Les forces de l’ordre « prêtes à toutes les éventualités »

Après le ministère de l’Intérieur, c’est la Préfecture de Police d’Antananarivo qui confirme : les chefs de district et le préfet de Police peuvent, s’ils le jugent nécessaire et incontournable, annuler et interdire une manifestation de propagande électorale afin de préserver l’ordre public.

Le préfet de Police d’Antananarivo a également annoncé à la presse ce jeudi 28 novembre 2013 que de nouvelles dispositions ont été prises pour gérer au mieux les meetings couplés des deux scrutins du 20 décembre prochain. Les demandes d’autorisation de manifestation pour la propagande du second tour de la présidentielle seront adressées et traitées par la Préfecture de Police. Les demandes d’autorisation de tenir meeting pour les élections législatives pour leur part seront adressées au chef d’Arrondissement concerné qui les traitera. L’octroi des sites au niveau des arrondissements s’effectuera par négociations entre les candidats aux législatives. Il faut dire qu’il y a pour certains arrondissements de la capitale une vingtaine, voire plus d’une trentaine de candidats qui seront en compétition.

C’est dans ce contexte que les forces de l’ordre interviennent pour dire qu’elles sont prêtes à préserver l’ordre et à faire face à tout acte de déstabilisation. Le budget pour la sécurisation du processus électoral étant déjà débloqué, l’effectif des éléments mixtes en renfort a été multiplié et ces éléments mixtes sont déployés notamment dans les zones dites rouges pour enrayer les manœuvres visant à dissuader les électeurs ou à les empêcher d’aller aux urnes. Les actes de banditismes et circulations d’armes de guerre de ces derniers jours seraient des pièces d’une grande manœuvre de déstabilisation, estiment ces forces de l’ordre. La plus grande vigilance est rigoureusement observée par ces forces de l’ordre, fait comprendre le directeur de la Sécurité au sein du Commandement de la Gendarmerie nationale.

Recueilli par Valis