« En tant qu’actionnaires majoritaires à plus de 90% de l’OMDA, nous, les artistes, estimons que nous avons droit à plus de considération en ce qui concerne la gestion de cette structure » fait savoir le chanteur, Jaojoby Eusèbe à l’issue de la rencontre entre la ministre de la culture, Brigitte Rasamoelina et les artistes. La bisbille entre les deux parties fait suite au limogeage du directeur général de l’OMDA (office malgache des droits des auteurs) par décret en Conseil des ministres. Cette décision a été prise par la ministre de tutelle sans concertation avec les artistes. Du point de vue légal, la ministre a le droit de prendre ce genre de décision, en vertu d’une loi datant des années 70 se désolent les artistes mais elle n’est point légitime. Il n’est pas logique que les actionnaires majoritaires dans une société quelconque n’aient point de droit dans la gestion de cette société estiment les artistes. Quelles que soient les raisons qui ont poussé la ministre à limoger le directeur général de l’OMDA, elle aurait dû se concerter avec les artistes avant de prendre une quelconque décision concernant cette limogeage.
Brigitte Rasamoelina de son côté déclare que de forts soupçons de détournement de fonds ont pesé sur le directeur général sortant. Ce dernier exige des audits des inspecteurs d’Etat avant son départ.
Vos commentaires
Brigitte Rasamoely de son côté déclare que des forts soupçons de détournement de fonds ont pesé sur le directeur général sortant. Ce dernier exige des audits des inspecteurs d’Etat avant son départ. ==> Nous sommes où là ??? Juste soupçons de détournement ??? Je crois que Madagascar est gouverné par de fou tout simplement, par des gens qui méprisent complétement la loi en vigueur.
– "Vous êtes majoritaire en QUOI ??exactement !
Mais si dans votre statut,il est prévu que c’est le Ministère de Tutelle qui désigne le « DIRECTEUR GENERAL »,vous n’avez rien à dire...
C’est ça la loi et ses applications
Comme l’APARTHEID en son temps même s’il était injuste.
La loi est évolutive et ne pourrait obstruer le dialogue des parties prenantes. Une structure, toute légale qu’elle soit, se doit d’être inclusive pour perdurer. Libre aux artistes de s’exprimer sur une structure qui leur est dédiée !
A tout hasard , est ce que Mme Voahangy Rajaonarimampianina ne s’est pas occupée de cette affaire car à en croire le site "SOBIKAMADA.COM la première dame a son mot à dire concernant les affaires de l’état , même pour nommer un premier ministre ou des ministres ou des directeurs généraux