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Politique

Système politique

Ni dictature, ni démocratie à Madagascar

mercredi 17 septembre 2008 |  2028 visites  | Manjaka Hery

Pour Gabriel Rabearimanana, “Madagascar vit dans une dictature rampante”. “En effet, dans une démocratie, la présence d’une pluralité d’opinion est une nécessité”, a-t-il dit. Ce qui n’est pas le cas actuellement, selon le constat du SG du parti Monima. C’est ainsi qu’il a apprécié l’initiative du Leader Fanilo. “L’initiative du Leader Fanilo est très bonne, dans la mesure où les opinions différentes de celle du pouvoir ont pu être exprimées vis-à-vis de la situation actuelle à Madagascar”, dixit Gabriel Rabearimanana hier, lorsqu’il a fait référence à la célébration de la journée internationale de la démocratie de lundi dernier. En effet, les partis de l’opposition ont pu contester l’existence de la démocratie à Madagascar actuellement, lors de la conférence débat organisé par le Leader Fanilo, au Motel Anosy lundi dernier. Cette contestation a été controversée par le TIM. Pour ce dernier, cette démocratie existe belle et bien à Madagascar. “La démocratie est le respect de la liberté de production pour chaque acteur économique”, a déclaré hier à la Radio Don Bosco, le député TIM d’Anjozorobe, Ranaivo José Martial. Ce parlementaire accuse l’opposition de confondre démocratie et anarchie. Pour lui, dans la démocratie, “il faut parler de programme et de stratégie de développement”.

Séparation trompeuse

Pour l’AME, ou Antoko Miombon’Ezaka, “il n’y a qu’un faux-semblant de démocratie à Madagascar”. Ce parti définit la démocratie comme “la gouvernance par le peuple”, selon les explications de Clément Ravaloson, président de l’AME. Le peuple gouverne par l’intermédiaire des élus. “A Madagascar, il n’y a pas de vraies élections”, dixit le président du AME. Clément Ravaloson a affirmé hier à son bureau que “le régime actuel fait semblant d’instaurer la démocratie pour faire bonne figure devant les bailleurs de fonds”. Il y a l’instauration des Parlements pour montrer une séparation trompeuse des pouvoirs entre le législatif, l’exécutif, et le judiciaire. “Mais, il n’y a pas de Parlement s’il n’y a pas de débat”, a ajouté le président du AME. L’AME dénonce aussi “les atteintes à la liberté d’expression et de réunion à Madagascar”. “Les partis politiques doivent s’exprimer et se réunir tous les jours et non pas seulement durant les 12 jours de propagande lors des élections”, conclut le président du AME. Et ce président du parti met à l’appui de ses dires les réunions du TIM pour l’instauration des DisTIM et autres RegTIM. 

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