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mardi 17 juin 2025
Antananarivo | 19h50
 

Editorial

Peut-on simplifier une question complexe ?

vendredi 1er octobre 2010 | Patrick A. |  1829 visites  | 29 commentaires 

La CENI rappelle que la campagne référendaire est censée démarrer demain, mais constate que pour l’instant personne ne s’est encore positionné pour faire campagne. Quel indice pourrait être plus révélateur des doutes sur la nature de la question qui sera posée ?

Car il est difficile de répondre simplement à une question compliquée. Surtout lorsqu’on est malgache.

Si la question posée avait été tout simplement : « Voulez-vous un retour à un ordre constitutionnel ? », nul doute que près de 100% des réponses auraient été « Oui ». Et l’on peut être assuré que bon nombre de personnes auront envie de répondre « oui » à une proposition de texte constitutionnel, parce que cela fait quand même plus de 18 mois que tout le monde nous serine sur tous les tons la chanson du retour à un ordre constitutionnel.

Les partisans du « non » partiront donc avec un lourd handicap ; ils devront expliquer que leur choix n’est pas en faveur du maintien du chaos actuel, mais est dicté par des réserves sur le « comment » de ce retour à un ordre constitutionnel. Pour convaincre, ils devraient alors proposer une alternative suffisamment forte et convaincante, ce qui est loin d’être gagné. Le rouleau compresseur risque fort de passer encore une fois.

Passer, mais peut-être pas cependant à l’heure annoncée, car les défis logistiques pour organiser un scrutin d’ici au 17 novembre restent immenses. Pour le prouver, l’on n’a qu’à citer les difficultés de l’approvisionnement en papier qui serait nécessaire pour imprimer l’ensemble du matériel électoral.

Un appui de la communauté internationale ne serait certainement pas superflu, voire même risque de s’avérer indispensable si l’on veut tenir à tout prix la date annoncée. Le pouvoir en place a-t-il les moyens de forcer la main de la communauté internationale ? Sans doute pas, mais il lui donnerait un sacré gage en réaffirmant noir sur blanc dans le projet de Constitution quelques engagements qui n’ont pour l’instant été formulés qu’oralement.

Le premier porterait sur la durée de la transition. De même que le projet de texte prévoit une déchéance du Président de la République si la Haute cour de justice n’est pas mise en place dans les douze mois, les dispositions transitoires du texte soumis à référendum gagneraient à prévoir un transfert des pouvoirs du président de la HAT si les élections présidentielles n’avaient pas lieu dans un délai de 7 mois.

Le deuxième engagement porterait bien sûr sur la non candidature d’Andry Rajoelina. Nul doute qu’une disposition prévoyant que l’actuel président de la HAT ne pourrait se présenter aux prochaines élections présidentielles pèserait bien plus que tous les discours creux ultérieurs sur la prétendue volonté du vahoaka, et risque d’entraîner un bouleversement des positions entre partisans actuels du « Oui », du « Non » ou de l’abstention. Chiche ?

Faut-il en plus ajouter une disposition spécifique concernant l’épouse du président de la HAT ? Je ne le sais, les règles de la bienséance m’interdisent d’évoquer l’âge des dames.

29 commentaires

Vos commentaires

  • 1er octobre 2010 à 08:15 | Bena (#494)

    les gens censés ne peuvent pas, mais les raccourcistes de la FATy, si !!!

    • 1er octobre 2010 à 19:08 | Stomato (#3476) répond à Bena

      Si, les gens sensés qui ont à résoudre un problème, ou une question, complexe utilisent généralement une méthode de découpage d’un problème complexe en plusieurs problèmes plus simples.

      Une des méthodes utilisées se nomme d’ailleurs : diviser pour mieux régner...

  • 1er octobre 2010 à 09:36 | lalatiana (#1016)

    Patrick,

    2 événements ne sont pas anodins :

    1) la claque que se sont prise les deux constitutionnalistes de la CCC (Joeêm et l’autre, là) coincés à l’extérieur, claque qui reflète les luttes intestines du pouvoir ... un Norbert qui cherche à garder la main quitte à balancer n’importe quoi en forme de fitiavana dans le texte fondamental, pour amadouer le jeune lapin ? Ca se délite en termes de front.

    2) l’arrivée de Simao qui, ou bien est là pour avaliser le processus Conférence Nationale/Constitution bidon/Référendum, ou bien est là pour le démolir ... Je penche pour la deuxieme option. Sans le sésame de Simao, pas de sésame Sadc, pas de reconnaissance internationale ...

    Le rouleau compresseur n’est il en train de se cogner quelques gros cailloux qu’il ne peut ni écraser, ni contourner ... Avec en prime des conflits sociaux à gérer ...

    • 1er octobre 2010 à 10:19 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à lalatiana

      lalatiana

      ne revenez pas sur les « déboires » de ces deux franco-malgaches-spécialistes.

      Oui !!ils sont ,peut-être, des « personnalités de réputation » mais ils ne sont pas indispensables pour « officialiser » quoi que ce soit,la majorité des membres du C.C.C. est suffisante pour expliquer les questions techniques du projet de la nouvelle constitution.

      Basta !!

      Basile RAMAHEFARISOA

      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 1er octobre 2010 à 10:37 | lalatiana (#1016) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      Basile,

      Soyez gentil ... Essayez SVP de temps en temps de ne pas intervenir à coté de la plaque ...

      Cdt

    • 1er octobre 2010 à 10:40 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à lalatiana

      lalatiana

      j’essaye d’être gentil dans la mesure du possible mais je suis écoeuré, quelque fois, en lisant certains commentaires ;

      Basile RAMAHEFARISOA

      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 1er octobre 2010 à 10:52 | sissi (#3685) répond à lalatiana

      Lalatiana,

      Ratsirahonana eat accusé depuis 20 ans d’être « le gran problème*de Madagascar. Derrière tous les putschs et les coups d’état à Madagascar, on retrouve la patte de ses manipulations judiciaires ainsi que de ses »extra-constitutionnalité"

      Je tiens à partager avec le plus grand nombre ce que j’ai lu dans un blog en demandant la compréhension de l’auteur pour ce copier-coller sans son autorisation d’une partie de son article.
      Sissi .

    • 1er octobre 2010 à 10:58 | sissi (#3685) répond à sissi

      Le 1er « Coup d’Etat Judiciaire » de la HCC

      Contre toute attente, la Haute Cour Constitutionnelle, l’institution ayant récemment eu Norbert Lala Ratsirahonana comme président, désigne celui-ci comme « chef d’Etat » par intérim. Une première série des violations de la Constitution par ceux-là même qui devraient en être les dépositaires (une chose que les observateurs politiques qualifient de « Coup d’Etat Judiciaire ») sonne pour Madagascar et va devenir à la fois une « règle d’accession » au pouvoir, causes de toutes les
      crises politiques à venir et une justification systématique de crimes commis par des magistrats. Chose singulière, unique au monde, où la plus haute instance judiciaire s’approprie, en dehors de tout cadre
      juridique et constitutionnel, les prérogatives de l’Exécutif. Avec une spécificité notable : Elles ont toutes l’empreinte de Norbert Lala Ratsirahonana.

      Nommé Chef d’Etat, sans aucune autre forme de procès, Norbert Lala Ratsirahonana tente de calmer la tension politique en amadouant le Parlement revendicatif (la 3ème République étant soumis à un régime parlementaire) qui semble se soucier plus de ses privilèges que de l’intérêt du peuple qu’il est censé servir. Une « haute politique alimentaire » a été menée, alors, pour permettre à tous les assoiffés de s’abreuver tranquillement et à leur guise. Le chef d’Etat Norbert Lala Ratsirahonana, outrepassant ses prérogatives en tant que Chef de l’Exécutif et contrôlant ses affidés
      à la Haute Cour Constitutionnelle achètera à coups de marchandages, de nominations, et de faveurs la fidélité d’une classe politique corrompue et incompétente pour se garantir une paix et stabilité
      politique, somme toute artificielle et qui ne tardera pas à voler en éclats. Le nouveau gouvernement en profite pour renouer les relations (gelées à l’époque de Albert Zafy) entre Madagascar et la communauté internationale. Tout comme D. Ratsiraka avec l’AREMA, Norbert Lala Ratsirahonana crée son propre parti, AVI (Asa Vita no Ifampitsaràna – Jugez nous par nos œuvres, ou encore c’est aux fruits que l’on reconnaît l’arbre) dont les responsables ne sont autres que les députés et ses ministres, avec pour objectif de verrouiller le territoire national dans la perspective des présidentielles de 1996, où il a bien entendu l’intention de se présenter… Contre toute dignité et neutralité due à sa fonction de chef d’une transition, non élu par aucun représentant du Peuple mais nommé, en dehors de toute procédure constitutionnelle, par des magistrats mis au pas. En effet, normalement dans une période transitoire, celui qui tient la manette du pouvoir ne devrait pas, par simple éthique politique, gage de la préservation de la neutralité des entités organisatrices des élections – donc ici l’Etat – se présenter à l’élection pour ne pas se retrouver être juge et partie. Mais Norbert Lala Ratsirahonana n’en a cure : Il se déclare candidat à la présidentielle qu’il est entrain d’organiser.

    • 1er octobre 2010 à 11:00 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à sissi

      sissi...RATSIRAHONANA,patati,patata....

      diégo a dit ça aussi

      Quelle coïncidence !!!

      N’oubliez pas que Monsieur Lala Norbert RATSIRAHONANA est l’Homme le plus écoûté de Madagascar ,par les interlocuteurs internationaux.

      Que ça vous plaise ou non !!!

      Basile RAMAHEFARISOA

      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 1er octobre 2010 à 11:00 | sissi (#3685) répond à sissi

      Préparer Marc Ravalomanana au pouvoir :

      Au terme d’un second tour de l’élection présidentielle gagné par Didier Ratsiraka, l’AVI de Norbert Lala Ratsirahonana se fait très petit durant tout le mandat de 5 ans de Ratsirakisme (1997-2001).
      Sauf que , s’il n’est pas très bavard publiquement, il n’en demeure pas moins qu’il est très actif pour verrouiller la « fratrie » des magistrats, notamment celle concernant la Haute Cour Constitutionnelle, et prépare en coulisse la prochaine élection pour le compte de Marc Ravalomanana, son ancien « principal financier politique », et suivant une méthode simple : « conquérir la Mairie de la Capitale d’abord pour mieux s’en servir pour en faire un tremplin pour les prochaines présidentielles ».

      L’AVI de Norbert Lala Ratsirahonana soutenait donc la candidature de Marc Ravalomanana, sans parti politique, à la tête de la Mairie d’Antananarivo, en 1999. Un pari gagné. En 2001, Norbert Lala Ratsirahonana qui avait déclaré un temps « être candidat » à la présidentielle se désiste en faveur de Marc Ravalomanana. Une coquetterie stratégique immortalisée par une phrase devenue tristement célèbre : « Je retire ma candidature pour laisser à un membre de mon ethnie, le plus à même de remporter la victoire, la chance d’être élu ». Un choix ethniciste dangereusement assumé et qui rend, depuis, tout discours de N. Ratsirahonana perfide voire
      mensonger quand il s’agit d’évoquer l’unité et la réconciliation nationales…

      Le 2ème Coup d’Etat Judiciaire de 2002

      « D ’abord provoquer une insurrection populaire sanglante et volontairement « sacrificielle » dans la Capitale. »

      Lors de l’élection présidentielle du 16 décembre 2001, Marc Ravalomanana se retrouve alors en ballottage favorable face au président en exercice Didier Ratsiraka, avec 48% des suffrages
      obtenus. Tout le monde aura compris, lorsque Marc Ravalomanana reniera sa signature devant la communauté internationale en ne respectant pas les accords de Dakar, que la patte du conseiller politique, Norbert Ratsirahonana afin de pousser par tous les moyens à la validation par
      la HCC de la victoire de son poulain, a encore sévi. Ainsi craignant une défaite possible lors d’un second tour qui s’annonce sans merci Norbert Lala Ratsirahonana, stratège en chef de Marc Ravalomanana, provoque une crise politique meurtrière et criminelle et pousse, une
      nouvelle fois, ses amis magistrats à valider un « Coup d’Etat Judiciaire » un certain 22 février 2002. Re-confirmé par une réinvestiture de Marc Ravalomanana en tant que président de la
      République, le 05 juin 2002.

      Une fois le « coup » accompli, Norbert Lala Ratsirahonana espérait, pour service rendu, être nommé premier ministre. Ce que le nouveau président Marc Ravalomanana (qui le connaît bien et dont la confiance pour les hommes politiques en général, a fortiori traînant la réputation d’être fourbe, est très limité) n’a jamais fait. Il a été nommé pompeusement « ambassadeur itinérant », un titre ronflant qui,
      au fond, n’a aucun pouvoir spécifique. Conscient de son « élimination lente et savante » par le nouveau régime de Marc Ravalomanana, l’AVI a commencé à prendre ses distances vis-à-vis du président de la République.

      (suite)Lors de l’élection présidentielle de 2006, Norbert Lala Ratsirahonana tente de jauger sa capacité électorale et se présente candidat. Il ne récoltera que 4% des voix. Ce score lui a fait comprendre que lui et son parti AVI n’ont aucun poids politique face au rouleau compresseur qu’est devenue la machine administrative de Marc Ravalomanana.

      L’homme mal aimé, devenu revanchard prépare Andry Rajoelina au pouvoir

      Blessé, Norbert Lala Ratsirahonana ne s’avoue toujours pas vaincu. En tout cas il sait que le régime de Ravalomanana ne peut pas être combattu par la voie des urnes. Celles-ci étant complètement
      verrouillées.

    • 1er octobre 2010 à 11:06 | sissi (#3685) répond à sissi

      L’article est long. J’ai donc été obligée de couper une grande partie. .J’espère malgré tout que lce qui est important sera retenu. Sissi

      La revanche sur Ravalomanana : le 3ème Coup d’Etat Judiciaro-militaire

      Si Marc Ravalomanana a fini par fuir le pays et laisser le pouvoir à Andry Rajoelina, il n’en demeure pas moins que tout ce qui a été décidé ensemble avec les partis politiques n’a pas ét�� respecté par
      Norbert Lala Ratsirahonana lui-même. Le soir du 17 mars 2009, lorsque les militaires sous influence de Didier Ratsiraka et Monja Roindefo ou encore par certains leaders politiques en exil (sans lesquels le régime de Ravalomanana ne serait jamais tombé), ont fini, par convaincre le comité militaire (composé d’une poignée d’officiers généraux, à qui Marc Ravalomanana avait confié le pouvoir avant de s’enfuir), de confier, à son tour, le pouvoir �� Andry Rajoelina, Norbert Lala Ratsirahonana, s’impose comme le maître d’œuvre, rédigeant lui-même l’ordonnance de transfert de
      pouvoir à Andry Rajoelina et transformant le « coup de force militaire » en « coup d’Etat » à travers la validation dudit coup de force par une autorité de justice incarnée, pour la circonstance, par
      la HCC. Le 3ème, alors, dans le genre et le 3ème à mettre à l’actif de Norbert Lala Ratsirahonana. La signification de son parti AVI (L’arbre se reconnaît à ses fruits) porte étrangement bien son nom.
      La HCC « légalise », les yeux fermés, le coup d’Etat et Andry Rajoelina devient président de la République de Madagascar et sanctionné par un rite solennel d’une investiture organisée le 20 mars
      2009 sans que celui-ci n’ait pu justifier une moindre once d’onction populaire devant autoriser une opération d’une telle solennité.

      Norbert Lala Ratsirahonana se frotte les mains. Andry Rajoelina (par incompétence, par imprudence, par naïveté, par orgueil ?) ne mesure pas, à ce moment là, la portée de cet acte, anti constitutionnel, qui va le plonger à travers la main férue de Norbert Ratsirahonana (qui le tient par la corde de ses arguties judiciaires et le manipule à souhait) dans une série d’égarements juridiques dont désormais il
      sera seul responsable devant la Loi, la Morale, l’Ethique Républicaine.

      L’élimination de Monja Roindefo par l’application de l’Accord de Maputo

      Conscient encore de sa force politique assez balbutiante face à la force du fusil incarnée par le premier ministre d’Andry Rajoelina, Monja Roindefo qui conserve une certaine influence auprès des
      militaires, Norbert Lala Ratsirahonana accepte que la HCC approuve le maintien du tandem (fruit du schéma insurrectionnel) : Andry Rajoelina (président de la république) – Monja Roindefo (premier ministre). Toutefois, il n’a jamais perdu de vue son principal objectif : faired’Andry Rajoelina « son » président. Toutefois, Norbert Lala Ratsirahonana cherche d’abord à éliminer Monja Roindefo dont les ambitions présidentielles se révèlent grandissantes chaque jour qui passe (ne dit on pas que l’appétit vient en mangeant ?), et ne rate aucune occasion pour le faire savoir. Norbert Lala
      Ratsirahonana initie et organise une rencontre secrète à Rueil Malmaison en France à l’issue de laquelle un Accord prétendument secret dit « Convention d’Epinal » est conçu et dans lequel est
      souligné que Monja Roindefo ne sera plus premier ministre. La démarche consiste simplement à briser le couple Andry/Roindefo. Norbert Lala Ratsirahonana a volontairement dévoilé ledit accord publiquement (par voie de presse) afin de susciter justement un conflit à la tête de l’Etat qui, selon ses calculs, finira par pousser Andry Rajoelina à se séparer de son premier ministre. Ce qui n’a pas marché.

      " Pesant le pour et le contre, Norbert Lala Ratsirahonana a fini par conclure qu’il a plus à gagner en éliminant coûte que coûte Monja Roindefo. La crédibilité et la dignité de Andry Rajoelina sont
      mises sur la balance et sont sacrifiées."

      C’est l’Accord de Maputo qui va lui donner l’occasion rêvée. La communauté internationale a concocté l’Accord de Maputo dans l’espoir de régler la crise politique qui sévit à Madagascar. Cet accord
      prévoit la répartition des postes ministériels mais surtout « le remplacement » du premier ministre désigné unilatéralement par Andry Rajoelina par une personne dite de consensus, c’est-à-dire une
      personne qui aura l’onction des 4 mouvances politiques que la communauté internationale avait (arbitrairement) choisies comme étant les entités suffisamment représentatives des forces politiques à
      Madagascar et, donc, censées être capables de régler la crise. Norbert Lala Ratsirahonana saute sur l’occasion pour donner un coup de grâce à Monja Roindefo. Cependant il y a un hic : l’approche risque de discréditer Andry Rajoelina auprès de l’opinion puisqu’il s’agirait de « renier sa signature », de surcroît dans le concert des Nations.

      Pesant le pour et le contre, Norbert Lala Ratsirahonana a fini par conclure qu’il a plus à gagner en éliminant coûte que coûte Monja Roindefo. La crédibilité et la dignité de Andry Rajoelina sont
      mises sur la balance et sont sacrifiées. Après tout, il n’en est pas à son premier coup d’essai puisque Marc Ravalomanana a, sans s’en rendre compte, subi le même affront, avec le reniement des accords de Dakar. Pour Norbert Lala Ratsirahonana, l’important est d’arriver au résultat escompté sans que sa propre signature et donc son honneur ne soit mis en première ligne. Des girouettes, manipulables à souhait du fait de leur méconnaissance profonde des affaires publiques et de la
      Loi comme Marc Ravalomanana (avant son accession à la présidence, après cela sera une autre histoire) et Andry Rajoelina lui servent de prétexte pour arriver à ses fins, quel que soit le prix.
      Le procédé est, ici encore, très simple : Laisser Andry Rajoelina signer l’accord de Maputo pour qu’il puisse abroger la nomination de Monja Roindefo. Une fois l’acte consommé (donc Monja Roindefo écarté), Il reniera et l’accord et sa signature. Profitant alors de la cacophonie et le temps imparti laissé à la Communauté internationale d’apprécier l’affront, il se précipite de nommer (contre l’avis de
      tous) un autre premier ministre pour valider le coup. Pour que la manœuvre réussisse, le nouveau premier ministre doit être une sorte « d’antidote » pour ne pas créer une nouvelle crise qui puisse emporter Andry Rajoelina, son régime et Norbert Lala Ratsirahonana avec. Le casting doit alors être pointilleux : il fallait un « natif de Tuléar » (comme Monja Roindefo), « un élément de l’Armée » (pour atténuer l’influence de Monja Roindefo au sein de l’Armée) et surtout « un homme proche de la France » (un « extra » que Monja Roindefo n’a pas). La boucle est bouclée. Norbert Lala Ratsirahonana peut jubiler. Les meubles sont saufs.

    • 1er octobre 2010 à 11:27 | sissi (#3685) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      Basile,

      Occupez-vous plutôt de sauver les 22 régions que vous n’avez même pas finies d’apprendre par coeur, que la HAT et sa clique les ont rangées au fond de vos placards. Ce serait sympa de m’oublier un peu si c’est uniquement pour le plaisir de répondre à côté de la plaque.

      Méfiez-vous, car à force de répondre à côté, vous finirez par tomber sur une plaque tectonique qui va finir par vous emporter.
      Sissi

    • 1er octobre 2010 à 12:53 | vuze (#918) répond à Basile RAMAHEFARISOA

    • 1er octobre 2010 à 14:05 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à sissi

      sissi

      dommage pour vous,je ne vous lâcherai pas,vous et diégo,dans le même « sac ».

      Que de c.o.n.n.e.r.i.e.s sur Monsieur le Président Lala Norbert RATSIRAHONANA...!!!

      Basile RAMAHEFARISOA

      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 1er octobre 2010 à 15:05 | sissi (#3685) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      Apportez vos arguments Basile.

      Je ne sais pas si vous avez bien lu mais l’article n’est pas de moi, bien que je n’en pense pas moins.

      Mais comme avait coutume de dire ma grand-mère :

      « Lalitry koa adala, bay takofagna ».Comme vous êtes malgache, je suppose que je n’ai pas besoin de vous faire la traduction.

      Donc no Comment et continuez à dérailler avec votre train Basile, continuez, mais attention tout de même à la plaque tectonique.
      Sissi

    • 1er octobre 2010 à 15:31 | lalatiana (#1016) répond à sissi

      Merci Sissi .. Intéressant

    • 1er octobre 2010 à 15:40 | lalatiana (#1016) répond à vuze

      Vuze,

      J’ai les deux constitutions (IIeme et IVeme) sous les yeux + les textes des avant-projets électoraux ... Et si je devais consolider l’info, je n’irais certainement pas la chercher sur Madagate ... LOLL ... Vous me cherchez, là ... :-)

    • 1er octobre 2010 à 16:12 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à sissi

      sissi

      comme idée de votre part :

      « recopier des c.o.n.n.e.r.i.e.s »

      Bravo

      Basile RAMAHEFARISOA

      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 1er octobre 2010 à 17:13 | Tsisdinika (#3548) répond à sissi

      J’ai pu connaitre un peu plus sur le « sorcier » Norbert en lisant l’article ci-dessus cite par Sissi et d’autres aussi revelateurs sur ce site :

      http://www.journal-le-democrate.com/

      Merci a Tribune de me laisser citer un confrere.

  • 1er octobre 2010 à 10:54 | Basile RAMAHEFARISOA (#417)

    PEUT-ON SIMPLIFIER UNE QUESTION COMPLEXE ??????

    Il y a une « CONSTITUTION » par référendum.

    Le texte est écrit d’une façon lisible.

    La question est :

    Qu’en pensez-vous de cette « CONSTITUTION » ?

    Les partisans du OUI développent leur argumentation.

    Les partisans du NON font la même démarche.

    Quelle que soit la réponse pour la « CONSTITUTION »,le processus pour la sortie de crise continue et la nouvelle assemblée des « DEPUTES DE MADAGASCAR » continuera le travail pour « PROMULGUER » la constitution ou la présenter « AUTREMENT ».

    RAISONNEMENT PERSONNEL,mais affaire à suivre.

    Basile RAMAHEFARISOA

    b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 1er octobre 2010 à 16:35 | mahery (#2468) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      basile,

      Les Députés sont encore là,les Maires aussi ainsi que les Sénateurs.Ceux qui doivent partir ce sont les HATifs et leurs consorts.

      « Nous » ne voulons plus entendre des voix foza à partir d’ici, qu’ils se taisent et attendent la table ronde sinon, qu’ils partent en silence, peut être, honteusement.

      bla-bla-bla-bli-bli-bli...marché des dupes bli-bli-bli...monja/andry/fdo/dist/reg bla-bla-bla...

      Vous ne pensez pas que vous êtes en train de perdre connaissance ?? vous et vuze,rabri(joelahimboto) !!!

    • 1er octobre 2010 à 17:24 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à mahery

      mahery

      s’il y a encore concession à faire,mieux vaut rendre le tablier.Point barre.

      Basile RAMAHEFARISOA

      b.ramahefarisoa@gmail.com

  • 1er octobre 2010 à 11:02 | kakilay (#2022)

    Question complexe : c’est sûr... !

    Car je voyais déjà sous le rajakombazaha de Ndimby des questions plus dangereuses qui nous rebondissent ici en pleine figure : ces notions maldéfinies que sont le fanahy gasy, la malgachéité et tous les concepts satellites qu’ils drainent avec eux... En ce sens qu’ils peuvent être tout et n’importe quoi...

    Au petit qui joue aux idéologues : qui sont les gardiens de ce fanahy malagasy, cette malgachéité ?

    Peut-on être poursuivi pour trahison du fanahy malagasy, et de cette malgachéité ?

    Du coup, et pas des moindres, et j’aurais dû commencer par là : pourquoi la liberté d’opinion aurait disparu ? Si vous n’en avez pas, ne pointez pas du doigt (par son absence), ceux qui en ont.

    Qu’on me comprenne : je ne suis pas en train dire que ces « choses » n’existent pas. Que « Dieu Est », cette phrase me convient, que j’y crois ou n’y crois pas. Que vous commenciez à me dire que Dieu veut ceci ou cela : je revendique la laïcité au niveau de l’Etat.

    L’inscription de la liberté d’opinion est nécessaire car la liberté de croyance ne me protège pas quand je n’y crois pas. J’entends déjà ici et là des gens bien intentionnées qui décrètent qu’une telle est une secte parce que minoritaire : on aurait le droit de taper dessus... Et je parle bien de la liberté d’opinion, et non de la liberté de violer les libertés individuelles... Pour dire tout simplement que cette nation ne peut pas seulement se cantonner à dire la loi du plus nombre, et oublier de dire le droit des minorités...

    Pour aller vite : ny mahagasy ! personne n’est le dépositaire de ce label. Ou bien c’est tout le monde : N’envoyez pas vos filohandohan’nimpisorona coffrer les gens pour délit de nonrespectdufanahygasy : parler nous de nos droits, et laisser le fanahy et malgachéité être du domaine du privé...

    Car tout compte fait : de quoi l’Etat peut-il nous instruire sur l’état du fanahy gasy ?

    Du coup, le complexe n’est que compliqué : je peux être d’accord pour les 95 % de ce qui se dit, quand 5% porte atteinte à ma liberté individuelle... Et j’ai décidé : je suis pour une autre Constitution qui me donne les garantis de ma liberté individuelle...

    Donc, passer en force : je n’irai pas voter !

  • 1er octobre 2010 à 16:25 | Basile RAMAHEFARISOA (#417)

    « non candidature d’Andry RAJOELINA » ????

    Pour Moi,il n’y a pas de problème sur cette question :

    « En cas de vouloir se présenter à une élection,Monsieur Andry RAJOELINA présentera sa démission de la HAT,60 jours francs à la clôture du dépôt de la candidature à l’élection présidentielle ».

    Basile RAMAHEFARISOA

    b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 1er octobre 2010 à 16:47 | mahery (#2468) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      BASILE,

      Votre rajoelina est un « bon à rien », il est nul sans les éléments du CAPSAT.

      Qu’il ose se présenter à la prochaine élection présidentielle, et tout le monde le sait déjà qu’il va se présenter( avec les jeux d’articles et decrets de Mr Le President Ratsyrahonana), mais avant, il faut que nos élus aussi sont présents !!!

    • 1er octobre 2010 à 17:26 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à mahery

      VOS ELUS ???

      lesquels « MAHERY ».

    • 1er octobre 2010 à 17:31 | ANDRYMA (#4753) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      Basile

      ravalo bien sur

  • 1er octobre 2010 à 22:51 | nandrianina1 (#1939)

    ......ISALO ......
    12h05 : La forêt protégée d’Ankarafantsika située sur la route de Majunga est menacée par les flammes suite à un feu de brousse. Les militaires basés à Majunga ont rejoint les lieux il y a 3 jours pour lutter contre ces flammes. Les maires des communes concernées ont aussi mobilisé leurs populations dans cette lutte

    • 2 octobre 2010 à 16:28 | HINDY (#1781) répond à nandrianina1

      Oui on peut simplifier les questions complexe :

      Les quatre mouvances sont elles des extrémistes ? La réponse est oui.

      Cet extrémisme est l’expression de leur égoïsme et de leur volonté d’accaparer le pouvoir à tout prix en ignorant le peuple.

      Quelqu’un qui n’ignore pas le peuple aurait dû dès le départ proposer l’élection des députés, représentants légals de ce peuple. Procéder ensuite à l’analyse de la Constitution ...etc.

      Le Forum d’Ivato n’était qu’une mascarade. Les votants n’étaient même pas les représentants de ceux des réunions des Districts. Pourquoi les journaux n’ont ils pas donné les résumés intégrals des résolutions de chaque district et enfin du celles d’Ivato ? Si ces résumés ne sont pas disponibles c’est parceque la nouvelle Constitution ne réflète pas les résolutions qui ont été prises.

      Mon espoir c’est qu’on donne à toute personne qui fait l’objet d’une condamnation à connotation politique le libre choix de pouvoir se présenter à l’élection présidentielle et laisser au peuple le soin de juger et de choisir. Un tout autre discours c’est berner le peuple.

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