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Médias

Commission d’éthique du journalisme

Les noms sont connus

vendredi 7 octobre 2011

La Commission d’éthique du journalisme est maintenant debout. Le ministre de la Communication, Harry Laurent Rahajason, a publié les noms de ceux qui composent cette Commission qui aura du pain sur la planche devant les abus ou dérives de certaine radio privée.

Selon les textes qui fondent l’institution de cette commission, ils sont issus des patrons de presse, des journalistes du secteur privé et du monde de la presse publique. Ils sont :
- Mireille Ranaivoharison, Freddy Rajaofera Andriambelo, Naina Andriantsitohaina, Nicolas Rabemananjara, issus du patronat
- Sylvain Ranjalahy, Michel Ralibera, Rianasoa Renaud Raharijaona, Salomon Ravelontsalama, de la presse privée
- Johariniaina Fanomezantsoa Ravoajanahary, Ruffin Rakotomaharo, Guy Laurent Ramanankamonjy, du secteur public.

Le ministre de la Communication préside cette Commission.

Recueilli par Valis

6 commentaires

Vos commentaires

  • 7 octobre 2011 à 08:11 | Miary (#491)

    Les noms sont connus, et après ?
    Cette commission est censée être le garant de l’éthique des médias malgaches. Mais sa première tâche sera d’abord de définir et de faire adopter par tous un code d’éthique de la presse malgache. D’autres s’y sont déjà attelés mais se sont opposés à un mur d’incompréhension, arguant qu’ils seront sensibles à l’éthique le jour où leur paye sera mieux fournie !!! N’a t’on pas entendu un haut responsable de la communication avouer en public que lorsqu’il exerçait le métier, il lui arrivait de s’asseoir sur l’éthique. C’est donc un grand défi qui attend cette commission.

    La tentation sera grande, même si elle ne sera jamais reconnue, d’avoir une presse « aux ordres ». Espérons que les professionnels sauront défendre
    l’option d’une presse libre, garant des pratiques démocratiques et gardienne
    des bonnes pratiques dans les principaux secteurs de la vie publique.

    Un des grands défis c’est la composition de cette commission : elle est faite
    pour l’essentiel de professionnels. L’idée est que la presse doit s’auto-régulariser. La première difficulté est de « sanctionner un confrère ». Il y a
    d’abord la solidarité corporatiste, sentiment réel à plusieurs niveaux. Et puis a contrario la place supposée d’un outil de concurrence entre les mains des
    membres de la commission. Si le professionnel X sanctionne le journaliste Y,
    n’y a-il pas autre chose que l’éthique derrière ce geste ???

    La présidence de la commission est un point d’achoppement car la
    présidence par le ministre de la communication, accentue le danger de la
    dérive de cette commission en instrument du pouvoir.

    Il y a donc à boire et à manger dans la création de cette commission.
    Espérons que les travaux commencent par un grand débat pour mieux
    circonscrire la tâche à accomplir.

  • 7 octobre 2011 à 08:52 | aoka izay (#5881)

    commission présidée par Rolly Mercia !
    c’est-à-dire par celui qui avait traité des pasteurs et religieux d’Antsahamanitra de ku klux klan il y a deux ans !
    c’est ahurissant ! . En outre, le directeur de la tvm Johary Ravoaja, qui est un thuriféraire de Rolly Mercia ,« oublie » d’ouvrir l’antenne à un membre des trois mouvances pour le pluralisme des opinions ( refus d’accorder un sava-ravina à Zafy Albert ) et il va maintenant s’occuper de l’éthique journalistique ! c’est comme si on demandait à un chauffard d’aller donner des cours de conduite !
    Liberté d’expression, pluralisme et équité sont les bases fondamentales du journalisme ! l’éthique et la déontologie interviennent après, afin de baliser son exercice ! comment voulez vous faire croire que cette commission puisse être crédible alors que les médias, notamment publics, sont monopolisés par le pouvoir de fait , que les opposants sont interdits d’antenne, que le sieur Johary et son équipe se préoccupe de propager la ...propagande de la hat !

    • 7 octobre 2011 à 09:10 | QUOUSQUE TANDEM (#543) répond à aoka izay

      Qu’attendre d’autre de putschistes ?

    • 7 octobre 2011 à 12:03 | joyfull (#6050) répond à aoka izay

      Un journaliste étranger a dit qu’« à Madagascar, les journalistes sont trop libres pour dire n’importe quoi ». on espère que la mise en place de ce comité pourra résoudre ce grand problème de la presse malgache

    • 7 octobre 2011 à 12:50 | jack-no (#1477) répond à aoka izay

      cela rentre dans le cadre consensuel de gestion des affaires courantes.

      jacques

  • 7 octobre 2011 à 13:35 | radoR (#6051)

    Une correction à apporter à cet article quand même. La commission n’est pas présidée par Rolly Merci putchman.

    L’arrêté N° 26.897/2011 portant création, attributions et fonctionnement de la Commission d’éthique du journalisme précise quand même dans son article 10 que :

    « le président, le vice-président et le secrétaire général sont élus, à la majorité simple, par et parmi les onze (11) membre de la Commission d’éthique du journalisme » ...

    C’était dans les médias il y a quelques semaines de celà

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