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Tourisme

Projet Crimario-CRIFM

Madagascar dispose d’un système d’identification de navire par satellite

vendredi 4 août 2017 | Ny Aina Rahaga

L’analyse des données maritimes est nécessaire voire essentielle à la compréhension du fonctionnement du transport maritime, des activités de pêches ou toutes autres exploitations en mer. Ces questions ont été abordées dans la dernière formation en date organisée par le projet européen Crimario (Critical maritime routes in the Indian ocean) et le Centre régional de fusion d’information maritime (CRFIM) qui a été clôturé hier au DLC Anosy.

Le programme « Routes maritimes critiques » a été mis en place par l’Union européenne afin de faire face aux défis de la sécurité maritime dans l’Océan indien et en corrélation avec le mécanisme régional établi par le Code de Djibouti en 2009. Un programme dans lequel s’insère le projet Crimario visant surtout au renforcement de la sécurité et de la sureté maritime dans l’Ouest de l’Océan indien. C’est dans ce contexte que des formations ont été initiées depuis 2007. Actuellement au niveau 7, les formations ont été établies par pays et suivant certaines spécifications. En effet, les niveaux 4,5 et 6 ont été organisés aux Comores et axés sur le thème de la visualisation maritime avec interprétation de données statistiques. Cette fois-ci donc, avec le niveau 7, Madagascar a accueilli 31 participants nationaux et comoriens qui ont approfondi le thème de l’analyse des données d’intérêt maritime ». Selon le point focal du projet Crimario pour les Comores, l’intérêt de cette formation réside dans le renforcement des capacités d’exploitations de données maritimes collectées par les analystes. Aussi, cela permettra de contribuer encore plus la sureté et la sécurité maritime. Le chargé d’affaire de la délégation européenne à Madagascar a pour sa part rajouté que cette formation servira à l’avancée de la mise en place d’un « Safe Sea for Ocean Trade ».

Gestion de ressources

Selon le Directeur général du CRFIM, grâce au projet et aux formations, Madagascar dispose actuellement d’un système d’identification des navires par satellites. Un système fiable à 75% en ce qui concerne l’identification des navires présents dans l’Océan indien. Cela permettrait notamment une meilleure gestion des ressources maritimes malgaches et un suivi des navires pirates qui seraient tentés de trafiquer dans les eaux malgaches ou aux alentours. Une gestion des ressources capitale si l’on tient compte du rapport d’une ONG internationale selon laquelle la planète aurait dépassé le 2 Août dernier le « jour de dépassement ». Le « jour de dépassement » est un point où les ressources de la planète qui ne se renouvelle qu’en un an ont été épuisées. Ce qui signifie donc que pour l’année 2017, les ressources planétaires prévues pour toute l’année ont été épuisées en à peine 7 mois. Faut-il rappeler que Madagascar fait parti des cinq pays les plus exposés aux risques des changements climatiques et donc de l’épuisement des ressources. Bien au-delà de la formation, l’intérêt même de la connaissance et de l’analyse des données maritimes réside donc également dans la gestion de nos ressources.

2 commentaires

Vos commentaires

  • 4 août 2017 à 11:20 | KARIBO (#7602)

    Bonjour .
    Un peu de baume au coeur en lisant des analyses pareilles de bon matin 😂 .
    Juste une question : depuis 2009, ils font quoi ces « analystes » ???
    sachant que ces satellites n’ identifient que les bateaux de pèche, en attendant les derniers modèles plus performants détectant aussi le BDR, et que nos fins limiers, pardon « analystes » soient suffisamment formés sur ces technologies derniers cri, ainsi que toutes tentatives de corruption, à l’ image de l’ exemple de ceux sensés le montrer ...
    Satellites dont se jouent gaiment des claudines, & assimilés 🛰 .

    • 4 août 2017 à 12:07 | Stomato (#3476) répond à KARIBO

      Juste une petite correction, les satellites n’identifient rien, ils montrent juste ce qu’ils « voient » depuis l’espace.
      Ce sont des analystes, aidés par des ordinateurs et leur bases de données, qui identifient les images...
      Outre la formation à l’utilisation des technologies modernes il y a aussi ce que l’on met comme données à leur disposition.
      Mais c’est un autre problème.

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