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Editorial

Madagascar : De la nécessité de faire des choix stratégiques

vendredi 13 février 2015 | Raymond Razafindrakoto

On entend souvent certains hauts responsables de notre pays, affirmer que l’on a toujours priorisé l’Économie, au détriment du Social et qu’il est maintenant indispensable de faire beaucoup plus du Social et peut-être un peu moins d’Économie compte tenu de la détérioration alarmante des conditions de vie de larges couches de la population !!!

Parler de cette façon, c’est tout simplement méconnaître la nécessité de raisonner en terme de Développement qui est un concept multidimensionnel englobant les différents facteurs interdépendants et interactifs à savoir ; Économique ; Politique ; Social ; Culturel ; Technologique ; Infrastructurel….

Il faut souligner, en effet, que si l’on néglige un facteur ou certains de ces facteurs cela provoque des disfonctionnements et des distorsions entraînant l’impossibilité de rationaliser la mise en œuvre de mesures et de réformes de politique visant la réalisation des objectifs de développement rapide, équilibré et durable, compte tenu de l’interdépendance et de l’interactivité de ces différents facteurs dont certains auront forcément, si on les néglige, des impacts négatifs sur l’efficacité des autres.

Il faut souligner, en effet, que si l’on néglige le facteur « Économique » comme, par exemple, la promotion des entreprises de production, cela se traduit par des difficultés de créer des emplois donc des revenus, nécessaires quand ils sont bien répartis, pour réduire progressivement les inégalités sociales.

De même, à l’inverse, on pourrait s’attendre, si l’on néglige les autres facteurs, autres qu’économique, à l’apparition de ce que l’on appelle le « Dutch disease » ou la Malédiction des Ressources Naturelles qui consiste au fait que l’exploitation à grande échelle d’un important gisement minier - en l’absence d’un cadre macroéconomique stratégique intégrant des politiques intersectorielles et intra sectorielles bien conçues, - entraîne des effets pervers conduisant même à des résultats contraires à ceux attendus.

Ce qui précède a été largement développé dans les différents articles et livres que j’ai rédigés dont notamment :

  • Développement rapide et durable de Madagascar. Est-ce une utopie ?
  • Madagascar en péril. Un Projet de Société pour le sauver.

Certes, l’on ne peut agir avec la même intensité sur l’ensemble des facteurs du développement car cela exigerait des moyens financiers et en ressources humaines considérables dont le Pays ne dispose pas. Et c’est dans cela que réside la nécessité de faire des choix stratégiques pertinents d’actions, en termes d’efficacité des impacts positifs qu’elles entraînent, une fois qu’elles sont mises en œuvre de façon cohérente.

C’est ce que je propose humblement dans l’article qui va être développé ci-après.

Les résultats mitigés obtenus en termes de développement au cours des dernières décennies par beaucoup de pays africains dont, en particulier le Nigéria, et ce, en dépit de l’importance des moyens déployés, s’expliquent par le fait que les Dirigeants de ces pays ont voulu tout faire en même temps et surtout en matière d’investissements en infrastructures, en l’absence d’un cadre stratégique permettant d’assurer une meilleure coordination générale des actions ; de faciliter la recherche de synergie dans les actions entreprises ; de permettre l’allocation optimale des ressources et au total d’obtenir des performances plus significatives dans la démarche visant l’accélération et l’harmonisation du développement.

Que pourrait-on proposer, alors, pour Madagascar ?

Depuis une dizaine d’années, j’avais suggéré la nécessité de procéder à la dynamisation et/ou la restructuration des pôles de développement régional qui constitue un excellent moyen devant permettre de contribuer à la réalisation des objectifs de développement humain, rapide et durable.

Ce concept de pôle de développement découle en fait de la prise en compte des côtés pragmatiques des théories développées par les économistes August Lösch, Jan Tinbergen et Albert Waterston se rapportant à la localisation spatiale des activités économiques et à l’exploitation optimale des potentialités d’une région.

Les propositions tirées de ces théories font ressortir que « créer un pôle de développement » signifie : localiser géographiquement l’implantation d’une ou plusieurs activités principales dans une région déterminée. Ces activités implantées conditionnent et impulsent directement ou indirectement diverses autres activités polarisatrices, sources de richesses, de revenus et d’emplois, conduisant, une fois qu’elles sont mises en œuvre de façon cohérente, à la réduction progressive des inégalités sociales.

Le choix de l’implantation de ces activités polarisatrices doit tenir compte :

  • de l’étude des potentialités physiques liées, en particulier, à la nature des sols et aux possibilités d’exploitation optimale de la main-d’œuvre et des richesses naturelles de la région ;
  • de la recherche de complémentarité et de synergie entre les activités développées dans les régions environnantes ;
  • de l’étude spatiale des infrastructures existantes afin de les renforcer et d’améliorer leur rôle en matière de circulation des personnes et des biens ainsi qu’en tant que vecteur de croissance ;
  • de la nécessité d’impulser une démarche progressive et itérative dans la mise en place de mécanismes et de structures adéquates de conception, de décision, de mise en œuvre, de suivi et de contrôle, impliquant la participation de l’ensemble des acteurs socio-économiques et des partenaires au développement, laquelle participation est fondamentale à l’efficience des activités entreprises ;
  • de l’adoption d’une attitude pragmatique consistant à rechercher les possibilités d’exploitation optimale des réelles possibilités d’une région au lieu, avant d’agir, d’essayer de trouver les solutions optimales aux principaux problèmes qui se posent à cette région ;
  • la construction des routes, à la réhabilitation d’autres infrastructures complémentaires, tels les barrages et systèmes d’irrigation, ainsi que les infrastructures en matière de télécommunication, d’électricité et d’adduction d’eau, ou des marchés et des greniers communautaires.

La création et/ou la dynamisation des pôles de développement favorisent l’utilisation des matériaux locaux et l’amélioration du cadre social et l’épanouissement humain grâce à la prise de mesures concrètes assurant le fonctionnement effectif des écoles et dispensaires ainsi que des pharmacies villageoises installées dans ces régions. Elles contribuent ainsi, à l’amélioration de l’accès de la population aux services sociaux de base dont notamment aux soins de santé primaire et aux médicaments essentiels, à l’éducation et aux loisirs grâce à la création de centres sanitaires, culturels et sportifs.

Bref, la création et/ou la dynamisation des pôles de développement s’inscrit dans l’élaboration et la mise en œuvre de Schémas Développement Régional (SDR) avec des programmes chronologiques cohérents d’actions complémentaires en matière de construction ou de réhabilitation d’urgence de routes qui favorisent les communications inter pôles de développement.

Ces pôles de développement constituent ainsi un vecteur puissant d’accélération de la croissance, un outil d’amélioration de l’allocation des ressources et un facteur de polarisation de la main d’œuvre contribuant, par ce fait, à la solution des problèmes récurrents de migration incontrôlée.

Faire des choix stratégiques d’actions consiste ainsi en choix judicieux des pôles de développement régional à dynamiser et/ou à restructurer, compte tenu des critères évoqués supra. Des exemples (comme Faratsiho et Bealalana) ont été proposés dans mes précédents ouvrages, mais il serait trop long de les redévelopper ici.

Les Conditions de succès

Les conditions de succès de la démarche à entreprendre impliquent, au niveau de toutes les Instances, l’augmentation de la capacité de planification stratégique et, en particulier, l’adoption d’une attitude prospective permettant aux responsables (à tous les niveaux, dont notamment les Chefs de Région) d’inscrire les solutions aux problèmes identifiés, dans une vision de long terme.

Mais de façon pragmatique cela nécessite tout d’abord la prise de mesures de stabilisation cohérentes et efficaces destinées à stopper le mal qui continue de provoquer des conséquences désastreuses sur l’ensemble des activités économiques et sociales, et partant sur la dégradation insupportable des conditions de vie de la grande majorité de la population.

Ces mesures d’urgence concernent entre autres :

  • La mise en place d’un système Juridique, juste, transparent, fiable, crédible et luttant sans merci contre la corruption ;
  • La mise en œuvre de mesures destinées à instaurer un climat d’apaisement politique et social et à accélérer la réconciliation nationale ;
  • La libéralisation des médias sous réserve du respect des règles de déontologie en la matière et la signature d’un pacte social engageant tous les acteurs politiques et autres du développement ;
  • La mise en place des structures et mécanismes chargés d’assurer un respect plus strict des Droits humains et l’initiation, dans les plus brefs délais, de façon réellement inclusive et consensuelle, d’un processus itératif visant la mise en place des fondamentaux d’un Etat fort et juste ;
  • La réalisation urgente des actions d’éducation civique et de culture de la participation citoyenne et de l’Intégrité, impliquant un changement de mentalité et de comportements de la part de tous les acteurs de la vie politique, économique et sociale et d’une manière générale, de tous les citoyens ;
  • Le rétablissement de la sécurité aussi bien en milieu urbain que rural afin de redonner confiance aux investisseurs et à l’ensemble des producteurs ;
  • L’amélioration des conditions de vie de la population, surtout les catégories les plus défavorisées et vulnérables, victimes des inondations et de la famine.

Rien de concret et de positif ne peut être obtenu dans toute action entreprise tant que persiste le climat délétère qui prévaut actuellement dans le pays.

Il faut cependant souligner la nécessité d’assurer la liaison entre l’urgence et le développement, c’est-à-dire, la nécessité d’assurer l’articulation logique entre les stratégies du court, moyen et long terme à partir de l’analyse approfondie des déterminants de la situation dans le passé et ce, afin de mieux comprendre le présent et de construire un futur meilleur désiré par tous. En d’autres termes les actions à entreprendre ne devront pas seulement être dictées par l’obligation de répondre à la dictature du court terme mais par la constante préoccupation de les inscrire dans une vision globale systémique et à long terme.

La plupart des grandes difficultés que l’on rencontre actuellement (déficit en matière d’infrastructures ; délestages ;surpeuplement de la capitale ; famine….) proviennent de la méconnaissance des recommandations, allant dans le sens précité, véhiculées lors de la rédaction du document « Madagascar, vision 2030 » par une trentaine d’Experts Malgaches pluridisciplinaires de haut niveau, dont je faisais partie, il y a une vingtaine d’années.

Pour renforcer ce qui est affirmé supra, il faut ajouter la nécessité de promouvoir le culte de l’excellence et de la discipline, associé au dynamisme, à la compétence et au sens du bien commun de la part des dirigeants ainsi qu’au degré élevé de civisme des administrés.

Ainsi il faudrait, par exemple, que tous les dirigeants pour mériter d’occuper des postes de haute responsabilité, soient pénétrés par l’obligation d’obtenir des résultats positifs et - être beaucoup plus en cela, des « Managers stratégiques » du développement qui n’excluent pas le fait qu’ils peuvent être en même temps, des politiciens au sens noble du terme.

Un point très important qu’il y a lieu aussi de souligner concerne la nécessité d’assurer la maitrise du mode opératoire c’est-à-dire la capacité à traduire en termes d’actions concrètes orientées vers des résultats palpables et vérifiables, la connaissance des itinéraires techniques, et ce, à partir des différentes études techniques qui ont été déjà entreprises dans différents domaines relatifs aux régions et qu’il suffit, bien souvent, de les compléter et/ou de les actualiser.

Des instruments comme la Gestion Axée sur des Résultats (GAR) pourraient donner en cela d’excellents résultats et j’ajouterais humblement que la mise en œuvre des différents documents (Politique Nationale de Développement ; Programme d’Urgence Présidentiel ; Politique Générale de l’Etat ; Axes Stratégiques du Programme Gouvernemental), gagnerait certainement en efficacité si l’on utilise de façon judicieuse ces instruments.

Raymond RAZAFINDRAKOTO
Ancien Économiste Principal du PNUD
Doyen des Ingénieurs Statisticiens Economistes
Malagasy

76 commentaires

Vos commentaires

  • 13 février 2015 à 09:45 | claude (#3141)

    La seule strategie que je retiens, c’est

    « La réalisation urgente des actions d’éducation civique et de culture de la participation citoyenne et de l’Intégrité, impliquant un changement de mentalité et de comportements de la part de tous les acteurs de la vie politique, économique et sociale et d’une manière générale, de tous les citoyens ; »

    « conception urgente » et « realisation durable » au lieu de « réalisation urgente »

    • 13 février 2015 à 09:47 | claude (#3141) répond à claude

      incluant toutes les classes d’educateurs (journalistes, politiciens, enseignants, artistes et leaders religieux)

    • 13 février 2015 à 09:49 | claude (#3141) répond à claude

      « pôles de développement régional » pas tout de suite :

      « Miangatra hono izany, ka mankarary fo » hoy ry zareo.

    • 13 février 2015 à 09:51 | claude (#3141) répond à claude

      action synergique et objectifs communs a definir d’urgence.

    • 13 février 2015 à 10:05 | Paulo Il leone (#6618) répond à claude

      ...Vous et vot’ copain qui a écrit l’article me copierez cent fois :
      « j’me la raconte grave... et c’est injuste d’en mettre plein la vue à la plèbe qui m’écoute bouche bée ! »
      MDR !!

      Vive l’indépendance !

    • 28 février 2015 à 07:30 | Leo Poor (#8847) répond à Paulo Il leone

      Bravo Paolo

  • 13 février 2015 à 10:00 | Paulo Il leone (#6618)

    Bigre ! Envoûtant... cet article !

    J’en suis bouche bée !! Cette proposition révolutionnaire de — tenez-vous bien — « dynamisation et/ou la restructuration des pôles de développement régional qui constitue un excellent moyen devant permettre de contribuer à la réalisation des objectifs de développement humain, rapide et durable » (SIC) (vous avez le droit reprendre votre souffle !!)— ne manquera pas d’emporter l’adhésion de tout un peuple qui attendait depuis longtemps qu’on lui montre la voie à suivre en des termes aussi vrais et clairs et avec cette formidable sincérité qui a fait la réputation des Malgaches dans le monde entier !

    Vive l’indépendance !

    • 13 février 2015 à 10:04 | claude (#3141) répond à Paulo Il leone

      honnetete oblige, ca aurait bien marche ailleurs.

  • 13 février 2015 à 10:56 | plus qu’hier et moins que demain (#6149)

    Assalaamo alaikoum

    C’est bien bon tout ça sauf que c’est de la théorie ou bien dans le langage courant c’est faisable sur table mais pas sur le terrain : C’est l’erreur des pseudos-élites GASYGASY (la manie de rendre complexe des idées simples).
    D’une façon simple, les exposés ci-dessus se résument en 2 points :
    - Faire un état des lieux de la situation du pays dans tous les domaines (financiers/administratif/gouvernance, etc..).
    - Exploiter au maximum les avantages comparatifs en interne (entre région) et par rapport à la mondialisation.

    • 13 février 2015 à 12:57 | Mihaino (#1437) répond à plus qu'hier et moins que demain

      Vous avez raison PQMD car toutes les théories sont bonnes à prendre si elles sont applicables et donnent de bons résultats dans la pratique ! En français facile pour mieux expliquer certaines théories , reconnaissons honnêtement, elles ne sont pas adaptables ni adéquates aux réalités de notre Pays !
      Je tiens enfin à souligner que MADAGASCAR possède un riche réservoir d’hommes & de femmes compétents qui osent écrire d’excellents articles voire de bons livres à lire et à étudier sérieusement . L’auteur de cet article et bien d’autres écrivains méritent respect et reconnaissance car ils laissent des œuvres et des études bien ficelées dans toutes nos bibliothèques !

    • 13 février 2015 à 13:22 | Paulo Il leone (#6618) répond à Mihaino

      hé bien si « l’auteur de l’article mérite respect ET reconnaissance », avec des cuistres de cet acabit on n’est pas sortis de l’auberge !

      Vive l’indépendance ! ...dans la m.er.de d’accord ... mais indépendants !

    • 13 février 2015 à 14:52 | Mihaino (#1437) répond à Paulo Il leone

      Ne soyez pas trop méchant quand même Paulo Il leone !

    • 13 février 2015 à 16:34 | Rakotoasitera Fidy (#2760) répond à plus qu'hier et moins que demain

      Et plus simple que cela : tu l’as pas encore trouvé ??? c’est louche ça !!

    • 14 février 2015 à 22:14 | Gilles (#8709) répond à Paulo Il leone

      Cher Paulo , ç est impressionnant de constater que la plupart des vazahas qui vivent ou ont vécus a Madagascar ont la même analyse sur ce pays . Quant on connait le potentiel de cette île ç est navrant de constater l état de cette dernière . Personnellement je suis en train de baisser les bras envers ce peuple , quant on entend le père Basile parlant avec éloge sur Ratsiraka ou Bokassa , il ne faut pas s étonner des résultats après l indépendance , vous vous amusez régulièrement a ironiser sur l incapacité de ce peuple a se prendre en charge , pour ma part je vais les laisser se débrouiller . Ce qui commence sérieusement a m irriter , ce sont les sommes phénoménales gaspillées pour ce pays , je pense que chez nous , il reste des problèmes a résoudre , et cet argent nous serait bien utile !! Donner du caviar a des cochons , quelle tristesse !!!!!

    • 17 février 2015 à 19:36 | Gérard (#7761) répond à Gilles

      diable, comme vous y allez
      donner du caviar au cochons !
      bien heureusement, vos insultes vous salissent bien plus que ceux auxquels vous les destinez
      les vazahas dont vous parlez et auquel le cours de l’ariary offre une vie si comfortable, un tel pouvoir d’achat, peuvent ils imaginer que leur indéniable avantage économique ne préjuge en rien d’une quelconque supériorité intellectuelle
      Je suis toujours surpris de voir que dés qu’un Malgache tente d’exprimer quelque idée on le qualifie d’intellectuel creux.
      dés qu’un autre réussit un peu dans les affaires on le traite de Malfrat
      certes tout n’est pas parfait ici, mais, chers compatriotes, ne croyez vous pas qu’ un peu de retenue siérait aux VIP que vous croyez être devenus par la magie du différentiel économique Nord Sud

    • 18 février 2015 à 13:35 | DIPLOMAT (#846) répond à plus qu'hier et moins que demain

      Et je rajouterai :

      Inculquer la culture de résultat et la promotion par la réussite.

    • 20 février 2015 à 12:12 | Jipo (#4988) répond à plus qu'hier et moins que demain

      Tiens on ne vous a pas lu hier ?
      l’ isalm c ’est aussi ça : http://sendvid.com/embed/yhuhmew5
      Quant à l’ auteur de l’ article, :YA + K
      Théorie sans partique ne sont que ruine de la Nation, le devoir de résultat est sous nos yeux : mission accomplie

    • 20 février 2015 à 12:58 | tsimahafotsy (#6734) répond à Gérard

      / De la nécessité de rester correct /
      Merci Gérard,
      Quand je lis les commentaires de certains vazaha sur ce forum, il m’arrive de douter du soi-disant savoir-vivre à la française !
      Et je ne suis plus surpris quand les touristes qui visitent la France classent les Français parmi les plus arrogants du monde !

  • 13 février 2015 à 11:04 | olivier (#7062)

    « La plupart des grandes difficultés que l’on rencontre actuellement (déficit en matière d’infrastructures ; délestages ;surpeuplement de la capitale ; famine….) proviennent de la méconnaissance des recommandations, allant dans le sens précité, véhiculées lors de la rédaction du document « Madagascar, vision 2030 » par une trentaine d’Experts Malgaches pluridisciplinaires de haut niveau, dont je faisais partie, il y a une vingtaine d’années. »

    MAIS
    - nul doute que tout va changer après cet article !
    - ne parlons pas de la vingtaine d’années qui a précédé la vingtaine d’années citée dans l’article !
    - Nous espérons tous un documents « Madagascar, vision 2060 », en URGENCE
    - Les « experts de haut niveau » ne manqueront pas de nous éblouir, une fois de plus, par l’exposer de leurs brillants résultats...

    MERCI

    LOL

    • 13 février 2015 à 12:44 | Paulo Il leone (#6618) répond à olivier

      ça va bouleverser les lignes... surtout si c’est rédigé dans le style intimidant et à la phraséologie ampoulée du catalogue de recommandations du visionnaire Raymond !

      Madagascar a un formidable talent !

      Demain, on aura des trains suspendus qui sillonneront le ciel de la capitale, du pétrole qui coulera à flot dans le jardin de chaque chaumière, et la poule au pot tous les dimanches ... après le culte ça va de soi !

      Vive l’indépendance !

    • 13 février 2015 à 16:19 | olivier (#7062) répond à Paulo Il leone

      Allez, encore une pour le plaisir :

      "Ces mesures d’urgence concernent entre autres :
      La mise en place d’un système Juridique, juste, transparent, fiable, crédible et luttant sans merci contre la corruption "

      Mais, bon sang... personne n’y avait pensé auparavant !

      EUREKA !

      Y a pas a dire,il y a vraiment un sacré potentiel ici !

      LOL

    • 13 février 2015 à 16:36 | Rakotoasitera Fidy (#2760) répond à Paulo Il leone

      Là Polo tu verses dans la débilité !

    • 13 février 2015 à 17:27 | Paulo Il leone (#6618) répond à Rakotoasitera Fidy

      Détrompez-vous !
      Je n’ai fait que reprendre verbatim différentes « propositions » (j’allais qd même pas écrire différentes « idées » !) lues ici et là dans des articles publiés sur ce site au cours des derniers mois !
      Quand je vous dis que Madagascar a un formidable talent...!

      sans rancune !

    • 13 février 2015 à 17:33 | Paulo Il leone (#6618) répond à Paulo Il leone

      ...à part la poule au pot ;
      ça c’est une proposition que m’a inspiré le récit des grands chantiers d’Henri IV pour redresser la France après les guerres de religion !

    • 13 février 2015 à 17:41 | Paulo Il leone (#6618) répond à olivier

      Il faut laisser du temps au temps (le temps géologique) !
      En attendant... il fait faire un culte !

    • 15 février 2015 à 00:27 | MAHITSITENY (#8793) répond à Rakotoasitera Fidy

      Ne vous en faîtes pas !!!!

      Un « débile » reste toujours comme tel !!!

      « ARAHO @ HADALANY NY ADALA FA RAHA TSY IZANY IZY MISEHO HO HENDRY !!! »

    • 15 février 2015 à 01:42 | Gilles (#8709) répond à Paulo Il leone

      Paulo , Olivier , que faites vous du Tgv reliant Diégo a Tuléar pour la fin de cette année !!!! Mdrrrrr

    • 15 février 2015 à 14:08 | olivier (#7062) répond à Gilles

      Fils de cheminot, j’ai toujours adoré les voyages en train !

      LOL
       :)

  • 13 février 2015 à 12:37 | Saint-Jo (#8511)

    Y aurait-il dans ce pays
    - trop d’intello baignant dans des stériles théories et se tenant superbement loin des choses pratiques et terre-à-terre ?
    - mais un nombre insignifiant de citoyens doté d’un esprit pragmatique ?

    Il est vrai que le gasy est une personne DES paroles. ça palabre ! et ça palabre !
    Mais quand nos responsables politiques, administratifs, économiques et sociaux deviendront-ils enfin des personnes DE parole et surtout d’action ?

    Je crains que nous attendrons encore longtemps-longtemps.

    • 13 février 2015 à 12:55 | Paulo Il leone (#6618) répond à Saint-Jo

      La réponse à toutes vos questions est ... OUI

    • 13 février 2015 à 13:17 | claude (#3141) répond à Saint-Jo

      d’ou l’interet de l’education.

  • 13 février 2015 à 12:48 | metalikely (#8806)

    Je ne suis pas d’accord avec votre article. L’erreur des pays en voie de développement depuis toujours, c’est d’orienter directement le développement par l’économie. Or c’est un concept purement capitaliste qui est très pénalisant pour la population. En effet, pour qu’une nation se développe, il est d’abord nécessaire et primordial que sa population active soit en mesure de produire. Or, on ne peut pas se produire tant qu’on n’a pas les moyens de base. D’ailleurs, on peut vérifier cette hypothèse par le concept du pyramide de Maslow. Actuellement la plupart de la population active malgache est dans une précarité importante et dans une insécurité profonde (alimentaire, sécurité au sens du vandalisme, dahalo, etc, ...)

    C’est pourquoi, il faut d’abord leur donner la capacité de produire décemment. Cela veut dire, par des mesures sociales de base (sécurité alimentaire, santé, sécurité physique) d’abord avant de démarrer les vraies activités économique. Quand, un père de famille sort de sa maison tranquillement pour aller travailler en sachant que ses enfants sont en bonne santé et qu’il peut travailler tard dans la nuit sans craindre pour sa sécurité physique et celle de sa famille. A partir de là, il peut commencer à réfléchir à l’avenir, produire plus et travailler plus efficacement.

    Ma conclusion est donc que le développement de notre nation doit d’abord passer par un grand effort social avant le développement par l’économie.

    Bonne continuation à toutes et à tous.

  • 13 février 2015 à 13:32 | tsimahafotsy (#6734)

    Question à Monsieur Raymond RAZAFINDRAKOTO , Ancien Économiste Principal du PNUD , Doyen des Ingénieurs Statisticiens Economistes Malagasy,
    Où étiez-vous jusqu’à maintenant et pourquoi n’avez-vous pas appliqué vos théories à Madagascar avec les dirigeants d’avant ?
    Aujourd’hui, vous devriez être le Jacques Attali de Rajaonarimampianina.
    Et qui a dit ? « vision sans action n’est qu’hallucination »

    • 13 février 2015 à 16:47 | Rakotoasitera Fidy (#2760) répond à tsimahafotsy

      Sans le PNUD , Madagasikara serait au fond du gouffre actuellement

    • 13 février 2015 à 16:56 | Rakotoasitera Fidy (#2760) répond à Rakotoasitera Fidy

      D’ailleurs à ce propos il est bon de rappeler le ’discours’ d’un premier ministre
      appelé Tantely Andrianarivo , à l’assemblée nationale

      Pendant deux heures il a énumèré le programme du pnud

  • 13 février 2015 à 15:03 | Isandra (#7070)

    Avant d’opter une stratégie de développement,…nous devrions bien cerner d’abord quels sont les facteurs lesquels sont les freins de notre développement,…car aucune stratégie n’est efficace, tant que ces facteurs ne seront pas endigués.La bonne question est Comment y parvenir.

    Les six facteurs principaux sont :

    1°La faillite des politiques
    2°Le marché de consommateurs
    3°La négligence de l’agriculture
    4°L’inadéquation du système éducatif
    5°L’instabilité sociopolitique
    6°La corruption

  • 13 février 2015 à 15:11 | Turping (#1235)

    Raymond Razafindrakoto ,
    - Ne cherchez pas loin par rapport à votre texte ,les solutions existent par contre la volonté réelle collective est absente depuis le sommet de l’état .
    - La problématique de Madagascar avec le pouvoir autoritaire ,de l’absolutisme ,népotisme ,....tous les pouvoirs confondus se limitent sur le cercle bien restreint du centralisme étatique et leurs intérêts uniquement .
    - Le contre exemple plausible pour sortir du système colonial et du néocolonialisme trempé avec les gabégies de nos politicards ,la corruption ,.... le non avancement s’explique par le décalage entre les dirigeants et le peuple tout simplement.
    - L’absence des sociétés civiles ,du pouvoir public fort s’explique par l’absence des institutions fortes car tout le monde est tombé dans le piège en pensant et en attendant que toutes les résolutions devraient tomber du ciel en provenance du pouvoir corrompu où leurs motivations avant tout c’est d’assouvir à leurs intérêts personnels ,les conflits d’intérêts ,se remplir les poches .
    - Par ailleurs ,en parlant du pouvoir décentralisé ,déconcentré ,les collectivités territoriales ,les fokontany ,les fokonolona ont un grand rôle majeur quant à l’agissement ,l’entretien de leur commune respective ,(par exemple dans l’entretien de l’état de route ,voire construction ) que d’attendre les aides de l’état , d’1kg riz ,chaque fois q’un désastre survient pour combler la désolation .
    - La vie communale ,régionale ,les malgaches ,chaque citoyen devrait être l’acteur majeur . L’état devrait jouer le rôle de précurseurs ,promoteur dans cette histoire . Les opérateurs économiques malgaches ,l’ONG du genre HAFARI ,.....ont aussi leur rôle majeur à jouer dans la distribution des terres arables aux malgaches ,de faire des cultures de qualité que d’attendre ,un opérateur chinois ou Coréen pour cultiver des plantes issues de l’OGM (organisme génétiquement modifié ) avec les pesticides ,etc....
    - Assurer l’autossiffisance alimentaire avant d’exporter dans le biut de réduire les aides ,les endettement.
    - C’est un des choix stratégique Monsieur Razafindrakoto en mobilisant le peuple comme le premier acteur de leur avenir , la solidarité et cohésion sociale ,le firaisan-kina .Etant un ferveur du président feu Ratsimandrava mort assassiné en 1975 ,si j’étais élu à la place du président actuel j’aurais adopté la stratégie su r le « fokonolona » du rapprochement davantage du pouvoir étatique aux « vahoaka » pour répondre à leur besoin que d’adopter la politique de la soumission où la puissance financière étrangère qui vous s.odomise à leur convenance à la place de la souveraineté nationale .

    • 13 février 2015 à 15:20 | Turping (#1235) répond à Turping

      Lire / :les endettements .

    • 13 février 2015 à 15:33 | Turping (#1235) répond à Turping

      Etant un fervent au lieu de ferveur .

    • 13 février 2015 à 18:59 | Paulo Il leone (#6618) répond à Turping

      la clé du problème est contenue dans cette seule phrase (le reste c’est du blabla charabia insipide jargon technique pour se mettre en valeur à peu de frais) ; je cite :
      « ...impliquant un changement de mentalité et de comportements de la part de tous les acteurs de la vie politique, économique et sociale et d’une manière générale, de tous les citoyens. »

      Et c’est bien pour ça que c’est pas demain la vielle que ça va changer à Dago !

    • 14 février 2015 à 00:53 | Turping (#1235) répond à Paulo Il leone

      - Le changement de mentalité l’ami c’est le changement incluant le dépassement de la mentalité colonisée,de l’acculturation ,d’assisté en vue de restaurer les vrais retours aux sources ,valeurs perdues pendant et après la colonisation.C’est ce qu’on appelle la restauration du patrimoine culturel perdu , l’adoption de la « soatoavina » ,le firaisan-kina à la malgache .
      - Si vous lisez bien mon post « la restauration d’une société civile forte » ,du pouvoir public inclut l’implication de tous les acteurs sociaux . Justement ,l’aboutissement à ce stade permettra ce pays de s’en sortir .

    • 14 février 2015 à 11:16 | olivier (#7062) répond à Turping

      Mais Tout a fait Sieur Turping.

      Nous attendons que vous et vos amis passiez de la parole aux actes, afin de mieux nous montrer, par l’exemple, le sérieux de vos propositions.

      Cependant, le fait que vous fassiez référence sans arrêt à 1975 me laisse pessimiste quant à vos chances de réussites...
      En 40 ans, vos idées ne semblent pas avoir eu d’impact significatif sur la société Malgache...Du moins celle que je connais.

      Qui vivra verra !

      OR

    • 14 février 2015 à 15:01 | Turping (#1235) répond à olivier

      Sieur Olivier ,
      - De 1960 à 1972 Madagascar était sous tutelle ,malgré l’indépendance octroyée .La transition sous le Gl Ramanantsoa de 1972 jusqu’au 05février 1975 était un événement marquant suivi du transfert et de la prise du plein pouvoir transmis au feu Colonel Ratsimandrava assassiné 6jours après ,le 11Fév 1975 .Ma référence de 1975 s’arrêta à ce jour de l’assassinat où le programme introduit était parti en cacahuète.
      - L’échec que ce pays subit fait partie du non renouvellement du programme qui soit adaptable pour dévélopper Madagascar .
      - En fait depuis le 12 Fév 1975 Madagascar n’a pas eu de vrai programme de dévéloppement basé sur la décentralisation ,de l’urbanisation ,de socio-économique se reposant sur le « fokonolona » partant du peuple .
      - Le Général Ramanantsoa ,un bi-national connaissait bien la France car il avait servi la France jusqu’au grade de Colonel .De même son poulain connaissait bien la France pour mettre une politique sociale qui soit adaptable à Madagascar suivie du patriotisme .
      - Mon regret ,ce de voir le manquement et l’inapplication d’une politique qui remonte à 40ans en arrière . Les 3années de la transition Ramanantsoa était une bonne transition pour redresser le cap et prendre le destin d’un pays en main .Hélas ,les intérêts mafieux ,financiers et économiques l’ont emporté face au changement .
      - Certes ,vous avez raison quant à l’optisme d’une vraie réussite car les dégâts se sont cumulés et énormes .2 à 3 générations ont été sacrifiées depuis .Même la mentalité a été très dégradées due à la mutation et délétion ainsi engendrées pour espérer les vraies transformations sur de bonnes voies .

    • 14 février 2015 à 15:15 | Turping (#1235) répond à olivier

      Lire /:mentalité dégradée .
      - Quant à la contribution au lieu de palabrer ,il y a toujours des manières participatives pour démontrer indirectectement son patriotisme dans les actions (entraides ,créations d’emplois ) .Tant qu’on n’est pas à la manette d’un poste clé gouvernemental ,on ne peut pas tout faire .Evoquer ses idées démontre ses intentions dans l’espérance d’un vrai changement sociétal en étudiant les situations et les démarches à prendre .
      - Un économiste selon ses choix vous a démontré les aspects théoriques sans que les côtés pratiques ne soient réellement mis en oeuvre . C’est dommage !

    • 14 février 2015 à 15:34 | olivier (#7062) répond à Turping

      si le sieur Turping dit que « j ’ai raison »...

      Alors rien ne va plus !

       :)

    • 14 février 2015 à 22:08 | Turping (#1235) répond à olivier

      Sieur Olivier,
      - Ne déformez pas mes propos « une raison » que je vous accorde quant à l’optimisme de voir la situation évoluer,changer rapidement dans une courte durée après 40années d’èrrements politiques et de destructions .Votre scepticisme dans l’état actuel des choses tient débout dans l’attente du vrai changement qui ne sera pour demain.
      - Si vous voulez creuser bien l’historique de Madagascar depuis l’événement de 1972 à 1975 ,vos séjours à Madagascar depuis 20 à 22ans n’existent pas toutes les situations de quoi se poser réellement les problématiques du fonds qui méritent d’être soulevées .
      - Tout est possible pour Madagascar à conditions de remettre la pendule à l’heure et de suivre la voie qui permettrait sur la bonne voie .
      Voici un lien : remarquez qu’il a 43 ans ,les Minsitres étaient au nombre de 10 seulement .Les brébis galeuses ,y en a eu surtout depuis la révolution socialiste décalée !
      http://rob-histo.e-monsite.com/pages/histoire-de-madagascar/republique-provisoire-transition/general-gabriel-ramanantsoa.html .Bonne lecture !le « cépamafotisme » ne devrait avoir eu lieu s’il n’y avit pas eu lieu des incidents,des conflits d’intérêts politiques.
      Logiquement Madgascar mériterait beaucoup mieux que son état actuel .

    • 14 février 2015 à 22:10 | Turping (#1235) répond à Turping

      Lire : séjours de 20 à 22ans n’expliquent pas....

    • 15 février 2015 à 12:55 | olivier (#7062) répond à Turping

      Merci Pour le lien Sieur Turping.

      Je cite :

      "- une économie qui périclitait sous le poids de la domination trop flagrante des intérêts étrangers, et dont la croissance, déjà largement absorbée par une démographie galopante, ne profitait qu’à une minorité au détriment de la grande masse ;

      - un climat politique qui ne cessait de se détériorer ;

      - un système d’enseignement qui se révélait inadapté aux réalités et aux besoins du pays au point de donner une dimension encore plus inquiétante aux problèmes du chômage et du sous-emploi ;

      - un fossé qui s’élargissait dangereusement entre les nantis et les déshérités, entre les villes et les campagnes ;« L’ironie dans tout cela, c’est que cette description du » MADAGASCAR de 1972" correspond point par point a ce qui est décrit en 2015..

      A la différence prêt que les colons d’antan ont été remplacés par des colons gasy...qui eux mêmes cherchent à se defosser de leurs responsabilités en accusant les autres..
      je connais Beaucoup de « colons gasy »... Ces gens qui ont hérité de terres, d’immeubles ( etc..), au départ des Francais...
      Des gens qui manipulent les foules, par voie de presse ou par des actions de terrains grotesques...

      Le « cépamafotissme », cher Turping, c’est le grin de sel qui empêche toute évolution..

      Tant qu’il y aura un bouc émissaire, tant qu’il y aura une « bonne excuse pour justifier l’injustifiable »...alors il n’y aura pas de vrai solution..

      Le jour ou Turping me dira « tout est de notre faute, agissons »...et qu’il entraînera avec lui des gens, alors là oui je pourrai avoir confiance dans l’avenir de ce pays..

      OR

      PS : j’éprouve de l’admiration pour ces « grands hommes » tels que Ramananntsoa..
      Pas mal de gens sur ce Forum sont des « vieux »...des gens qui vivent encore en 1975, et qui n’ont pas compris que leur pays s’était enfoncé plus bas que ce qu’ils imaginent..
      les pauvres.. quel choc !

    • 15 février 2015 à 16:03 | Turping (#1235) répond à olivier

      Olivier,
      - On ne peut pas dédouaner ni rinfliger les boucs émissaires uniquement aux colons français ,colons malgaches (aristocraties ),les minoritaires qui ont tiré les ficelles .....voyez-vous ,je ne désigne uniquement un fautif .La politique de la françafrique ne culpabilise pas tous les français ni la France mais plutôt sa politique en Afrique en général .On pouvait parler de conflits d’intérêts ,une des raison qui a fait chuter Tsiranana au pouvoir lors de la manifestation estudiandine de Mai 1972 ,.
      - Suite à cet événement ,le Gl Ramanantsoa et son équipe a voulu instaurer ,les reformes adaptables à la situation économique malgache ,basant sur le « fokonolona » .Une reforme qui a tourné au vinaigre ,suite à l’événement du 11 Fév 1975 (l’assassinat de Ratsimandrava )créant des mendiants , de l’appauvrissement et de corruption au lieu de trouver un équilibre bien placé avec la France et les autres suite à la nationalisation du système étatique ,.....une révolution socialiste qui a mit le pays dans les gouffres créant des conflits d’intérêts au pouvoir ( la symptomatologie ) du nationalisme mal placé ,qu’il faudrait corriger .
      - Voici quelques explication de celui qui est arrivé au pouvoir après le drame du 11Fév 1975 ,où 40 années après le pays ne se relève pas .

      “QU’EST-CE QUE C’EST QUE LE PEUPLE ?”depuis la version de l’avènement de la révolution socialiste au pouvoir !

      - C’est à cette époque qu’une rumeur dérangeante commence à circuler dans les deux capitales : Ratsiraka est fou. En 1971, M. Ali, consul de Madagascar, rapportait à ses visiteurs que tous les matins, l’attaché militaire faisait les cent pas durant vingt minutes devant la glace qui ornait l’une des portes de la salle des pas perdus de l’ambassade parisienne.
      Interrogé sur ce comportement, le militaire expliquait qu’il devait améliorer son maintien car il allait devenir président de la République. Le consul se moqua alors de lui en rétorquant que le peuple ne supporterait pas longtemps un président “méchant, jaloux et menteur”. Toujours selon le consul, Ratsiraka se serait alors exclamé : “Le peuple, qu’est-ce que c’est que le peuple ? S’il n’est pas d’accord, on le tue !”
      Aujourd’hui, le déséquilibre mental dont souffre depuis longtemps l’“Amiral” est de notoriété publique, en France comme à Madagascar. Certaines photos le prouvent de manière flagrante. Il ajoute la paranoïa, la mythomanie et la mégalomanie à la schizophrénie. D’autres membres de sa famille ne sont pas exempts de cette propension à la folie (son jeune frère Jean-Baptiste est mort fou en 1989). Aujourd’hui, Ratsiraka est régulièrement suivi par une sommité française qui fait plusieurs fois par an le voyage entre Paris et la Grande Ile. Cette folie de plus en plus avérée n’entrave pas ses ambitions de carrière : en 1972, il est nommé ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement militaire Ramanantsoa, qui a fait chuter Tsiranana, le père de l’Indépendance.
      Auprès des autorités françaises, l’épisode Billecoq vient alors à point nommé pour accréditer la rumeur de déséquilibre mental. Le jeune ministre a dilapidé auprès des Français une bonne partie du capital de confiance et de sympathie que lui auraient assuré son passé et ses relations militaires. Une bonne partie, mais pas tout... La suite de sa carrière le prouvera.
      Toujours est-il qu’en 1972, le Quai d’Orsay demande sa tête à Ramanantsoa, qui refuse. La rumeur veut qu’à cette époque, les services secrets français auraient même tenté de le compromettre dans une affaire de mœurs. L’animosité envers les Français - celle de Ratsiraka mais aussi celle de toutes les élites politiques et militaires - est alors à son comble dans la Grande Ile, qui va dériver nettement vers l’Est. Tout un peuple va sombrer - et pour longtemps - avec l’“Amiral” et ses coups de folie.
      En juin 1972, Madagascar reconnaît la Chine populaire ; en 1973, la réforme du Code des investissements qui prévoit à terme la prédominance du secteur public inquiète beaucoup les investisseurs, essentiellement français. La fuite des capitaux bat son plein, le gouvernement rétablit le contrôle des changes. Madagascar quitte la zone franc et de nouveaux accords de coopération sont signés avec la France, beaucoup moins favorables que les précédents pour cette dernière. Mais ils existent : la France officielle n’a jamais été mise à la porte de Madagascar. Les Français (et les Réunionnais), en revanche...
      Des mesures nettement marxistes, pour l’essentiel largement impulsées par Didier Ratsiraka, sont alors appliquées. Mais elles ne suffisent pas aux extrémistes : ils jugent le gouvernement “bourgeois”. Le pays est en pleine déliquescence, la grande majorité des capitaux étrangers a fui, les seuls Vazaha qui osent rester sont ceux qui ont investi autre chose que de l’argent à Madagascar : leur vie entière et celle de leurs familles.
      “La guerre civile menaçait”, dira plus tard Ratsiraka. Février 1975, le général Ramanantsoa cède le pouvoir au colonel Ratsimandrava. Ratsiraka refuse de participer à ce gouvernement. Cinq jours plus tard, le colonel-président est assassiné en pleine rue à Tananarive. Les hypothèses concernant ce crime sont nombreuses : la colère des hauts fonctionnaires et de hautes personnalités, dont Ratsimandrava avait dénoncé la corruption dans l’affaire de la Compagnie marseillaise de Madagascar, l’un des trois “caïmans” qui avaient mis le pays en coupe réglée ? Celle des milieux d’affaires, justement ? Le fait que le nouveau chef de l’État était “merina mainty” (c’est-à-dire de basse caste), ce qui ne plaisait pas aux hautes castes merina ? Et pourquoi ne pas répéter ici l’une des phrases préférées de Ratsiraka : “A qui profite le crime ?”
      Toujours est-il qu’après quatre mois de Directoire militaire, ce dernier porte le ministre des Affaires étrangères à la tête de l’État (12 avril 1975). Le 15 juin naît la République démocratique de Madagascar. La vengeance du petit Didier envers la France et les Français va commencer. Du moins ceux qu’il hait, c’est-à-dire l’État, les affairistes et les “colons”, car les militaires, malgré l’éviction de leurs bases militaires de Diégo-Suarez et d’Ivato (Tananarive), sauront toujours garder une petite porte ouverte au palais présidentiel.
      (à suivre...)
      - Un nationaliste qui prétendait faire les reformes en haissant la France ,les Merina ,la plupart de ses compatriotes ....pourtant c’était la folie totale qui se cachait derrière tout cela comparée au nationalisme modéré ,équilibré introduit par le feu Ratsimandrava cautionné par son prédécesseur !

    • 19 février 2015 à 18:38 | Rakotomihaina (#4689) répond à Turping

      Turping, j’ai du plaisir à vous lire et approuve vôtre point de vue.

      Seule une révolution sanglante systématique et sans merci pour vider Madagascar de toutes ses poubelles humaines malgaches et étrangères pourra remettre les pendules à l’heure. Mais le malgache est trop pacifique.

    • 20 février 2015 à 18:37 | Jipo (#4988) répond à Turping

      Merci pour le vaccin, dommage que la majorité de vos auditeurs soient aussi sourd qu’ un mur .

  • 13 février 2015 à 15:35 | plus qu’hier et moins que demain (#6149)

    Pour faire l’état des lieux et exploiter les avantages comparatifs, un pays a besoin des organisations politiques mais pas des partis politiques car ces derniers sous-entendent les idées de division, d’exclusion et de partage de gâteaux (PSD/AREMA/UNDD/TIM/HVM) tandis que les premières font références à des expertises dans tous les domaines prêtes à prendre en main la gestion d’une cité (définition de la politique) voire par extension d’un pays.
    Ces expertises multisectorielles combinées avec une aptitude à prendre en main la gestion d’une citée voire d’un pays différencient les organisations politiques des associations, des ONG et des divers groupements d’intérêts publics.

    • 13 février 2015 à 16:50 | Rakotoasitera Fidy (#2760) répond à plus qu'hier et moins que demain

      Lako omet de citer le TGVMAPAR .. certainement par inadvertance

      N’est ce pas Lako ??

    • 13 février 2015 à 17:46 | plus qu’hier et moins que demain (#6149) répond à Rakotoasitera Fidy

      Car cette organisation politique n’a jamais exercé le pouvoir unilatéralement donc elle n’a fait ni division ni exclusion ni partage de gâteaux ou siège à ses adhérents : La transition que son mentor a dirigé était inclusive du gouvernement aux CT en passant par les CST.

      Votre absence durant ce cours laps est justifié certainement par la course au siège dans le gouvernement JR : Est- ce que vous avez eu au moins un entretien ?

    • 13 février 2015 à 18:05 | Rakotoasitera Fidy (#2760) répond à plus qu'hier et moins que demain

      Sans blague ??

      Mais c’est vrai que pour un lalimanga : renier à tous ces agapes ...

      CT ... CST ... ? pouaah !! vous connaissez certainement la chanson : sauras tu passer ceci cecidéra sauras tu passer ceci sans te tromper ?

      C’est quand mème désolant qu’un homme de votre trempe n’arrive point à se défaire d’un apondra very

      Ou alors y aurait t’il un lien « secret » qui vous attache à cette famille ?

      Lako , au point ou en sont les choses il n’est point déshonorant d’avouer le montant des sommes que vous avez perçues pendant cette transition ??

    • 13 février 2015 à 18:45 | plus qu’hier et moins que demain (#6149) répond à Rakotoasitera Fidy

      C’est plus au nom de ce qu’il a fait pour le pays de 2007 à 2013 par son courage et à son âge et ensuite par honnêteté intellectuelle bien sûr.

  • 13 février 2015 à 16:47 | DIPLOMAT (#846)

    Cher Professeur ,

    L’article est fort intéressant, et un cours d’économie est toujours très instructif.

    Par contre que concernant notre pays , « affirmer que l’on a toujours priorisé l’Économie, au détriment du Social et qu’il est maintenant indispensable de faire beaucoup plus du Social et peut-être un peu moins d’Économie » j’aimerai bien savoir : quel homme politique aurait seulement eu ce type de déclaration ou mieux encore ai eu à penser à notre économie d’une manière sèrieuse, ou du social au détriment de l’économie ? Parler de Social à M/car , me fait aussi doucement sourire.
    Depuis 6 ans, en dehors de 2 hopitaux financés par étrangers qu’a fait dans le social la HAT ? Et Hery ? Qu’a t-il fait pour l’economie, de concret ?

    • 13 février 2015 à 17:29 | Rakotoasitera Fidy (#2760) répond à DIPLOMAT

      Ca ne vous a pas échappé DIPLOMAT que c’est un programme à long terme

      (Madagascar 2030 conçu il y a vingt ans)

      Hors la constitution et le quinquénat obligent les tenants du pouvoir à speeder

      Comme vous l’avez souligné cela fait déjà un an que Hery est au pouvoir et je

      vais certainement enerver quand je dis que cela tient du miracle qu’il soit encore là

      Le peu d’expérience que j’ai eue à Madagasikara , cela fait plus de vingt ans
      que c’est extremement difficile pour les dirigeants malagasy de mettre en oeuvre une politique économique digne de ce nom

      Pour les simples raisons suivantes

      La première année : il faut trouver les financements
      La deuxième année : il faut penser aux élections
      La troisième année : Enfin on va tenter quelque chose
      La quatrième année : rappel général des troupes en vue des présidentielles
      La cinquième année : tournée de propagandes dans tout Madagasikara

      Et rebelote , et encore si l’on a pris soin de prendre le bon waggon

      Vous comprenez pourquoi il faut changer de paradigme ??

  • 13 février 2015 à 18:23 | Isambilo (#4541)

    Voilà pourquoi le PNUD n’aboutit à rien.
    L’auteur ne fait que reprendre des clichés archi-connus.

    • 15 février 2015 à 10:07 | jansi (#6474) répond à Isambilo

      Archi connu ou non, l’essentiel est de voir si la démarche proposée par Mr Razafindrakoto est adaptée ou non et réalisable ou non.
      La mentalité consistant à dégager d’un revers de la main le fruit d’une longue réflexion d’un homme pour trouver une voie de sortie de cette situation catastrophique du pays , cette mentalité est finallement nuisible, d’autant plus qu’aucune autre solution alternative tout aussi murie n’est meme pas avancée.

      IL faudrait que les critiques anlysent point par point les propositions et la démarche de Mr Razafindrakoto. Le débat n’en sera que plus enrichi et plus utile.

  • 13 février 2015 à 18:32 | Rakotoasitera Fidy (#2760)

    Trente dans la vie d’une nation : c’est rien du tout

    La Chine a mis combien de temps pour arriver là ou elle est : et cela sous un régime communiste dictatorial !!

    Ce que propose Monsieur Raymond Razafindrakoto n’est que le « contenu »

    Le « contenant » je l’ai exposé plusieurs fois ici : changer de paradigme

    Tous les experts qui se respectent sont tous d’accord pour affirmer qu’il faut
    au moins trente d’efforts continus pour aboutir à « quelque chose »

    • 13 février 2015 à 21:52 | Paulo Il leone (#6618) répond à Rakotoasitera Fidy

      ...et combien de siècles « d’indépendance » ?

    • 13 février 2015 à 22:03 | Rakotoasitera Fidy (#2760) répond à Paulo Il leone

      Si vous vous complaisez dans le KK , comme vous le dites , libre à vous

      Il y a d’autres voies pour sortir Madagasikara de cette misère

    • 14 février 2015 à 00:55 | rayyol (#110) répond à Rakotoasitera Fidy

      Il y a des facons de sauver ce pays mais i faut commencer par eliminer tout ce qui fait obstacle La solution est a la tete tout commence par elle .Tant que cette pourriture qui represente le peuple malgache va etre dans le chemin rien ne se fera .
      Il faut d abord un plan et une volonte Pour le moment ce gouvernement est prit en otage par ces pourris que sont les deputes
      Il n a pas la capacite de reformer et s il le fait il le fait par interet pour survivre et ne pas perdre leur avantages
      Il faut en arriver a la conclusion qu une democratie a l occidentale ne peut fonctionner ici et que la constitution constitue plutôt un obstacle .

      Personne n a de plan de developpement ce n est qu un pot pourri d interet personnel que tous s acharnent a defendre. Pas de solution constructive Pas d effort collectif Tout n est qu egoisme Et dans toute cette pagaille les rats ont beau jeu.Quand la tete est pourrie qu esperer vous du reste

    • 20 février 2015 à 12:48 | tsimahafotsy (#6734) répond à Paulo Il leone

      Combien de siècles avez-vous mis entre la révolution de 1789 et la 5° République « démocratique » de De Gaulle ?

  • 14 février 2015 à 13:17 | jansi (#6474)

    Cela me fait plaisir de lire et de relire cet article qui nous change de certains posts d’individus sur ce forum que je qualifie de anti-intellectuels.
    On semble oublier qu’il y a un partage des roles indispensable pour construire. Ceux qui reflechissent, conçoivent et proposent des voies et orientations comme cet excellent Razafindrakoto. Et d’un autre coté, il y a ceux qui ont beaucoup plus de talents dans la réalisation de projets et programmes comme beaucoup dingenieurs en tous genres.
    Les deux sont complémentaires.

    Mr Razafindrakoto a eu le merite d’exprimer des idées et de proposer des choix stratégiques. C’est non seulement rare de lire cela mais tres utile pour sortir des simples critiques et ironies steriles dont ont l’habitude la plupart des forumistes de MT.

    Je suis d’accord avec cette politique des poles de développement qui va d’ailleurs dans le sens de développement du marché interieur que j’avais toujours, avec dautres amis, proné. Par exemple, dans un pole de deéveloppement à dominante minière ou petrole , il y a lieu de favoriser des activités de première transformation (raffinage par exemple) créant une valeur ajoutée dans le pole de développement en question et bien sur pour le pays, au lieu d’exporter a tout va des produits bruts comme cela se fait actuellement.

    Cette démarche des poles de développement alliée à une programme soutenu de constructions de routes sera des plus benefiques pour le développement d’un marché intérieur durable.
    Dans le temps, il y a eu des poles de développement à vocation agricole qui ont permis la création d’emplois et l’autosuffisance en riz de Madagascar (Betsimitatatra, Lac Alaotra, Mangoky, Maintirano, Vakinankaratra, Itasy, Morondava etc....).

    Rien n’empeche de reprendre cette politique et de l’etendre sur d’autres secteurs comme les ressoiurces minières. La aussi on a besoin de theoricien comme Razafindrakoto pour nous apprendre ou nous rappeler ce fameux phenomène de dutch disease qui a frappé la Hollande et d’autres pays exportateurs de petrole. Pour la Hollande particulièrement, le developpement de l’exportation à outrance via le petrole off shore a completement destabilisé le tissu des PME et manufactures qui eux aussi produisaient traditionnellement des recettes d’exportation et qui ont subi le succès du pétrole. D’ou cette recommandation de Razafindrakoto à penser « macroeconomique » avant de se lancer tete baissée dans des choix qui pourraient etre nuisibles au pays si on ne les integre pas dans l’ensemble national.

    Bravo donc à Mr Razafindrakoto. Il faut faire maintenant la jonction entre les theoriciens et les spécialistes des réalisations de programmes et de projets.

    Ce n’est pas simple, mais c’est faisable. Et cela change des députés qui courent apres les 4x4 ou des ministres et autres hauts responsables incapables d’innover .

    • 14 février 2015 à 14:58 | olivier (#7062) répond à jansi

      « Ce n’est pas simple, mais c’est faisable. »

      CHICHE

      FAIS LE

      Apres on en reparle...

      Ou alors « madagasacar Horizon 2060 » ?...

    • 14 février 2015 à 19:08 | jansi (#6474) répond à olivier

      Quand unê celebre personnalité politique francaise avait mis en garde tout un chacun du reveil de la Chine dans quelques décennies, beaucoup avait ironisé comme toi..
      Aujourd’hui, ceux qui sont encore vivants rient bien jaune.
      Et c’est irreversible. La France passe 5è dans le rang mondial après avoir été un empire outre mer et déroule tapis rouge aux touristes, investisseurs et dirigeants politiques chinois . Cette Chine qu’on avait tant critiquée, elle est number one please !
      Alors 2060 ou 3000, peu importe, la roue tourne. J’espere que la France n’aura pas multiplié par 10.000 le nombre de ses poles emplois. Je ne le souhaite pas. Tout comme je souhaite qu’à ce moment là, Madagascar sera un pays ou il fera tres bon vivre.

    • 15 février 2015 à 14:22 | olivier (#7062) répond à jansi

      Tu parles de la chine en évitant la question initiale..

      J’ironise... oui je l’avoue..JE SUIS CHARLIE !
      LOL

      Et toi ?..Tu tartines... Tu étales...tu ne sais pas si tu dois aimer la terre qui te payes tes alloc, ou si tu dois la maudire...
      En fait si...tu préfères la maudire, car elle te renvoie à tes échecs ...
      QUELLE AMERTUME !

      Rends ta ci Francaise , si tu n’es pas capable de rendre à ta patrie d’adoption ce qu’elle t’a donné !
      CHICHE !
      Pff...

      la question initiale était : QUE FAIS TU A PART PHILOSOPHER ET TE PLAINDRE ?

      Des paroles... mais les actes ?

      Allez ne te fatigue pas...

      t’es démasqué !

      LOL

      OR

    • 16 février 2015 à 08:58 | jansi (#6474) répond à olivier

      Tu n’es qu’un pauvre frustré qui s’acharne sur Mada et les Malgaches pour je ne sais quelle raison exacte.
      Mais ton ironie ne m’atteint meme pas . Ma CI est malagasy. J’ai déjà eu l’occasion de le préciser ici. Je n’ai pas la nationalité française comme tu l’affirmes avec tant de certitude.
      Je dirige normalement mon cabinet à la Défense, cotise régulièrement, emploie naturellement des collaborateurs français et paie honnetement mes impots en France. Et je me porte bien avec ma carte de séjour permanent.

      Tu as du subir des mauvais moments à Mada, comme certains de tes camarades sur ce forum qui se reconnaitront facilement et que tout le monde a déjà identifié depuis fort longtemps. Mais c’est ton problème. Et vu ta mentalité, j’aurai tendance à dire « bien fait pour ta gueule pauvre mec ». Les pays où tu esperes encore regner comme du temps de l’empire ccolonial, cela n’existe plus. Tu es un triste personnage du passé qui n’a plus d’autres loisirs que de feuilleter un vieil album photos où tes semblables portent le casque colonial bien blanc en train de traiter les employés comme des chiens.
      Malgré tous les défauts et toutes les erreurs de nos gouvernants à Madagasdcar que je n’approuve pas systématiquement, il faut savoir que la roue a tourné. La France n’est plus une puissance mondiale. La Chine et le Bresil sont passés devant elle dans le rang mondial. Bientot ce sera le tour de l’Inde et d’autres pays comme Singapour, l’Afrique du sud, la Turquie et la Nouvelle Zélande.
      Et toi, tu continueras a rever du passé colonial qui n’est plus à l’ordre du jour. Aujourd’hui, tu trembles devant la poussée inexorable du chomage. Tu devrais penser à sortir des propositions pour sortir ta douce France de ce pétrin. Je suis pret à te donner un coup de main là dessus car je vais bientot augmenter de 30% mon personnel au cabinet. Voilà du concret. Etre Charlie n’est plus suffisant. Qu’as tu fait pour la France ? Et laisse Mada tranquille. Ce n’est pas ton pays.

    • 16 février 2015 à 09:03 | jansi (#6474) répond à olivier

      Mon pauvre petit Olivier,
      Je profite qu’on discute ainsi pour te proposer de m’envoyer une demande d’emploi comme technicien de surface dans notre filiale en Gironde. Le titulaire partira en effet à la retraite début mars. Il n’est pas trop tard. Comme tu vois, je ne garde pas rancune. Voilà des actes, pas de paroles uniquement. N’est ce pas ? Fais moi signe sur ce forum et je te filerai le moyen de nous contacter en toute discretion sans t’humilier. Car tu ne le mérites pas. Tu es juste Charlie.

    • 16 février 2015 à 11:26 | olivier (#7062) répond à jansi

      C’est tres gentil de ta part !

      YOUPI !

  • 15 février 2015 à 20:59 | kunto (#7668)

    KUNTO ny PATRIOTE MALAGASY d’ANTANANARIVO :
    - Avec une économie florissante on pourra faire plus de sociale , je pense ...
    - Economie forte = Développement
    - QUE DIEU NOUS GUIDE

    • 20 février 2015 à 15:13 | Jipo (#4988) répond à kunto

      Avec une économie florissante, pas besoin de zozial tout le monde mange à sa faim, comme c’ était le cas, il y a 8 à 10 ans, le « bon dieu » n’ a que faire de notre betise, marchez / vos pieds, et laissez Dieu marcher / les siens , sans chercher à vous faire porter .

  • 20 février 2015 à 14:20 | Jipo (#4988)

    Bonjour ;
    Ce que je retiens de cet article, autre que l’ idéologie onirique, qui sans application restera dans les cartons de l’ histoire, un reve qui aurait pu etre beau, si seulement si ...
    Mais une chose m’ interpelle cependant, c ’est ce constat :
    « Avoir priorisé l’ économie » alors là didon !
    Quant on voit le résultat !!!
    A se fondre dans les craintes les plus angoissantes, le jour ou ces experts polymorphes vont « prioriser » le zozial, pour recyclage ???
    Apres avoir pillé le Pays, voilà qu’ ils vont appliquer la même politik pour ne pas dire les même méthodes pour leurs compatriotes, qu’ ils ont déjà mis à genoux, privés, de la moindre éducation, nourriture, patrimoine, voilà que
    se diversifier dans ce qui, non seulement est : très en vogue, à la mode, « IN », qui fait ses preuves dans tous les pays occidentaux, à commencer / la France, devant un tel résultat,il y a vraiment de quoi faire des envies, des imitations à suivre, tout comme ce qu’ il y a de plus indésirable et dont les prétendants excellent :
    Consternant ...

  • 28 février 2015 à 07:22 | Leo Poor (#8847)

    Tonga ndray ry blah blah isany. Asa fa tsy kabary.
    Raha tena compétent dia ampiasao ny traikefa fa aza manambotsina ati-doha eto.« La culture c’est comme le beurre, moins on en a, plus on étale. »

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