Vingt ans déjà que les personnes handicapées, et les associations et organisations internationales qui les protègent, luttent contre la discrimination à leur encontre. En vain. La preuve ? À Madagascar, d’après les informations communiquées récemment, des personnes handicapées travaillent dans le secteur informel. Et il s’agit ici de la minorité. Les personnes handicapées sont surtout des chômeurs et des mendiants.
Tout le monde verse des larmes de crocodile, en voyant les médias divulguer ce que les personnes handicapées sont capables de faire. On se souvient surtout d’une personne n’ayant plus ses deux mains et qui utilise ses pieds pour toute sorte d’activités. Mais finalement, après, personne ne s’en soucie et chacun oublie.
Adieu cri du cœur disant que tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits ! Adieu reconnaissance des droits fondamentaux, tel que l’éducation et l’accès au travail pour ces personnes atteintes d’incapacité !
Le président de la Transition, lui-même, les a oubliées. Le ticket du taxibe est à 300 ariary pour les étudiants, les salariés des zones franches et les vieillards, mais à 400 ariary pour le reste ; étonnant que les personnes handicapées soient incluses avec celles qui paieront quand même 400 ariary. Qu’il est loin le temps où les femmes enceintes, les vieillards et les personnes handicapées avaient des places réservées dans les autobus !
