Leonardo Simão et son équipe sont arrivés ce dimanche 14 octobre dans la capitale. Cette mission de la SADC, attendue déjà quelques jours plus tôt, entre dans le cadre de l’évaluation à mi-parcours de la mise en ouvre de la feuille de route. Il s’agit précisément d’évaluer les différentes conditions de faisabilité et de sécurité sur la tenue des élections en 2013 car aucune élection ne peut être organisée sans la sérénité et la paix dans le pays. On se demande d’ailleurs dans quelle mesure l’insécurité dans le Sud influe sur le climat d’apaisement indispensable dans les préparatifs des élections. Interrogé à propos d’un éventuel report des élections, Leonardo Simao s’en remet aux signataires de la feuille de route et à la communauté internationale ; la SADC n’est qu’un médiateur et elle n’a pas à décider de manière unilatérale, a-t-on compris. D’après Leonardo Simão, cela nécessite une concertation de toutes les parties et des représentants de la communauté internationale. En tout cas, cette mission est perçue différemment selon les milieux politiques. Les uns y fondent leurs espoirs pour sortir le pays de la crise tandis que les autres estiment que la SADC est au bout du rouleau et n’a plus de solution à proposer. Des chefs politiques suggèrent que la SADC appuie davantage et oeuvre désormais pour que le dialogue malgacho-malgache résolve le problème malgache.
La délégation de la SADC est composée, outre du Dr. Leonardo Simão, chef de délégation, du Dr John Tesha et de Nuno Tomas en leur qualité de conseillers principaux du médiateur Joaquim Chissano dans la crise malgache. Pierrot Rajaonarivelo, ministre des Affaires étrangères a accueilli les émissaires de la SADC à l’aéroport d’Ivato. Des rencontres avec les parties prenantes dans la crise sont au programme de cette mission.
