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Culturel

Danse

Plateau Dihy Danse : Des jeunes danseurs en pleine évolution

jeudi 12 février 2009 | Arena R.

« Je ne comprends rien ! » C’est la réaction d’un vazaha après avoir assisté à la première partie du plateau découverte Dihy Danse/Hip Hop, au centre culturel Albert Camus, mercredi après-midi. Et puis, il est sorti, sans jamais revenir dans la salle. L’étranger qui voulait comprendre la chorégraphie de la compagnie A à Z, intitulée, « Iz-Aho », n’a pas assisté à la représentation de la pièce chorégraphique de la compagnie Master Jah, « Diso Ve ? ». (La deuxième partie du spectacle).

« Iz-Aho » de Pierre Raymond Rasoloson est une pièce en solo. Elle évoque la question d’interdépendance entre l’homme et la nature. De cette interaction, le chorégraphe s’est posé des questions sur son identité. « Qui suis-je ? ». Si les spectateurs s’attendaient à décrypter les réponses à travers cette pièce chorégraphique, la plupart d’entre eux ne l’ont pas découverts que dans le clash d’un slameur amateur.

La décoration simple, les expressions scéniques peu convaincantes et les mouvements qui manquent de vigueur ont permis à quelques mauvaises langues de proférer que ce n’était qu’un spectacle de théâtre et un concert de slam contemporain. Ainsi, le côté musical a-t-il pris le dessus sur le côté chorégraphique. Cela ne dit pourtant que le chorégraphe est fini. Il peut tout mieux faire, car il est encore jeune. Son esprit créatif est à encourager.

La remise en cause de la responsabilité des êtres humains vis-à-vis de notre existence qui incite à chacun de s’interroger est l’idée de « Diso Ve ? », de
Master Jah. Bien que les danseurs n’aient pas pu vraiment exprimer cette idée à travers la danse, ils ont quand même su impressionner le public, composé majoritairement des jeunes, à travers des chorégraphies désopilantes.

Tirés à quatre épingles au début du spectacle, ils se sont littéralement métamorphosés en véritable paysan avec des fringues entaillées et des corps recouverts de boue. Mais il n’y a pas que les vêtements qui ont dilaté les rates des spectateurs, leurs mimes et leurs déguisements l’ont été également. Contrairement à la compagnie A à Z, Master Jah a su gérer l’espace. Les danseurs ont également montré une vivacité extraordinaire.

En un mot, le premier spectacle du centre culturel Albert Camus, après quelques jours de hiatus, a été un succès en soi. Mais sur le côté artistique, les danseurs n’ont pas convaincu à l’unanimité. Malgré tout, on reconnaît en eux la volonté d’aller encore plus loin.

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