Une société chinoise de fabrication de matelas à ressort et de couvertures (Couettes), à Ankaraobato Tanjombato dans l’ancien bâtiment SIMMAD, a pris feu hier dans la matinée. Vers 9 heures et 30 minutes, les sapeurs-pompier de Tanjombato ont reçu un appel au secours émis par l’agent de sécurité de l’établissement. 20 minutes après, ils étaient sur les lieux. Mais vu l’ampleur de l’incendie, à leurs tours,ces derniers ont été contraints d’appeler des renforts. Ainsi , ceux de Tsaralalàna étaient venus leur donner un coup de main, mais cela, après un long laps de temps. Selon les quelques employés de ce lieu de travail, l’incendie a été provoqué par des accidents mécaniques. Des étincelles provenant de l’une des machines qu’ils ont utilisées ont été projetées vers les bourrages ( une sorte de coussin qu’une simple étincelle peut enflammer ) qui remplissaient l’établissement.
Nouvels arrivages
A noter que tous les stocks de produits finis, ainsi que les autres biens de la société, étaient entreposés dans le même lieu où sont installées toutes les machines. Or, d’après encore les affirmations de l’un des membres du personnel, la société venait juste de recevoir des arrivages de produits dans un conteneur. Ainsi, tout cela a éfalement été brûlé. Les quelques personnes se trouvant sur places n’ont pu en sauver que très peu.
Difficile lutte contre les feux
Les sapeurs pompiers ont eu du mal à lutter contre les feux car il leur a fallu creuser trois gros trous à travers les murs pour pouvoir pénétrer dans l’établissement. En même temps, d’autres ont essayé de se frayer des passages à travers les toits. Les fumées des bourrages qui remplissaient les lieux sont devenues des obstacles pour les missions de sauvetage. La porte principale, quant à elle, était condamnée à cause de la chaleur intense. Quoi qu’il en soit, les feux ont continué de brûler pendant cinq longues heures et quelques trentaines de minutes. Mais malgré l’ampleur de l’incendie, les feux n’ont pas pu toucher le voisinage.
Malgré les efforts de sauvetages des peu de biens non incendiés, les voleurs ont également fait de leur mieux pour profiter de la situation. Ainsi, en plus des biens détruits par les feux, quelques uns qui ont pu être sauvés se sont aussi volatilisés par le fait de ces malfaiteurs.
Arnaud Razafiniarivo
