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Le Groupement social pour le progrès (GSP) réunit neuf associations qui s’occupent des habitants des bas quartiers de la capitale. Il a appelé la presse à la Green University à Isoraka ce lundi 6 avril 2009 pour qu’elle transmette le message de main tendue au pouvoir de transition. Pour mettre fin à la pauvreté, GSP souhaite travailler avec les nouveaux gouvernants et mettre en œuvre des projets sociaux durables pour éradiquer les « réservoirs de gros bras ».
Le président de l’Ong Ainga, Rabenjamina Willy, parle au nom des habitants des bas quartiers, notamment les jeunes. Il réclame des politiques sociales durables. Le GSP rassemble neuf (9) associations : Bâton rouge de Ramahafadrahona, RMM de Jean Cadet, Fivoarana de Jasmine, AS Ravinala, le FTMM, le FMA, le Vahoaka Sahirana Miavo-tena, Kanto miombo-tsoa, le Gasikara Maitso.
Le GSP est conscient que les habitants des bas quartiers, notamment les jeunes, ont depuis plus de vingt ans été considérés comme des réservoirs de « gros bras » ou de « milices » ou de « figurants » dans les manifestations ou encore de « gardes de corps » aux politiciens. Tous ceux qui avaient besoin de faire pression ont toujours eu recours à ces jeunes des bas quartiers.
Aujourd’hui, la jeunesse étant au pouvoir, le GSP estime que les jeunes se comprennent et il est opportun de se prêter main forte. Selon le président de l’ONG Ainga, le GSP souhaite étendre le partenariat conclu avec la Commune urbaine d’Antananarivo avec laquelle il a déjà travaillé.
Recueilli par Valis
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C’est assez curieux en effet que « les gros bras » n’ont pas eu droit au butin « Hat-avielique », et pourtant il y a encore des places disponibles il me semblait.
Qui d’autres pourraient mieux representer les intéréts de ce réservoir si non eux mêmes ? Ou a t on décidé que ils devaient planter le décor du peuple qui ne mange pas 3 fois par jour pour émouvoir les spectateurs nationaux et les auditeurs internationaux ? On doit circuler, la pièce est terminée, c’était un bon début pour des acteurs non qualifiés ! Guére promettante comme mentalité de dirigeants !
Ces ONG ont droit de cité, ce n’est pas á eux de tendre la main, on doit aller vers eux et aider les pauvres á sortir de ce cercle infernal de la pauvreté qui les rend vulnerables et exposés facilement aux manipulations machiaveliques des gangsters. Reste á savoir si ces Ong cependant ont des objectifs et plans d’action fiables qui permettent de croire que ils ont une voie de sortie pour leurs protégés. On n’a pas besoin d’ëtre jeune pour comprendre que c’est dans l’interët de la societe et le pays que tout le monde soit éduqué correctement et que toute personne en âge de travailler subvienne à ses besoins de manière digne !
Ma colère passée, l’article a le mérite d’avoir stimulé ma curiosité, et mon espoir pour notre pays. J’ai googlé sur green university qui par ailleurs donne un lien vers tefysaina. Il y a des choses qui marchent au niveau des cibles qui doivent être nos priorités à mon avis pour sortir vite de la misère.
J’ai l’impression que les ONG sont plus proches et plus pragmatiques que les services étatiques sur beaucoup de domaines.
Malheureusement, elles ne sont pas perenne comme les institutions publiques.
Elles sont plus efficaces que les services publics. Ca fait honte mais c’est la réalité
Le reservoir de gros bras va encore grossir enormement dans les annees a venir : accroissement demographique depassant la (de)croissance de l’economie malgache, migration de la population paysanne vers les villes, chomage, absence de debouches, mecontentement des laisses pour compte, retrecissement de la classe moyenne.
Le seul exutoire sera les pillages facon ’09 : un tien vaut mieux que deux tu l’auras. On n’attendra que le signal du prochain demagogue.
Analyse malheureusement prémonitoire.
GSP.
Voilà que la vérité est dite.
TGV, comme beaucoup d’hommes politiques a utilisé le peuple pour son ascension, et pour cela il n’a pas eu froid aux yeux : des enfants brûlés vifs, des jeunes handicapés à vie et des centaines de mort, pour 99,9% ces personnes sont issues des bas quartiers. Manipulations et corruptions ont été les instruments pour convaincre. Assez facile de proposer de l’argent à des jeunes que 6 années de politique antisociale a complètement dépouillés.
Ni les religieux ni les politiciens n’ont dénoncé ces crimes contre une partie de la population. Ils ont accepté voire cautionner, à chacun ses intérêts.
Cependant il est clair que la nation malgache ne pourrait pas se construire de cette manière : sur le génocide des mainty !
Donc comment faire aujourd’hui pour que l’intérêt des malgaches des bas quartiers, dont je suis moi même issue, puisse enfin peser dans les négociations en cours ?
L’histoire nous apprend trop de mauvaises choses, mais il est temps qu’une volonté de reconstruction nationale émerge pour éradiquer la misère !