L’arrestation d’un Ombiasy et un responsable de l’association politique Tambatra a provoqué un mécontentement général à Vohipeno et dans la région du Sud-Est en général. Les natifs ainsi que la diaspora de cette région ont vivement critiqué la décision des autorités malgaches d’arrêter ce personnage considéré comme l’un des gardiens de la tradition ancestrale. Comment peut-on prouver que cet « Ombiasy » et cet ancien militaire sont de mèche avec le fugitif Pety Rakotoniana ? S’indigne un officier originaire de la région Vatovavy-Fitovinany. Et ce dernier de s’interroger si magistrat ayant lancé ce mandat d’arrêt peut apporter des preuves matérielles sur l’implication de cet « ombiasy » dans l’affaire de l’ancien maire de Fianarantsoa.
Quid du respect des droits ?
Selon nos informations, le mécontentement populaire atteint son paroxysme. En clair, on craint un « rotaka » contre le régime Ravalomanana. Réputées comme des ethnies les plus violentes de Madagascar, les natifs du Sud-Est sont les plus répandus dans toute l’Ile. Pire encore, les deux personnes arrêtées sont introuvables jusqu’à maintenant. Des témoins ont affirmé qu’elles ont quitté la ville de Vohipeno et de Fianarantsoa en direction d’Antananarivo, mais on ne sait pas l’endroit où elles sont gardées. Leurs familles crient au scandale et réclament le respect des droits de leurs proches. Cette situation a aggravé la tension. Apparemment, l’affaire de l’ancien PDS (Président de la Délégation Spéciale) de Fianarantsoa pourrait devenir une affaire nationale, mais non seulement celle des Betsileo.
