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Economie

Ilakaka

Les achats de saphirs en pleine reprise

mercredi 1er août 2007 | Lanto

Avec l’appréciation de l’Ariary face aux devises, l’achat du saphir auprès des propriétaires de « Shops » d’Ilakaka a été quelque peu gelé depuis une période de trois mois environ. Cette réticence des opérateurs s’explique par la baisse de la quantité acquise, mais aussi de la hausse du prix du produit sur le marché international qui le rend moins compétitif.

Une situation qui présente des impacts négatifs sur le plan économique. Selon un opérateur de la région, Ravelonarivo Willmain, directeur gérant du groupe « Maherlla », les divertissements ont été les plus touchés. La vente de boissons comme la fréquentation des discothèques est limitée.

Par ailleurs, les problèmes d’insécurité ressurgissent avec les tueries, les vols sur pied et les cambriolages prennent place, notamment avant la célébration de la fête nationale.

La prostitution, un travail « normal »

Mais, la situation s’est rétablie, il y a deux semaines environ, depuis que les acheteurs de pierres ont repris leurs activités. La circulation monétaire s’est améliorée. Cependant la population, consciente du fait que le saphir est une ressource épuisable, commence à s’orienter vers d’autres secteurs, dont l’agriculture et l’élevage. Actuellement, la culture maraîchère et la riziculture pluviale sont en plein essor.

Par ailleurs, d’autres se sont lancé dans la prostitution, un métier qui est loin d’être marginal mais plutôt bien vu par la société à Ilakaka. En effet, pour certaines familles, c’est un travail et une source de revenus comme tant d’autres. Les jeunes filles viennent de plusieurs parties de l’Ile : de Tuléar, de Fianarantsoa, d’Ambalavao et même d’Antananarivo. D’ailleurs, c’est un secteur qui s’est beaucoup épanoui avec l’arrivée des étrangers.

Outre la prostitution, la vente informelle de produits pétroliers persiste dans cette localité. Les tenants de ces « stations » s’approvisionnaient auparavant à la station Jovenna, actuellement en plein travaux de reconstruction. Ces derniers les revendent, par la suite, à un tarif nettement plus cher, à 2 600 à 2 700 fmg le litre de l’essence et 2 300 ariary pour le gas oil.

A noter que le nombre de la population était de 15 000 habitants en 1998, lors de la découverte des gisements, et s’est plus ou moins stabilisé pendant les quatre dernières années, à 40 000 habitants environ au moment présent.

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