Le Conseil des ministres a approuvé la communication verbale du ministère de l’Économie et des Finances portant sur la Lettre de cadrage du projet de loi de finances (PLF) 2026. Ce document définit les grandes orientations de la politique économique et budgétaire de l’État pour l’année à venir.
Le PLF 2026 s’inscrit dans la continuité de la Politique générale de l’État (PGE) qui place la croissance économique au cœur de ses objectifs. Les principaux leviers identifiés concernent la réforme de la structure agricole et l’autosuffisance en riz, l’essor des énergies renouvelables, la modernisation des infrastructures (routes, ports et aéroports), le développement social et humain ainsi que la promotion de la bonne gouvernance.
Sur le plan macroéconomique, le rapport du conseil des ministres a indiqué un taux de croissance de 4,8 % cette année, contre 5 % prévu initialement dans la loi de finances (LF) 2025. Le Produit intérieur brut (PIB) est estimé à 100 181 milliards d’ariary.
Dans la LF 2025, la trajectoire économique prévoyait pourtant une croissance soutenue entre 2025 et 2028, avec une progression du PIB de +5,0 % en 2025 à +5,6 % en 2028. Cette tendance ascendante devait refléter une amélioration de l’environnement économique et une augmentation de la productivité dans plusieurs secteurs.
Le secteur agricole devait enregistrer une croissance notable de +9,5 % en 2025, grâce à l’adoption et à la diffusion de semences de riz amélioré dont la productivité peut dépasser 8 tonnes à l’hectare. Dans le secteur secondaire, une reprise était attendue avec une hausse de +4,0 % dans l’industrie extractive, après une forte contraction de -20,8 % en 2024. Dans son ensemble, le secteur secondaire devait afficher une croissance de +3,4 % en 2025.
Le secteur tertiaire, pour sa part, devait progresser de +5,4 %, porté notamment par les activités touristiques et les télécommunications. Le ministère du Tourisme avait mis en place une stratégie visant à diversifier l’offre, améliorer la gouvernance du secteur, renforcer l’image de la destination et développer les infrastructures, avec l’objectif d’accueillir un million de visiteurs d’ici 2028. Les réformes dans les télécommunications devaient également jouer un rôle moteur dans le développement des services numériques.
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