La maladie des bovidés qui a affecté les bétails dans quelques régions a entraîné une certaine réticence chez les consommateurs de viande bovine. Face à cette situation, un boucher d’Analakely a réduit la quantité mise en vente sur le marché. Si auparavant, il s’approvisionnait à Ampasika pour une quantité de 200 kilos de viande, actuellement, il ne prend plus que 150 kilos. Une situation consécutive à la baisse de la consommation. En effet, la quantité vendue dans la journée est passée de 20 à moins de 17 kilos, soit une légère baisse de 3 kilos. Selon les propos d’un boucher, la clientèle continue à s’en procurer si elle est assurée sur la tenue des contrôles sur le produit. « Le contrôle se fait à deux reprises, avant et après l’abattage du bétail d’où les marques laissées dessus », souligne l’un d’entre eux. « Les bovidés proviennent d’Ambalavao et d’Ihorombe », a-t-il continué.
Néanmoins, les prix sont maintenus. Pour le filet, le kilo coûte les 5200 ariary, 4800 ariary pour la viande mélangée et 4400 ariary pour la viande hachée.
Par ailleurs, les abats et les tripes sont quasiment délaissés. Une cliente explique qu’elle porte des doutes sur ces derniers du fait que ce sont les parties du corps de l’animal les plus infectées. « C’est à peine qu’on arrive à vendre 5 kilos par jour », nous confirme toujours le boucher.
