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Le projet « Cantines populaires » de la Croix-Rouge Malagasy financé par l’ambassade de France a démarré ce lundi 13 juillet 2009.
Vingt et une (21) cantines populaires de la Croix-Rouge Malagasy ont ouvert leurs portes aujourd’hui. Sur financement de l’ambassade de France, la Croix-Rouge Malagasy met actuellement en œuvre un projet de « cantines populaires »à Antananarivo.
300 repas par jour à raison de 100 ariary par repas
Le projet consiste à distribuer des repas équilibrés à 6 300 personnes au niveau de 21 cantines populaires réparties dans la capitale pour la modique somme de 100 Ariary par repas. Chaque cantine assure la distribution de 300 repas par jour, à raison de 20 jours par mois. Au total, 630 000 repas devraient être distribués auprès des ménages vulnérables sur une période de cinq mois. Les cantines sont ouvertes du lundi au vendredi de 11h à 14h30.
Le projet date de 2007
Cette opération s’adresse aux populations les plus vulnérables des quartiers défavorisés d’Antananarivo. Elle s’inscrit dans le plan stratégique 2007-2010 de la Croix-Rouge Malagasy sur l’amélioration nutritionnelle et la sécurité alimentaire de la population. A ce plan se sont joint d’autres partenaires qui se sont manifestés par la suite dans la mise en oeuvre d’autres volets tel l’éducation nutritionnelle et l’hygiène.
Une éducation nutritionnelle et à l’hygiène auprès des groupes cibles vulnérables figurent en effet au programme avec la Savonnerie Tropicale. Le double objectif étant d’assurer la sécurité alimentaire pour les plus démunis et de contribuer au changement des comportements nutritionnels et hygiéniques de ces groupes.
Vers la fin du mois d’Avril, le Système des Nations Unies et la communauté humanitaire ont lancé un appel afin de mobiliser la communauté internationale face à la situation humanitaire extrêmement critique à laquelle est confrontée actuellement la population malgache. La France a répondu à cet appel et a octroyé une contribution d’un montant total de 2 millions d’euros pour soutenir des projets d’aides alimentaires réalisés par divers organismes (Care International, AFPV, PAM, Unicef, Ong Gret…). La part de la Croix-Rouge Malagasy pour les cantines populaires s’élève à 250 000 euros.
Les sites d’emplacement
Les 21 sites sont : FAAMI Antohomadinika, III G Hangar, Vasakôsy, Boulevard de l’Europe Ankasina, Sœurs Betania Anyma Ankasina, 67ha près ministère de la fonction publique, 67ha près de la police du 7ème, Andohatapenaka 1, Andotahapenaka 2, Andohatapenaka 3, Antetezana Afovoany 1 (tranon-jiro), Anjezika 1, Anjezika 2, Anatihazo 1 (kianjamainty), Manarintsoa Est, Andavamamba Anatihazo, Andranomanalina Isotry Bekiraro, Manarintsoa centre (terrain Basket), Isotry Lemizo Isotry Budokan et Andranomanalina centre.
Recueilli par Bill
Vos commentaires
Miarahaba,
Tsara ny manampy fa ny tsy mahatsara izany d lasa lalankita-kisoa ilay izy ka tsy manana finiavana ny hikaroka fa hiandry fanampiana lava eo,angamba tsaratsara kokoa ny mampianatra azy ireo hamboly sy hiompy toy ilay reportage bidonville ao afrika manao zaridaina teny am decharge( emission envoyé spécial),ary izany koa no hisaorako an-i père Pedro...
raha tsy diso aho i Coluche nieritreritra fa taona 1 no anaovany an’io kinanjo efa amam-polo-taona izao mbola misy ihany any andafy,toa hoe nia betsaka aza ireo olona !
izay no anaovako hoe aleo mampianatra mamokatra,rehefa mahita ny vokatra namboleny izy faly manana ny zo maha olona fa tsy hiandry mana !
C’est bien d’aider mais il ne faut surtout pas prendre ces aides comme un atout pour s’en sortir de la crise.
En plus d’un côté il y a l’aide mais de l’autre côté ne pas oublier les intérêts financiers de la France à Madagascar leur pousse à avoir bonne mine devant les malgaches qui ne sont pas dupes du soutient qu’ils apportent aux putschistes
Je suis français et je n’apporte aucun soutient aux « putschistes ».
D’autre part j’envoie mensuellement 20€ à une ONG de Madagascar qui scolarise des déshérités et je n’ai aucun intérêts financiers en retour.
J’espère seulement que les jeunes de ce pays que j’aime auront une meilleur vie que leurs anciens.
Maintenant la HAT peut aussi refuser l’aide des français et ne pas acheter des hélicoptères pour nourrir le Vahoaka de Mr Rajeolina.
Déjà la HAT décide ce qu’elle veut , ce n’est pas nos commentaires qui va changer grand chose, ils ont bien décidé de prendre en main le destin du pays sans avoir demander l’avis du peuple.
Quand je parle du soutient des français aux putschistes, je ne parle pas du peuple français mais du gouvernement français donc ne mélangez pas la chèvre et le choux.
La Croix-Rouge est là pour des situations de précarité qui ne devraient pas s’éterniser. Et on ne peut que la remercier.
– Quand un gouvernement digne de ce nom et élu par le peuple sera en place, sa première priorité serait d’accompagner ces malagasy qui n’ont rien pour vivre vers la dignité en travaillant.
– Des terres arables envahissent Madagascar, avant de laisser des vastes superficies aux étrangers, il faut peut-être octroyer une partie de ces terres aux malgaches qui se daignent aussi de se prendre en main et d’accepter d’aller là où il y a du boulot.
– Il faut arrêter de penser aux petits bizina qui satisfont les besoins à court terme et qui entretiennent la précarité.
– Les idées existent déjà et sont nombreuses pour réduire voire enrayer la misère à Madagascar. Nos dirigeants n’ont plus qu’à faire du copier-coller sur les pays riches, ny soa fianatra, et on n’a plus à tergiverser sur la faisabilité d’un programme comme celui-ci, avec de la bonne volonté de la part des dirigeants et surtout des Malagasy qui veulent vivre dignement.
Tout à fait d’accord avec vous.
L’aide humanitaire ne doit être que ponctuelle.
Madagascar a des ressources. J’ai vu fonctionner des fours solaires à Antsirabé (zone qui n’est pas la plus ensoleillée de Mada) des éoliennes peuvent être implantées au sud est de Diégo sans trop d’impact sur l’environnement et avec bénéfice pour la pointe nord de l’Ile. Etc... etc...
Mais pour cela il ne faut pas juste : « vouloir être Calif à la place du Calif ».
Oui, jeunes malagasy, Réveille-toi mais concrètement et les mains à la pâte !!
Il ne suffit plus d’énumérer ce qui est à faire mais de s’engager. Où en es-tu par rapport à çà ???
Le copier-coler que tu as cité NE MARCHE PAS à Madagascar. Notre société est composé de citoyens encore très différents sur le plan socio-culturel et qui est un critère déterminant à prendre en considération pour réussir un développement durable.
Pourquoi par exemple un paysan qui, malgré le constat qu’une innovation agricole produit 5 fois plus que sa technique, ne s’y engage pas ???
Ah ! c’est là la complexité de notre société et il faut être patient pour l’analyser et discuter avec les interessés ( = DINIKA AMOROM-PATANA )afin de trouver une solution et non pas ignorer leurs aspirations et leur imposer une technique qu’ils ne valoriseront jamais.
quel que soit le gouvernement en place, les associations auront toujours leur rôle à jouer.
Il y a ceux qui « assistent », c’est-à dire , qui donnent dans les moments difficiles, permettant aux donneurs d’être « charitables » et passer des coups durs pour les receveurs ;
le souci, c’est que Madagascar est souvent en situation de « coup dur ».
Il est donc important que ceux qui veulent vraiment aider (apprendre )à pêcher au lieu de donner du poisson), soient les plus nombreux .
Chacun à son niveau, dans son petit pré carré (famille, fokontany, tanindrazana..) a cette possibilité