La conduite en état d’ivresse constitue une des causes principales des accidents de la route. Raison pour laquelle, les forces de l’ordre ne cessent de sensibiliser les conducteurs à éviter la consommation d’alcool afin de réduire les risques d’accidents de circulation.
Sur les routes nationales, les éléments de la gendarmerie du Projet de Sécurité Routière se mobilisent à fond dans la prévention des accidents qui font tâche d’huile, surtout le long des RN2 et RN7. Plus d’une trentaine de motos sont ainsi utilisées dans les zones à risque, comme Ambatolampy, Antsirabe, Ankazobe, Moramanga, Manjakandriana, Maevatanàna.
« Prévention d’abord, répression après ». Une stratégie de l’équipe de la sécurité routière de la gendarmerie pour inviter les conducteurs et les usagers de la route à faire preuve de vigilance. Les appareils « alcootest » sont également fonctionnels pour l’alcoolémie des conducteurs.
Selon les explications du Colonel Urbain Walter, chef du Projet Sécurité Routière de la gendarmerie, ses éléments procèdent toujours à la vérification du taux d’alcool chez le conducteur par le biais de l’alcootest. Le conducteur est déclaré ivre lorsque le tableau de l’appareil affiche 0,40 mg. L’automobiliste risque une peine d’emprisonnement de 3 à 10 mois et une amende selon la gravité de l’alcoolémie, sans parler du retrait du permis de conduire. Le Colonel Walter a également expliqué que lorsque l’alcootest affiche 0,80 mg, le conducteur devrait faire un prélèvement sanguin au laboratoire.
Les appareils « alcootests » offerts par le ministère des Transports ont permis à la gendarmerie de renforcer la prévention des accidents de la route sur les routes nationales. La gendarmerie a déjà utilisé l’alcootest sur la RN2 depuis des années, grâce à la coopération avec la Logistique Pétrolière.
Quoi que les accidents de circulation connaissent une baisse, la sensibilisation se poursuit toujours et il appartient aux conducteurs et aux autres usagers de la route de rester prudents.
