Effectuer le trajet Tana-Diégo est de nouveau la galère pour les passagers et pour les transporteurs. Selon deux coopératives qui exploitent ce réseau national Nord, la circulation est de plus en plus difficile.
Une portion de route, au niveau de la localité de Tsarahasina, entre Port-Bergé et Mampikony, est fermée depuis trois semaines, selon un chauffeur que nous avons interviewé à Andravoahangy. Le passage d’ « Ivan » a empiré la situation. Résultat, le recours aux transbordements s’est avéré incontournable. Ce qui est loin d’être bénéfique pour les passagers car, premièrement, ils occasionnent une hausse des frais, et deuxiémement, ils suscitent bien de souci sur la sécurité. Effectivement, les passagers doivent débourser la coquette somme de 105000 Ar. Pour la première portion Tana-Port-Bergé, le passager paye 60 000Ar et pour la deuxième portion (Port-Bergé-Diégo), il doit s’acquitter de la somme de 45 000 Ariary actuellement pour un aller à Diego contre 70 000Ar, voilà trois semaines. Par ailleurs, la durée du trajet a fortement augmenté. Par conséquent, les passagers boudent. Ils sont réticents et ne prennent la destination vers Diégo que pour des raisons urgentes.
Deux tiers de passagers perdus
Les coopératives possédant des véhicules qui desservent ce trajet s’associent. « Avant, un de nos véhicules par jour peut relier Tana à Diégo car le nombre des passagers était suffisant. Actuellement, on s’associe avec deux ou trois autres coopératives. Ce qui donne en moyenne, un seul véhicule qui travaille tous les trois jours ». Par ailleurs, les responsables des coopératives affirment qu’il n’y aucune coupure de routes sur le trajet Tana-Tamatave et Tana-Majunga.
Des taxis-brousse continuent à desservir ce circuit. « Il existe des difficultés à cause de la montée des eaux, donc un retard à l’arrivée des mini-bus à Tana, mais le travail de transporteurs suit son cours ».
