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Les paramédicaux (infirmiers, sages-femmes, aide-soignants...) ont décidé d’amplifier la grève générale dans les hôpitaux, suite à l’échec des négociations entre leurs représentants et les autorités de la Haute Autorité de la Transition (HAT).
À noter également que la présence des personnels administratifs a été mise en avant dans ce mouvement de grève, car les revendications portaient à la fois sur les paramédicaux et sur les personnels d’appui administratif.
Selon Marcellin Razafimahefa, vice-président national du syndicat du personnel médical, le conseil des ministres de la semaine dernière s’est intéressé en priorité aux médecins et les décisions prises sont très décevantes pour les paramédicaux. En effet, durant le conseil des ministres, les autorités n’ont accordé aux paramédicaux qu’une indemnité de subordination de 20.000 Ar qui ne figurait même pas dans les négociations.
Le dirigeant syndical a également affirmé que le gouvernement n’a pas pris en compte les cas des personnels administratifs et d’appui, qui avaient pourtant revendiqué avec les paramédicaux.
Cette attitude marque un manque de considération vis-à-vis des paramédicaux et du personnel administratif et d’appui, a souligné M. Razafimahefa, en soulignant que les autorités, avant le dernier conseil des ministres la semaine dernière, auraient promis les trois indemnités réclamées : indemnités de risque, indemnité de sujétion et indemnité de logement. Les revendications portaient également sur la revision de la grille indiciaire et l’application d’un statut particulier.
Deux personnes, dirigeants de cette manifestation ont été arrêtées par les forces de l’ordre en fin de semaine dernière. Une d’entre elle a été depuis relâchée tandis que l’autre, qui a été membre du TIM Santé, est encore en garde à vue, soupçonnée semble-t-il d’être de connivence avec un politicien.
Sept autres personnes dont quatre femmes auraient été interceptées hier à l’issue du sit-in tenu à l’hôpital Joseph Ravoahangy-Andrianavalona, selon Marcellin Razafimahefa.
Recueilli par Yann
Vos commentaires
Vouloir tout régler par les emprisonnements montre les limites des conseillers à court d’imagination de tous bord. La démocratie, c’est d’abord l’agora. C’est la parole qui circule. Cette pratique exige des dirigeants d’être plus intelligents... Cela valait bien la peine de faire un tour à Genève.
Serait-ce une culture politique ou administrative ?
Ce pays crève d’avoir des subalternes incultes, zélés et...serviles.
The right man at the right place.
Tena marina tokoa. Fa nankaiza ny ilay fampanantenana nilokalokana t@ vahoaka hoe fahafahana maneho hevitra fahiny ? Eto ary tsy mbola misy resaka politika fa fangatahana ny mba hamaliana ny Zon’ireo paramedicaux sy ny Administrafits ireo. Dia fisamborana sy fanagadrana ve no nasetry ireo olona maneho ny Zony ireo ? Efa tsy takona afenina intsony ary tsy ifidianana sarangan’olona ity fampiasana Miaramila sy Zandary hampihatra herisetra @ Malagasy maneho ny Zony ity.
Vao maika manentana anareo mba tsy hilefitra na hiverin-dalana fa takio ny Zonareo. Aleo izao tontolo izao hitsara ny fihetsika asehon’ity fitondrana tsy manaja ny Zon’olombelona ity. Ny basy ihany no hainy mampiasa fa tena sarotra hoazy ary tena tsy hainy izany hoe fifampidinihina izany. Courage ianareo paramedicaux sy administratifs ary hamafiso ny tolona. Fa hoavy koa ny sokajy hafa hanatevina anareo.