pas des blaireaux vous savez.

      L’état a démontré depuis pas mal de temps qu’aucune manifestation pacifique n’y arriverait à bout de ce régime. Les signatures dans tous les coins de l’Afrique voire à Mada ont montré leur limites.

      Où est ce que je veux en venir ? Patience.

      Lalatiana incarne ceux que nous condamnons. Elle illustre parfaitement l’image repréhensible de 2009.

      Mais franchement, entre RRanjeva et Lalatiana Rakotondrazafy.......
      Puisque le but c’est de mettre fin à cette transition, non ? Et non d’en créer une autre.

      Dia gaga ve ialahy ???

    • 29 mai 2012 à 15:40 | jansi (#6474) répond à intrus

      C’est vrai que internet n’est pas encore partout. Mais renseignez vous sur les signatures recueillies directement.

      Nota bene :
      Revoir votre orthographe et la prononciation de « PONT BELIER » (sic). A moins que comme l’autre, vous dîtes aussi « la pont na le pont, mitovy foana izany ». Ary milaza aminao aho fa tena tsy gaga amin’izany !

    • 29 mai 2012 à 15:58 | da fily (#2745) répond à intrus

      Intrus mein freund,

      si d’aventure l’option RANJEVA semble te paraître tel la bétadine sur la jambe de bois, et qu’on ne soit pas en mesure d’ouvrir la saison de la chasse au lapin, je voudrais dire que malgré le charisme qu’il n’a pas, on s’en fiche du charisme, le prof Ranjeva tient dans son vonjy aina un des possibles remèdes pour éviter le naufrage.

      Quant à dire que nous ne sommes pas de la famille des blaireaux, je te dirais que certains de nos congénères s’apparentent plus à des rats malfaisants et d’autres à des rapaces sans lois (la foi n’en parlons pas). Alors moi je te dis que blaireau c’est pas le pire. Pis bon, puisque tu préfères les toutous, on s’accordera sur le sujet, j’aime les canins et les cabots.

    • 29 mai 2012 à 16:01 | intrus (#6296) répond à jansi

      Ayant plus joué à age of empire que de lire des ouvrages sur le BTP, je crois que je vais me le garder cet accent.

      Mais où en étais-je avant que vous m’interrompiez....

      Ah oui, vous vouliez replonger Mada dans une nouvelle transition avec un non vendable aux yeux du peuple à la tête. Mais vous faites diversion sur une prononciation pour masquer le fait que RRanjeva n’a ^pas le charisme nécessaire en temps de crise vu que les malagasy sont des olon’ny fo.

      Le changement dans un pays démocratique se fait par les urnes ou dans les rues. Les urnes ???? Pas trop car on ne nous laisse pas le choix, celui pour qui on veut voter n’est pas (pour le moment) autorisé à se présenter.

      Votre RRanjeva, je l’ai vu de mes propres yeux au côté de pépé Andrianomanana dans le temps... comme conseiller de l’aveugle. C’est loin d’être l’homme de la situation.

    • 29 mai 2012 à 16:09 | intrus (#6296) répond à da fily

      Vonjy aina, C’est quoi, un nouveau DSRP ?

      Les écrire c’est une chose et les réaliser une autre. On s’en fout du charisme sauf qu’il faudra rallier tout une flopée de blaireaux, de crustacés, de toutous et de moutons autour d’une même idée ( ou objectif peut être). Alors, je le vois mal.

      Bétadine sur une jambe de bois ? Il deviendra rose le bois si on dilue convenablement ;)

    • 29 mai 2012 à 16:26 | da fily (#2745) répond à intrus

      ben les autres ils n’ont même pas une once d’un début de programmme, alors mein freund, ce ne serait pas le côté théorie de technocrates qui te renfrognerait à ce point là par hasard ?

      Alors arrêtons de montrer nos crocs, et aidons ceschoses à aboutir, franchement tu crois que ce prog’ est pir que ce qu’on a aujourd’hui ? Pour la jambe de bois, même si elle est en rosewood, c’est un handicap quand même !

  • 29 mai 2012 à 19:12 | jansi (#6474)

    Récemment, Raymond Ranjeva a mené ces sorties médiatisées dans le but de faire mieux comprendre à l’opinion publique sa proposition pour une sortie de crise, dossier qu’il a préparé et approfondi (avec une équipe d’experts et de technocrates) « tres sérieusement » depuis maintenant deux ans à travers le programme » Vonjy Aina ».
    A l’heure actuelle, après trois années de tergiversations et des échecs successifs des multiples résolutions politiques mises en oeuvre, Raymond Ranjeva non seulement est la seule personnalité à avoir été capable de produire une proposition de résolution de nos problèmes actuels qui semble tenir la route, mais aussi la rare personnalité, non politicienne, dont la crédibilité et l’intégrité ont retenu l’attention de la Communauté internationale.
    En tout cas, la dernière sortie de l’article du monde diplomatique sur la crise politique malgache n’arrange pas les affaires de la HAT. Lorsque cet article parle d’une solution écartant (ou sacrifiant c’est selon) les deux principaux protagonistes à savoir l’ancien président Ravalomanana « protégé de l’Afrique du Sud » et l’actuel président de la transition Rajoelina « chouchou de la France », le même journal a aussi avancé que la France dispose d’autres amitiés à Madagascar, sous entendu capables de gérer la résolution des problèmes du pays. De là à penser à Raymond Ranjeva, c’est une éventualité que bon nombre d’observateurs nationaux et internationaux n’écartent plus, en particulier parmi les gouvernements occidentaux les plus exigeants, comme les USA par exemple.

    Le temps donnera (ou non) raison à cette analyse. Espérons que ce sera le plus court possible.

    Dernière info : la présidente de la CENIT vient de donner la date la plus proche pour executer les élections (sans dire quelles élections). : mi-novembre 2012.
    En fait il s’agit d’une confirmation de l’idée déjà émise par la HAT.
    Faire du forcing pour organiser les élections avec ce pouvoir actuel, serait suicidaire et fera fracasser le pays au mur.

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