Un sériciculteur dans la commune de Mahazaza et de Fihaonana, région Analamanga, perçoit un revenu mensuel de 120 000 Ariary, au minimum. Pratiqué par environ 300 paysans dans ces deux communes rurales, le métier nourrit bien son homme. Plus que ce qu’un fonctionnaire obtient mensuellement, selon leur formateur que nous avons interrogé.
Effectivement, le paysan obtient un demi-kilo de ver à soie par ponte, à condition qu’il ait bien travaillé. Or, cet éleveur peut obtenir au moins vingt cellules, donc vingt pontes, par mois. Ce qui fait 10kg de fil à soie, prêt à être tissé. Notre source précise toutefois que certains individus peuvent faire fortune, étant donné qu’ils peuvent obtenir jusqu’à 100 pontes par mois, ce qui avoisine une production de 50kg de fil.
Notons que l’élevage de ver à soie est pratiqué simultanément avec la plantation de mûriers car ces vers se nourrissent des feuilles de cette plante. Par ailleurs, ces éleveurs bénéficient d’une assistance technique de l’Association paysanne « Amadea ».
Un ver à soie nouvellement éclos nécessite une période de moins d’un mois pour pouvoir mûrir, pondre 400 à 500 œufs et produire du fil, par la suite. Le paysan que nous avons interviewé a donc mentionné que c’est un métier qui peut bien nourrir son homme.
