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Lu ailleurs

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Le terrible duo : ressources naturelles / pauvreté

mercredi 31 janvier 2018

La publication du rapport « perspectives économiques mondiales » de la Banque Mondiale le 09 Janvier 2018 a laissé entrevoir une reprise de la croissance en Afrique après une baisse considérable à 1,8% en 2017. Toutefois, le rapport n’écarte pas les risques d’une rechute notamment pour les économies exportatrices de ressources naturelles. Une prédiction qui confirme l’idée selon laquelle ces économies rentières restent prisonnières de la « malédiction des ressources naturelles. Comment expliquer le paradoxe des économies riches en ressources mais qui enregistrent des piètres performances économiques, même par rapport à celles qui en sont dépourvues ?

Perte de compétitivité

D’abord, la plupart des pays touchés par cette « malédiction » subissent le phénomène de la surévaluation du taux de change, ce qui mine leur compétitivité. Le taux de change est déterminé par l’offre et la demande des monnaies prises en compte. Si la demande dépasse l’offre, ce taux augmente. Or l’exploitation à grande échelle des ressources fait rentrer beaucoup de devises grâce à l’investissement massif dans le secteur extractif et les taxes prélevées sur les exportations de matières premières. Il s’ensuit alors une augmentation des prix des produits dans les autres secteurs ouverts aux échanges commerciaux qui voient leur compétitivité s’effriter notamment le secteur agricole et industriel où la productivité est complètement réduite. L’abondance des devises conduit à l’appréciation du taux de change. Dans la même veine, les prix exprimés en monnaie nationale s’apprécieront également, ce qui pénalise la compétitivité des exportations des entreprises locales. Celles-ci, voyant leurs parts de marché s’effriter car leurs produits sont de plus en plus chers, vont soit fermer, soit réduire leurs activités, amplifiant ainsi le chômage et par ricochet compromettre la croissance.

Désindustrialisation et amplification du chômage

Ensuite, les revenus générés par l’exploitation des ressources étant plus élevés que dans les autres secteurs en termes de rentes et de salaires, l’industrie extractive et les filières dérivées attirent les travailleurs et les investissements des autres secteurs. Cela crée un effet de déplacement des facteurs de production. Les autres secteurs se retrouvent donc privés de la force de travail et des capitaux nécessaires à leur fonctionnement et développement. Dans ces conditions la diversification de l’économie se réduit considérablement et la plupart des pays africains disposant de ressources naturelles abondantes deviennent des économies mono-exportatrices avec une faible valeur ajoutée des exportations. 35 ans après son boom pétrolier, le Nigéria a perdu sa place de première puissance agricole d’Afrique, sa production de cacao est passée de 300 000 à moins de 180 000 tonnes et le pays n’est plus un acteur majeur dans les secteurs du caoutchouc et de l’huile d’arachide. Son taux de chômage atteignait même 24,3% en 2012 avec 9,9% chez les jeunes de 15 à 24 ans. Par ailleurs il est bien connu que les industries extractives nécessitent beaucoup de capitaux et emploient peu de main d’œuvre. D’après le rapport « perspective économiques en Afrique 2017 »,le secteur minier n’emploie que 1 % de la main-d’œuvre en Afrique pour des emplois temporaires. Mais l’agriculture qui emploie plus de 60% de la main d’œuvre selon le même rapport est l’une des premières victimes de la réduction de la diversification de l’économie locale.

Eviction de l’investissement privé

L’abondance en ressources naturelles fait souvent le lit au détournement des revenus d’exploitation et crée la convoitise des camps politiques. Mais la calamité vient du contrôle étatique de la manne. On assiste dans cette situation à une politisation des investissements publics au détriment de l’efficacité économique. La conséquence directe est l’inexistence d’Etat de droit caractérisée par l’absence de transparence dans la gestion de la manne, la corruption des dirigeants et de l’appareil judiciaire et l’impunité. C’est d’ailleurs l’argent de la corruption qui contribue à affaiblir les institutions et assurer la pérennité des régimes dictatoriaux. Or, en absence d’Etat de droit, les investisseurs n’ont pas la garantie de la sécurisation de leurs investissements et sont réticents. En outre, le gaspillage des deniers publics dans les « éléphants blancs » raréfie les ressources financières qui auraient pu être mis à la disposition d’investisseurs capables de créer de l’emploi et des richesses. L’absence de transparence dans la gestion des revenus a déjà entraîné la suspension du Niger de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE). En outre les licences d’exploitation sont délivrées en échange de pots de vin comme l’illustre le scandale « Panama Papers » dévoilant, avec le consortium international des journalistes d’investigation, que pas moins de 37 entreprises sont mêlées à des cas de corruption dans l’acquisition de contrats pour l’exploitation des ressources en Afrique.

Castes rentiers et mauvaise gouvernance

Enfin, La facilité d’avoir de l’argent n’incite pas à la bonne gouvernance, donc pas d’incitations à réformer et améliorer le climat des affaires afin de diversifier l’économie. La formation, dans les arcanes du pouvoir, de castes de rentiers qui profitent de la manne des ressources naturelles, donne lieu à un lobby redoutable qui bloque toute tentative de réformes notamment celles liées à la démocratisation de l’entrepreneuriat qui pourrait menacer leurs intérêts. C’est le cas de l’Angola qui a connu une croissance de 11,1% de 2001 à 2010, le taux le plus élevé au monde à cette période. Mais malgré cet exploit, plus de 60 % des angolais vivent dans l’extrême pauvreté. La manne pétrolière y était principalement gérée par les proches du régime et n’a simplement pas servi à créer de l’emploi dans les autres secteurs. Pour le classement Doing Business 2018 jaugeant le climat des affaires, le Nigeria 145ème, la Bolivie 152ème, l’Angola la 175ème, et le Venezuela 188ème, sur 190 économies prises en compte sont également des pays exportateurs de ressources naturelles mais présentant un climat des affaires pas très reluisant.

En définitive, l’abondance des ressources naturelles, si elle n’est pas bien canalisée, risque de devenir une malédiction. Il est indispensable de réformer les règles du jeu pour changer les incitations aussi bien des gouvernants que des gouvernés afin d’orienter leur énergie et leur force vers les activités productives au lieu de la recherche de la rente. Faute de quoi les économies rentières resteront prisonnières de la « malédiction des ressources naturelles ».

Mauriac AHOUANGANSI,doctorant-chercheur béninois.

Article publié en collaboration avec le projet www.libreafrique.org

38 commentaires

Vos commentaires

  • 31 janvier 2018 à 11:02 | jules (#2904)

    Tout ça pour dire que Mada va crever de faim encore 100 ans.
    Que la corruption sera toujours généralisée.
    Que les malgaches continueront a faire des BBQ de vazahas sur les plages pour voler un portable
    ou simplement pour manger.
    Un beau pays en voie de disparition tellement il est pourri de l’intérieur
    (merci au DJ d’avoir accéléré le procéssus)

  • 31 janvier 2018 à 11:14 | vorona (#8254)

    Edifiant .Si tous les gouvernants (actuels ou futur) d’ici pouvaient lire et s’en inspirer !

  • 31 janvier 2018 à 11:16 | punchline (#9673)

    le drogue et la prostitution doit être inclus dans notre PIB, comme en Angleterre aux pays-bas, et actuellement en France voir ici

    http://www.ledauphine.com/france-monde/2018/01/31/le-trafic-de-drogue-servira-au-calcul-du-pib-francais

    cela va booster notre croissance

    plus sérieusement, plus tu es riche et sans défense, plus les voleurs vont venir à ta porte, te cambrioler, et te rendre pauvre.

    l’Afrique n’a pas de défense ni militaire, ni monétaire, et encore moins intellectuelle , et donc il ne peut pas se prémunir des attaques de tous les renards affamés qui l’entourent

    l’Équation est simple : ressources naturelles- arme nucléaire- - richesse

    les USA-la CHINE-l’EUROPE-l’INDE-LA RUSSIE en sont les preuves intangibles

  • 31 janvier 2018 à 13:44 | Gérard (#7761)

    tout est dit là.....

    qui ne motive pas beaucoup les forumistes bien plus à l’aise dans le rôle de groupies prêtes à partager la couche de l’un ou l’autre des principaux bonimenteurs en vogue

    d’autres disent quasiment la même chose ici :

    www.nopoor.eu/download/file/fid/1685

    «  »A Madagascar règne une économie de rapine, avec des rentes faciles à prélever sur les ressources naturelles, l’aide extérieure, l’Etat… Au sommet, il y a ceux que nous appelons les « hyper-élites », soit environ 10 000 personnes sur une population de 25 millions d’habitants. Ces « gagnants » prennent tout «  »

    • 31 janvier 2018 à 13:52 | Jipo (#4988) répond à Gérard

      C ’est parfaitement exacte , à chaque embellie économique, une crise politique, voir coup d’ Etat, comme si une malédiction empêchait le développement de ce Pays, ou si cela gênait quelques uns, qui maintiennent cette situation, en tirant les ficelles, bien planqués pour conserver leurs privilèges .

  • 31 janvier 2018 à 13:47 | Jipo (#4988)

    Bonjour .
    Merci à MT pour la publication de cet article, particulièrement bien analysé et détaillé.
    Comme quoi ce genre de problème en dehors des ressources naturelles, qui nécessitent de gros moyens financiers, n’ est pas exclusive aux Pays Africains, bien qu’ ils en détiennent la plus belle part .
    L’ avidité n’ étant pas leur monopole non plus .
    Il est évident que l’ adolescence de l’ humanité traine a acquérir la maturité nécessaire pour un vivre ensemble « vivable » voir équitable & juste .

    • 31 janvier 2018 à 19:02 | plus qu’hier et moins que demain (#6149) répond à Jipo

      Avez-vous au moins lu cet article ou bien vous vous êtes contentés seulement d’une lecture diagonale pour affirmer ensuite bien analysé et bien détaillé ?

  • 31 janvier 2018 à 13:57 | Isambilo (#4541)

    Une analyse classique qui aurait mérité de remonter aux sources : les origines du pouvoir actuel dans tous ces pays exportateurs.
    On connait depuis les années 50 les risques de la monoproduction (le sucre, la banane d’où les républiques bananières d’Amérique Centrale avec la United Fruit, etc).
    Le Mozambique actuel a hypothéqué ses gains hypothétiques sur l’exploitation , tout aussi hypothétique, des hydrocarbures.
    Même le Chili, qui a quand même une expérience politique indiscutable, ne s’en sort pas avec ses mines de cuivres.
    Et nous ? Nous n’avons rien de rentable à court terme sinon le BRGM l’aurait remarqué. Peut-être, tant mieux.
    Il est vrai que ce genre de sujet n’intéresse pas les forumistes, c’est trop concret !

  • 31 janvier 2018 à 15:54 | LeFou (#10163)

    Il n’y a aucun duo infernal ressources naturelles / pauvreté ; les économies norvégiennes, australiennes et canadiennes sont à la fois en tête du classement de la bonne gouvernance ( Doing Business 2018) et de gros exportateurs en ressources naturelles. La corruption et l’accaparement des profits sont indépendants de la présence ou non de richesses naturelles. D’ailleurs les 2 pays derniers du classement 2018 de la liberté économique sont l’Erythrée et la Somalie avec 0 ressources naturelles.

    • 31 janvier 2018 à 20:41 | Isambilo (#4541) répond à LeFou

      Pour l’Australie il faut quand même mentionner l’atteinte à l’environnement que la population finira par payer cher.

    • 31 janvier 2018 à 21:26 | olivier2 (#9829) répond à LeFou

      Allons allons jeune ignorant, vous n’etes pas sans savoir qu Isambilo le savait, mais que nous ne meritions pas, mecreants capitalistes que nous sommes, d etre eclaires de ses savoirs avant l ´heure..

      Le savoir ultime isambolien se distille..il se vaporise..facon puzzle..

      Comment avaler la chute de l URSS , celle de l amiral..tout en gardant la tete haute ?

      MDR

      france terre d accueil....

  • 31 janvier 2018 à 18:59 | plus qu’hier et moins que demain (#6149)

    Assalaamo alaikoum

    « Il s’ensuit alors une augmentation des prix des produits dans les autres secteurs ouverts aux échanges commerciaux qui voient leur compétitivité s’effriter notamment le secteur agricole et industriel où la productivité est complètement réduite. »

    On voit dans cette phrase de la contradiction flagrante pour un doctorant-chercheur Béninois.
    Prenons par exemple les PPN, ce sont leurs prix qui augmentent en premier et affirmer après que leur compétitivité s’effrite ( secteur agricole-industriel/productivité réduite) est un non sens économiquement parlant. Un produit à forte demande entraine nécessairement l’augmentation de l’offre pour satisfaire cette surplus de demande jusqu’à l’équilibre (il y aura de la compétitivité et de la productivité mais pas le contraire comme affirmé ci-dessus).
    Il y a beaucoup de cas comme ça dans cet article donc l’auteur doit revoir son article.

    • 2 février 2018 à 17:33 | papangue (#9623) répond à plus qu'hier et moins que demain

      @salam

      1- Chiffre 0 et NUL
      Sur un autre post vous dites à isambilo :
      30 janvier à 11:45 | plus qu’hier et moins que demain (#6149) répond à Isambilo ^
      Objection votre honneur car l’invention du chiffre 0 (nul) a ouvert la voie à tout (comptabilité-informatisation par le chiffre binaire, etc..) et comme les mêmes causes produisent les mêmes effets, on est en droit d’espérer.

      Petite précision, en informatique puisque vous le signalez, le chiffre 0 et le nul (null) ne sont pas pareil ! Contrairement à ce que vous avancez !

      0 es le chiffre 0
      NULL est l’absence de valeur.
      Ainsi vous pouvez additionner le chiffre 0 et non le NULL.
      Dans le langage JAVA
      null means that a variable contains a reference to a space in memory that does not contain an object.
      0 is a numeric data type with a value of 0.

      Dans les bases de données Postgresql,MYSQL etc...
      Testons
      tst=# create table foo (
      mytable_key INT primary key,
      moobars INT NOT NULL ,
      foobars INT ) ;
      CREATE TABLE
      Insérons une ligne :
      tst=# insert into foo (mytable_key, moobars) values (1,100) ;
      INSERT 0 1
      Maintenant insérons des valeurs NULL :
      tst=# insert into foo values(2,null,0) ;
      ERROR : null value in column « moobars » violates not-null constraint
      DETAIL : Failing row contains (2, null, 0).
      Et si on insère le zéro :0
      tst=# insert into foo values(3,0,0) ;
      INSERT 0 1
      tst=#

      Voyons le contenu

      tst=# select * from foo ;
      mytable_key | moobars | foobars


      +---------+---------
      1 | 100 |
      3 | 0 | 0
      Donc NUL et zéro ne sont pas pareils , du moins en informatique !

      2- Loi de Offre et de la demande

      Vous affirmez :
      « Un produit à forte demande entraine nécessairement l’augmentation de l’offre pour satisfaire cette surplus de demande jusqu’à l’équilibre (il y aura de la compétitivité et de la productivité mais pas le contraire comme affirmé ci-dessus). »

      Ca c’est ce qu’on enseigne au lycée pour la série ES ou en première année BTS ou université, bref la vision orthodoxe pour les nuls. Ca rejoint le point 1/.

      Selon Steeve Keen, prof à l’Universtié Kigston à Londres
      « Le professeur de l’université Kingston à Londres, où il dirige le département Economie, histoire et politique, nous explique comment des hypothèses arbitraires et contradictoires donnent naissance à des lois fausses, lesquelles ne sont pas remises en question sauf pour tenter d’en corriger à la marge les résultats. Et comment la complexité mathématique – qui ne le rebute pas mais qu’il se garde de nous imposer dans cet ouvrage – éloigne les économistes conventionnels du débat, certains principes étant jugés acquis alors même que rien ne les valide.

      Beaucoup d’idées bien ancrées se décomposent ainsi sous nos yeux. Car l’économie n’est pas statique et aucune variable ne peut en être bougée, « toutes choses égales par ailleurs », comme le proclament de bonne foi les économistes. Elle ne converge pas naturellement vers l’équilibre, même en univers de concurrence pure et parfaite. Considérer que l’offre et la demande se croisent autour d’un prix d’équilibre est rarement valable, sauf peut-être pour un seul consommateur, un seul producteur et tout au plus deux produits. »

      En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/09/10/a-l-origine-de-la-crise-des-idees-fausses_4484882_3234.html#78rUIB2jG8acVuO8.99

      Tout le monde, économiste ou pas, parle de la loi de l’offre et de la demande, mais rares sont ceux qui expliquent ce qu’ils entendent par là. Derrière cette expression, il y a l’idée selon laquelle si la demande d’un bien est supérieure à son offre, alors son prix augmente ; il diminue dans le cas contraire.

      Cette idée suggère en fait un processus où les prix et les quantités varient dans le temps. Pour aller au-delà de cette vague constatation et parler sérieusement de loi, il faut préciser ce qu’on entend par offre et demande, ainsi que la forme du processus où elles interviennent.

      Du côté de la demande, on pourrait croire que, puisque la demande de consommation
      d’un bien par un individu évolue habituellement en sens inverse de son prix, le même
      phénomène pourrait être retrouvé au niveau de l’ensemble de l’économie : la demande
      globale d’un bien baisserait quand le prix monte. Faux, dit le théorème appelé
      « Sonnenschein-Mantel-Debreu », du nom des trois économistes qui, tels des kamikazes,
      s’étaient lancés dans les années 1970 dans la quête du Graal économique, et qui ont
      lucidement accepté de se faire hara-kiri.

      A suivre ... ()

    • 2 février 2018 à 17:34 | papangue (#9623) répond à plus qu'hier et moins que demain

      @leikoum

      Pendant longtemps, les micro-économistes ont pensé que le tâtonnement convergeait vers des prix d’équilibre, où l’offre globale de chaque bien est égale à sa demande globale. La démonstration mathématique de cette propriété tardant à venir, le doute s’est progressivement instauré : et si la convergence n’avait pas lieu, contrairement à ce que suggère l’intuition ?
      Doute justifié, puisqu’au début des années 70, Hugo Sonnenschein, suivi d’autres, a démontré que si on retient les hypothèses usuelles de la concurrence parfaite, notamment celles qui permettent d’affirmer qu’il existe un équilibre général, alors il n’y a aucune raison pour que des prix auxquels la « loi de l’offre et de la demande » atteignent, au bout d’un certain temps, des valeurs d’équilibre (voir encadré).
      Le système est, en règle générale, instable : il oscille ou évolue de façon chaotique, indéfiniment.

      Selon Paul Jorion, : le prix est un rapport de force entre des groupes sociaux agissant au sein d’une même structure, suivant le principe de la théorie aristotélicienne des prix .

      Chaque fois qu’on lit dans la presse que « les marchés » pensent, disent ou font ceci ou cela, il faut entendre : les puissances ou les oligarchies qui « font » les marchés. Le fait que ces oligarchies soient elles-mêmes concurrentes et en arrivent parfois à s’entretuer (Lehmann) ne change pas grand-chose à la donne (cette concurrence, c’est plutôt de la « coopétition » : en concurrence pour dépouiller le reste de l’univers).

      A lire : Debunking Economics : The naked emperor of the social sciences. de Keen
      En Francais : L’imposture économique.

  • 31 janvier 2018 à 20:10 | lysnorine (#9752)

    « Comment expliquer le PARADOXE des économies riches en ressources mais qui enregistrent des piètres performances économiques, même par rapport à celles qui en sont dépourvues ? »

    Il ne s’agit nullement de paradoxe MAIS l’aboutissement LOGIQUE et inéluctable d’une politique délibérée de prétendus « bailleurs (??) de fonds » mais authentiques USURIERS, imposant des STRUCTURES totalement inappropriées au STADE où se trouve une économie comme celle de Madagascar.

    Notre poste récent sur le « CONSENSUS DE WASHINGTON » en rappelle la mécanique :
    [Andry Rajoelina veut redonner de l’espoir ?
    lundi 29 janvier |
    http://www.madagascar-tribune.com/Andry-Rajoelina-veut-redonner-de-l,23571.html?id_article=23571&id_objet=23571#formulaire_forum
    29 janvier (2018) à 20:16 lysnorine]

    Pearson, Les stratégies de développement , Chapitre 12 Les stratégies de développement, p. 491
    https://www.pearson.fr/resources/titles/27440100430210/extras/7274_chap12_Analyse-Eco.pdf

    « Le concept-clé à connaître : le consensus de Washington »

    « Cette expression a été inventée par l’économiste américain James Williamson pour qualifier l’ensemble des MESURES STRUCTURELLES accompagnant les prêts du FMI et de la Banque mondiale aux pays en développement. C’est le principe de conditionnalité des prêts. Cette conditionnalité peut se résumer en trois principes (LIBÉRALISATION, PRIVATISATION, DÉRÉGULATION) qui se retrouvent dans les dix mesures constituant ce consensus :

    • déficit budgétaire inférieur à 1 ou 2 % du PIB ;

    • dépenses publiques orientées vers des activités sources d’externalités positives (santé, éducation, infrastructures) ;

    • allègement de la fiscalité ;

    • TAUX D’INTÉRÊTS FIXÉS PAR LE MARCHÉ ;

    • RÉGIME DE CHANGES FLEXIBLES ;

    • SUPPRESSION DES MESURES PROTECTIONNISTES ;

    • OUVERTURE [INCONSIDÉRÉE !] aux investissements directs à l’étranger (IDE) ;

    • PRIVATISATIONS [INCONSIDÉRÉES des SECTEURS CLEF de l’ÉCONOMIE dont la MAÎTRISE par l’ ÉTAT a toujours été une condition sine qua non de la mise en place de toute politique conséquente de développement d’un pays « sous-développé » ] réduction du déficit budgétaire et confiance dans les mécanismes marchands) ;

    • dérégulation des marchés ;

    • instauration et garantie de droits de propriété [pour les PRÉDATEURS venant de l’Extérieur].

    « Ces mesures visent donc TROIS OBJECTIFS qui doivent se succéder dans le temps :

    - OUVRIR le pays au commerce international (promotion des exportations, ouverture du pays aux IDE),

    - instaurer une POLITIQUE MONÉTARISTE du taux d’intérêt (BANQUE CENTRALE INDÉPENDANTE et crédible, lutte contre l’inflation) et, enfin,

    - remplacer la régulation publique par une régulation marchande (signaux et incitations par les prix du marché, PRIVATISATIONS). »

    Deux applications de cette politique à Madagascar illustrant sa « NÉGATIVITÉ » :

    - « Le taux de change est déterminé par l’offre et la demande des monnaies prises en compte. »

    Il n’est pas déterminé mais MANIPULÉ par le MID à Madagascar où les quelques participants qui sont tantôt acheteurs, tantôt vendeurs, s’entendent à la manière des CARTELS pour le fixer suivant leurs besoins du moment : s’il s’agit d’ ARIARY, on BAISSE sa valeur, et inversement, dans le cas d’ EXPORTATION- RAPATRIEMENT DE DEVISES, on AUGMENTE sa valeur .

    - « secteurs OUVERTS (!) aux échanges commerciaux »

    Lesdits secteurs sont bien sȗr TOUT À FAIT INCAPABLES d’affronter la concurrence des « puissants » en l’absence de PROTECTION [ exemple la faillite d’AIR MADAGASCAR ! ]

    La croissance soutenue de la PAUPÉRISATION et de la RÉGRESSION sur tous les plans de la masse du peuple malgache est ÉVIDENTE aux yeux de tout le monde depuis la mise en œuvre de ces politiques voici des décennies !

    • 31 janvier 2018 à 21:39 | Gérard (#7761) répond à lysnorine

      Serait ce les bailleurs de fond qui sont responsables de la prédation, de l’accaparement de toutes les richesses au profit des mêmes clans depuis 60 ans ?

    • 31 janvier 2018 à 22:44 | zanadralambo (#7305) répond à lysnorine

      Lysnorine dans ses œuvres. La faute de l’autre, la mondialisation, la colonisation, la Françafrique…la monétarisation, la libéralisation. que sais-je ?
      .
      Les députés gasy ont voté récemment une Loi contre l’avortement thérapeutique…au nom de la sagesse ancestrale. Les enfants handicapés qui vont naître, qui les prend en charge ? Ces mères qui meurent en accouchant, qui en est responsable ? L’autre, l’étranger. bien sûr.

      A part ça, la religion, cette chose importée, cette croyance apportée par ces colons, objet de la haine tenace de Lysnorine et des nationalistes, elle a la vie belle. Elle peut fomenter des coups d’état, se rendre complices de génocide…Lysnorine n’a rien vu, lysnorine ne voit rien. 60 ans que Lysnorine et ses amis sont aux manettes, merina et côtiers confondus. Les 2 pays nains à côté nous toisent, l’histoire nous insulte, lysnorine et ses complices en redemandent pourtant…

    • 1er février 2018 à 08:10 | lysnorine (#9752) répond à lysnorine

      Les critiqueurs devraient toujours commencer par apprendre à bien lire ce qui est écrit et à mieux assimiler, autant que possible, le français, pour éviter de pérorer et ne pas débiter des inepties qui ne méritent guère d’être relevées.

      Ce que notre post a mis en cause, c’est la POLITIQUE IMPOSÉE au cours des trois dernières décennies par les prétendus « bailleurs de fonds », quels qu’ils soient, de véritables « USURIERS », en dernière analyse. Cette POLITIQUE est MISE EN ŒUVRE par LEUR VALETAILLE, propulsée et toujours maintenue au pouvoir PAR LEURS SOINS, contre vents et marées, depuis plus d’une quarantaine d’années, POLITIQUE génératrice d’une pauvreté endémique, entretenue efficacement par une corruption devenue STRUCTURELLE.

      Deux petits exemples, tirés du processus de dénationalisation/francisation d’Air Mad, peuvent illustrer le travail de sape de cette valetaille :

      1 :- La location exorbitante auprès d’Air France [suivant les termes d’un contrat ACMI- Aircraft, Crew, Maintenance & Insurance] – de deux Airbus A 340-300, ȃgés de 14 et 12 ans, anti-économiques, par le pouvoir putschiste issu du coup d’état de 2008-2009 patronné par la FrançAfrique : un Boeing 777 (300 ER ou 200 ER), loué auprès des compagnies loueuses comme ILFC (International Leasing Finance Corporation) sy ny GECAS (General Electric Capital Aviation Service) aurait sans doute été plus indiqué. Il semblerait d’ailleurs que seul un appareil a continué à être en service, probablement en raison des pannes qui affectaient régulièrement ces Airbus :

      Cf : http://www.air-journal.fr/2012-07-09-air-madagascar-nouvel-airbus-nouvelle-panne-552251.html

      « Air Madagascar : nouvel Airbus, nouvelle panne
      Publié le 9 juillet 2012 à 17h48 par Isabelle Blanco dans Actualité, Insolite - 4 commentaires

      « Alors qu’elle devait inaugurer son deuxième Airbus A340 à destination de Bangkok vendredi dernier, la compagnie malgache a dû retarder le vol de 30 heures, suite à une panne technique. Une mésaventure qui n’est pas sans rappeler celles connu[e]s en avril dernier avec le premier A340.

      « Air Madagascar joue décidément de « malchance » avec ses nouveaux Airbus A340 acquis auprès d’Air France. Quelques mois après les pannes lors du vol inaugural de son premier A340 vers Marseille, le deuxième a lui aussi connu une AVARIE AVANT SON PREMIER DÉCOLLAGE pour Bangkok. Cette fois-ci, il s’agissait d’un problème électrique, qui a nécessité l’achat d’une pièce de rechange, et a retardé le décollage d’une trentaine d’heures. Pourtant avant d’être livré le 30 juin dernier, l’avion avait fait l’objet d’une visite de contrôle, suite à laquelle il avait été déclaré apte à voler encore une douzaine d’années.

      « Il n’en faudra certainement pas moins pour relancer la polémique sur l’intérêt de l’achat de ces appareils. En effet, beaucoup se demandaient déjà en avril, suite aux premières pannes, quel sera le SURCOÛT pour des appareils ÂGÉS de14 et 12 ans [20 ans et 18 ans en 2018] et qu’Airbus a décidé de ne plus construire.[NB : Les termes de leur rachat au bout de 6 ans, en 2018 donc, ont été OCCULTÉS semble-t-il, de même la durée probable de leur vie et de leur utilisation après leur acquisition, ainsi que le coȗt futur de leur maintenance en état de vol !]

      « Pour rappel, Air Madagascar a signé un CRÉDIT-BAIL de SIX ANS avec AIR FRANCE pour ces deux Airbus pour un montant de 475.000 dollars (plus de 386.000 euros) par mois pour le premier et de 350.000 dollars (près de 285.000 euros) par mois pour le second [=US$ 825 000/mois, soit US$ 59 400 000 pendant 6 ans, jusqu’en 2018 donc]. Le premier a été déployé à destination de la France (Paris et Marseille), tandis que le second doit assurer les deux rotations hebdomadaires pour Bangkok et Guangzhou. »

      2 – La cession d’Airmad à Air Austral, à des conditions qui prêtent à sourire, alors que, de toute évidence, Ethiopian Airways était l’option qui servirait le mieux les intérêts de la compagnie nationale. Mais c’était sans compter feu Léon Rajaobelina,. ancien baron de l’AREMA, membre éminent de son comité central à l’époque de la « Révolution » de Ratsiraka et de son « Livre Rouge », un des grands piliers permanents de la « cinquième colonne » de la France [et du FMI] à Madagascar.
      (À suivre)

    • 1er février 2018 à 08:18 | lysnorine (#9752) répond à lysnorine

      Suite et fin)
      On retiendra, toutefois, à la décharge des critiqueurs immatures ci-dessus, que l’analyse macro- économique, notamment dans ses dimensions monétaire et financière, est effectivement un exercice assez difficile, hors de portée de maintes gens.

      Mais, sans aucun doute, si les « bailleurs de fonds » et leur contingent d’experts de toute couleur débarrassent totalement le plancher à Madagascar, ramenant dans leurs valises leur « POLITIQUE » néfaste, l’APPAUVRISSEMENT de la MASSE DU PEUPLE MALGACHE ne risquera pas d’être pire que celui dont elle a pȃti au cours de ces dernières décennies. Et moins le pays fera appel à ces « bailleurs de fonds » et à leurs suppôt, plus il y aura de fortes chances qu’il y ait moins d’OPPORTUNITÉS de CORRUPTION, moins de BRADERIE STÉRILE et sans vergogne des richesses minières, moins de DÉPOSSESSION des agriculteurs de leurs terres.

      Pour en terminer, rappelons, fois de plus, aux fins de MÉDITATION, les propos empreints de sagesse, tenus par l’ancien ambassadeur du Maroc à Madagascar lors de la présentation de vœux au président de la République en 2016 :

      « […] Permettez-moi à cette occasion, Monsieur le Président, de vous faire une confidence : depuis mon arrivée dans ce beau pays qui est le vôtre, je ne cesse de lire et d’entendre répéter les mots “COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE”, “BAILLEURS DE FONDS”, “FONDS EUROPÉEN DE DÉVELOPPEMENT”, etc. À TOUTES LES OCCASIONS, qu’elles soient bonnes ou mauvaises. Mon ÉTONNEMENT était, et demeure, aussi GRAND que je viens d’un pays, le royaume du Maroc, où ces MOTS sont très RAREMENT PRONONCÉS et, ce, pour une RAISON TRÈS SIMPLE : le Maroc, sous l’impulsion de son souverain, sa Majesté le Roi Mohammed VI, entreprend toutes les démarches et encourage toutes les initiatives pour que le royaume soit LIBRE DE SES MOUVEMENTS, libre de choisir ses amis et ses alliés et, SURTOUT, LIBRE DE DÉFENDRE SON INDÉPENDANCE et sa SOUVERAINETÉ COMME IL L’ENTEND.

      « Le Maroc COMPTE, D’ABORD, SUR SES PROPRES FORCES et sur son potentiel AVANT DE COMPTER SUR L’ AIDE ET L’ASSISTANCE DES AUTRES. Certes, il prépare l’environnement adéquat et fait appel à des moyens ingénieux pour que les très nombreux investisseurs étrangers soient encouragés à venir investir au royaume. MAIS les Marocains sont TOUS TRÈS CONSCIENTS d’une chose. A savoir que le DÉVELOPPEMENT, la CROISSANCE et l’AMÉLIORATION DES CONDITIONS DE VIE NE DÉPENDENT PAS DES INVESTISSEMENTS ÉTRANGERS, MAIS plutôt de la vision qu’on a de son propre avenir et des efforts, concessions et SACRIFICES qu’on est prêt à assumer pour atteindre ses objectifs (…) »

    • 1er février 2018 à 10:38 | spliff (#5871) répond à lysnorine

      Bonjour Lysnorine

      Sans contester le caractère désavantageux du montage financier qui a « servi » à l’acquisition de ces 340, il convient tout de même de noter que se prononcer en faveur d’une probable meilleure adéquation du 777 nécessite des explications basées sur des data concrètes détaillées relatives à l’exploitation des routes prévues, data qui - jusqu’à preuve du contraire - ne sont pas disponibles dans le domaine public. Ainsi dans l’absolu on ne s’en tient ici qu’à des suppositions. Donc quiconque discute ce sujet précis sans ces incontournables éléments de base en est réduit à confiner la discussion à un registre purement politicien, ce qui n’est pas heureux.
      En aviation, les pannes arrivent quand elles arrivent, même sur des avions jeunes. Tout aviateur chevronné sait qu’un avion sortant de révision nécessite plus d’attention et de vigilance que la normale durant les vols initiaux. C’est juste dans la nature des choses. Et il arrive que cela soit justifié.
      Par ailleurs 12 ou 14 ans n’est pas excessif pour un avion (sur le plan technique) s’il a été suivi selon les règles de l’art. Charge aux acheteurs d’en négocier un prix juste. Car lorsque acquis dans des conditions correctes, de tels avions peuvent bel et bien générer des profits lorsqu’adaptés aux routes.
      Lufthansa et sa rigueur technique de premier plan en exploite d’aussi vieux et avec succès encore aujourd’hui.

    • 1er février 2018 à 13:12 | vorona (#8254) répond à lysnorine

      Actuellement Air France exploite 9 A340 et quelques 747 d’autres compagnies avec 40 ans d’age volent encore.
      Après qui peut dire qu’au moment du contrat Air Mad avait le choix ?

    • 1er février 2018 à 15:46 | zanadralambo (#7305) répond à lysnorine

      Lysnorine ne supporte pas la contradiction, surtout quand elle vient de critiqueurs immatures. Bien sûr, les seus êtres matures sur ce forum sont lysnorine et ses amis.
      Lysnorine se défend de faire dans la xénophobie primaire. Mais quand lysnorine attaque à tout va les bailleurs de fonds, les ONG (repaires d’espions), l’aide internationale en général…qu’est-ce qu’elle fait ? A entendre lysnorine, il faudrait qu’on revienne à la chasse et à la cueillette ! L’autarcie, il n’y a que ça de vrai. Je le répète, ça fait 60 ans que Lysnorine et ses amis sont aux manettes de ce pays. Mon pays, Je ne le reconnais plus, Lysnorine, pardon, mille fois pardon de vous en faire le reproche. Le Mada de mon enfance est devenu cette chose affreuse qui désespère ses enfants. Corruption, gabegie, vols, viols, saleté, peste et autres maladies , voila le quotidien de notre peuple. Un imposteur, déguisé en amiral été a mis en place, par vos soins, pour bouter cette France (où vous êtes planquée). Il est où ce paradis que vous nous aviez promis, à la place ? Les coquins par qui vous avez remplacé le voyou sénile n’ont rien fait pour rattraper ses Khonneries. 30 ans qu’on a enduré, grâce à vous, cet huberlulu (que vous accusez, le délire, d’avoir été la chose de la Françafrique : c’est l’hôpital qui se moque de la charité, ma parole !!!).. Ce pays qu’on dit riche est le 5 ème pays le plus pauvre du monde, parce que vous l’avez bien voulu. A cause de votre orgueil mal placé de nationaliste revanchard.
      Vous êtes apparemment fiers de ce que vous avez fait puisque vous en redemandez. Et là où je vous en veux le plus, à vous nationalistes de tous bords, c’est que vous vous en référez toujours à ce Dieu qui nous a abandonnés (le Dieu des vazaha !!!). Pardon, Lysnorine, cette religion que vous portez au pinacle, qui nous impose ses lois souvent désuètes, broie les hommes, brime les femmes. Au nom de principes éculés, elle refuse l’idée même de l’avortement, fût-il thérapeutique, alors que le pays va droit vers un surpeuplement qui annonce le chaos. Enfer et damnation, chère Lysnorine.

      Votre haine de l’occident nous a perdus, j’ose espérer qu’elle n’a pas tué tout espoir pour nos descendants.

    • 1er février 2018 à 17:35 | lysnorine (#9752) répond à lysnorine

      @ spliff 1er février à 10:38, répond à lysnorine ^
      Re Boeing 777

      « il convient tout de même de noter que se prononcer en faveur d’une probable MEILLEURE ADÉQUATION du 777 nécessite des explications basées sur des data concrètes détaillées relatives à l’EXPLOITATION DES ROUTES PRÉVUES, data qui - jusqu’à preuve du contraire - ne sont pas disponibles dans le domaine public. [...] Donc quiconque discute ce sujet précis sans ces incontournables éléments de base en est réduit à confiner la discussion à un registre PUREMENT POLITICIEN , ce qui n’est pas heureux.. »

      NB : en Avril 2012 AF a pris livraison d’un 777-300ER pour desservir ses départements d’outre-mer y compris LA RÉUNION. Son choix certainement n’a pas obéi à des considérations de POLITIQUE POLITICIENNE. Il s’agissait alors de son 60e 777.

      Boeing Delivers 60th 777 Passenger Jetliner to Air France
      Apr 04, 2012, 09:47
      https://www.prnewswire.com/news-releases/boeing-delivers-60th-777-passenger-jetliner-to-air-france-146089225.html

      EVERETT, Wash., April 4, 2012 /PRNewswire/ — Boeing (NYSE:BA - News) and Air France are celebrating the delivery of Air France’s 60th Boeing 777 passenger jetliner. The airplane, a 777-300ER (Extended Range) model, landed in Paris this morning.

      Air France’s newest 777-300ER seats 468 passengers in a three-class configuration [...]
      Air France, a member of Sky Team, will operate this 777-300ER BETWEEN PARIS AND THE FRENCH OVERSEAS DEPARTMENTS IN THE INDIAN OCEAN and the Caribbean regions, including Fort de France, Pointe a Pitre and St-Denis de la REUNION .

      By summer 2012, Air France will operate a total of 62 777 passenger jetliners and two 777 Freighters.

      The 777-300ER is 19 percent lighter than its closest competitor, GREATLY REDUCING ITS FUEL REQUIREMENT. [...]

      Last year [2011] was the best year on record for 777 sales with 200 orders from 24 customers, topping the previous record of 154 set in 2005. [...]

      To date, Boeing has recorded orders for 1,367 777s to 64 customers around the globe.

    • 1er février 2018 à 19:15 | spliff (#5871) répond à lysnorine

      Merci pour votre réponse Lysnorine

      Je ne suis pas en faveur d’un type en particulier par principe Lysnorine.
      Je dis seulement que pour être un minimum sérieux sur ce genre de sujet, la base de départ ne peut être que les data opérationnelles que la Direction de l’Exploitation d’Air Madagascar a pu produire eu égard aux contraintes applicables à la Compagnie.
      Air France est une autre compagnie avec ses contraintes propres qui ne son pas identiques à celles d’Air Madagascar (en termes d’avantages liés à l’homogénéité d’une flotte sur un effectif d’avions conséquent pour AF par exemple).
      Ma référence à la réussite de Lufthansa avec le « vieux » 340 n’était que pour illustrer que le succès n’était pas d’office impossible lorsque la rigueur dans l’exploitation était au rendez-vous.

    • 1er février 2018 à 19:34 | spliff (#5871) répond à lysnorine

      Et l’on peut remarquer tout en restant objectif que Mr Boeing défendant les performances de son produit en termes d’économies relève plutôt d’une gentille réclame qui fait délibérément abstraction de la complexité d’un sujet comportant une multitude de variables d’entrées... d’où la nécessité d’une étude approfondie...
      Mais c’est de bonne guerre de leur part. Airbus se lâche aussi très bien sur ce front

  • 31 janvier 2018 à 21:50 | olivier2 (#9829)

    @ Gerard

    et oui mon GRAND !

    Il y a beaucoup de malagasy, d´ algeriens et autres victimes ( ???) qui accusent les bailleurs..et donc les pays d origine...d etre les RESPONSABLES !

    Gerard vient de decrouvrir un truc !

    MDR

    tiêns le coup gege...un numero gratuit va etre instaure...ainsi qu une cellule piskologik

    • 1er février 2018 à 07:42 | Gérard (#7761) répond à olivier2

      Pour lysnorine
      je comprends que vous ne vouliez pas lire, mais je répète, parce que cela sera utile à d’autres

      www.nopoor.eu/download/file/fid/1685

      «  »A Madagascar règne une économie de rapine, avec des rentes faciles à prélever sur les ressources naturelles, l’aide extérieure, l’Etat… Au sommet, il y a ceux /../que nous appelons les « hyper-élites », soit environ 10 000 personnes sur une population de 25 millions d’habitants. Ces « gagnants » prennent tout «  »

      dites moi que ceci est faux, merci

  • 1er février 2018 à 17:59 | olivier2 (#9829)

    @ Vorona

    Evidemment..

    Air Mauritius dessert Paris en A 340 sans que la sur-consommation ne soit un obstacle..

    Quid de l Avis d ´ Air France quant aux accusations etalees ici ou la ?
    Pourquoi aucun journaliste malagasy n a t il jamais cherche a obtenir LEUR version ?

    Air Madgascar, en situation de mort clinique, aurait t il pu trouver ailleurs des avions plus performants et dans des conditions financieres plus avantageuses ?
    Voila une question ca kelle est bonne ...
    Silence radio sur le sujet..

    Ainsi donc la francafrik aurait fourgue deux vieilles guimbardes au prix de deux Mercerdes..
    Mwais...

    A force de lire ce genre de konnerie, j en arrive a esperer que tout ce qui est Francais de pres ou de loin ferait mieux de rester LOIN...TRES TRES LOIN de cet imbroglio malagasy perpetuel...

    Achetez des boeing, associez vous avec TOUT sauf du francais ( ou grenouille ou francafrik ou colon).

    et pour financer les tres tres democratiques elections..pour etablir les tres tres plausibles listes electorales..pour lutter contre la peste, le cholera, la famine dans le sud, les criquets (...)..

    Bah y a qu a demander a Lysopaine et ses copains...dont les cousins exploitent de bois de rose..

    Madagascar ou l’imbroglio perpetuel..dans les airs, sur les mers ou sur terre..

    🤔

    • 1er février 2018 à 19:43 | Dadabe (#9116) répond à olivier2

      Bonsoir Olivier2

      Je mets mon petit grain de sel dans une conversation qui dure depuis un bon moment à propos des Airbus du lapinou. Ce fut un choix ’’politique’’ imposé par Paris. Il fallait caser de l’Airbus et faire la nique aux Boeing américains qui avaient la préférence de Ra8. Je n’ai aucune opinion technique sur la qualité de ces deux avions que j’emprunte assez souvent. Ce que je sais, en revanche, c’est que la formation des pilotes malgaches sur Airbus a coûté une fortune ! Plusieurs mois sont nécessaires. Ils étaient très performants sur Boeing, mais ils ignoraient tout de l’Airbus et ce n’est pas du tout la même chose, dans le cockpit... C’est une grosse erreur commise par le lapinou qui n’avait pas d’autre choix que de la faire. Telle est ma vision de ce dossier et je me souviens encore des nombreux Paris-Tana aller-retour que j’ai effectué à bord de cet Airbus piloté par un Français avec quelques Malgaches en cabine pour faire croire qu’Air-Madagascar était une compagnie encore vaillante. Elle était déjà morte mais ne le savait pas encore...

    • 1er février 2018 à 23:17 | spliff (#5871) répond à olivier2

      Bonsoir Dadabe,

      « cet Airbus piloté par un Français avec quelques Malgaches en cabine pour faire croire qu’Air-Madagascar était une compagnie encore vaillante » faites-vous remarquer...

      Cette interprétation particulière des faits, au même titre que d’autres, gagnerait à être ré-évaluée selon les dispositions règlementaires qui suivent.
      Effectivement, les pilotes malgaches ont dû être re-qualifiés sur Airbus. C’est une transformation qui prend un certain temps pour chaque pilote et qui, après la phase de simulateur, comporte ce que l’on appelle une « adaptation en ligne » et qui pour chaque pilote (commandant de bord ou copilote) consiste à voler avec un instructeur sur un nombre d’étapes données. Entre une vingtaine et une quarantaine (plus vers la quarantaine pour les commandants de bord).
      Les instructeurs « utilisés » dans ce cas étaient des français. Ce qui explique cette phase durant laquelle des équipages mixtes ont pu être vus au commandes des 340 : pilotes malgaches en training avec un instructeur français. Que des raisons opérationnelles. Aucune malice vis à vis de telle ou telle image hypothétique à véhiculer...

  • 1er février 2018 à 20:07 | olivier2 (#9829)

    @ dadabe

    1) Savez vous si à l’époque, , AIr mad avait financierement le CHOIX ?

    Je m’achete un airbus pourri ? ou un 777 tout neuf ?

    Sachant que je suis en faillite..que personne ne me fait confiance..

    Quelles étaient les OPTIONS ?

    pas de réponse..

    Vous souvenez vous que de braves pilotes malagasy avaient ENFREINT la reglementation internationale, en omettant de déclarer des pannes GRAVES = « No Go » en France...
    Fait générateur de l’interdiction de survol par Air Mad de l’espace aérien Europén..

    2) Air mad a acheté un 737 recemment ..dont les PANNES multiples ont défrayé la chronique..et plombé des comptes déjà bien « tropicalisés »..

    Cette histoire Boeing Vs Airbus n’est que le reflet de l’histoire de ce pays...

    D’un côté les anti..de l’autre les pro..

    Personnellement je milite pour que le Fance se degage totalement de cet imbroglio perpetuel...

    enough is enough

    • 1er février 2018 à 20:22 | Dadabe (#9116) répond à olivier2

      Re-bonsoir Olivier2

      Question finances... Je ne sais pas. On devine que l’état de la compagnie sur ce plan était dû à une gestion calamiteuse (beaucoup ne payaient pas leurs sièges). Cela dit, Boeing revend ou loue des avions un peu datés mais aussi aptes aux vols commerciaux que ceux d’Airbus. Évidemment, il y a eu le poids d’Air France (on l’a vu avec Air Mauritius alors qu’un autre choix, là aussi, aurait sans doute été plus fiable, économiquement parlant). La France de Sarkozy ne voulait plus de RA8 pour diverses raisons dont la préférence pour Boeing. et cette même France (qui n’est pas celle d’aujourd’hui) a fait un chantage clair auprès du lapinou. Le petit DJ n’avait qu’a dire oui. Un point c’est tout. Et il l’a dit.
      Je me souviens d’une sortie de piste à Paris d’un long courrier d’AirMad. Je suis arrivé par Air France quatre ou cinq heures plus tard. Les passagers d’AirMAd n’avaient pas encore récupéré leurs bagages alors qu’il avaient décollé de Tana avant même que je n’arrive à Ivato... Ensuite ce fut la descente aux enfers et je n’ai plus repris de vol sur AirMad (une Compagnie que j’aimais bien, pourtant...).

  • 1er février 2018 à 20:34 | olivier2 (#9829)

    @ dadabe

    et donc la francafrik a dit « oui » au lapinou..qui s’est fait piquer son fauteuil par le chantre de la chin’afrique ? HEry.

    c’est dire le pouvoir RIDICULE de la francafrik...

    Hein ?

    Ps : :)

    • 1er février 2018 à 20:51 | Dadabe (#9116) répond à olivier2

      Olivier2, as usual...

      Voilà un résumé comme je n’aurais pas osé en faire... Vous n’êtes donc jamais sérieux, cinq minutes ? Mais c’est tout votre charme. Et faire rire est un talent qui me manque cruellement (je parle d’un rire léger, moqueur, un peu irritant parfois mais qui en dit plus long qu’il n’y paraît. Pas du rire navré de ceux qui me trouvent un trop ’’trop’’, vraiment ’’too much’’, quoi.)
      Bref, n’oubliez pas que nous avons dû supporter le grand guerrier Hollande durant cinq ans... Les cartes ont été un rien chamboulées. Mais bon, avec la Chine, les Africains et donc les Malgaches vont bien rigoler. Et là, je crains qu’il n’y ait pas trop de tendresses ni de mariages mixtes (si je peux me le permettre...). Bonne soirée. Un SMS me prévient à l’instant que Skype en direct de Montréal c’est dans deux minutes (avec lui, je compte environ dix...). Et ça, c’est plus important qu’une soirée au Grand Palais ! Bonne soirée à vous.

    • 1er février 2018 à 21:28 | kartell (#8302) répond à olivier2

      Sarkosy avait lancé sa« fatwa » , francafricaine, à l’encontre du magicien RA8, lorsque celui-ci a franchi la ligne blanche du mépris en retoquant son ambassadeur, trop clairvoyant à son gout ….
      La susceptibilité du maître de l’Elysée avait une toute autre portée que celle d’un petit imposteur capricieux, même en Air Force Two !….
      Bref, en faisant preuve d’un trop plein d’autorité, mal placée, notre héraut président de l’époque avait, sans le savoir, signé sa fin prochaine, mijotée au quai d’Orsay, revanchard ! …..
      Aujourd’hui, chacun joue des coudes dans la précipitation et la maladresse , provoquant ainsi des associations douteuses, des soutiens d’opportunistes à Paris , notamment, peu importe, il faut jongler ses muscles et paraître gros et afficher ses éminents soutiens …
      Ce rythme accéléré, qui emballe cette campagne si prometteuse, ne convient pas aux tempéraments de nos poulains qui ont toujours fait de l’ hésitation et la procrastination, leur pain quotidien….
      Aujourd’hui, la confusion est présente partout, et la campagne vire dans la rubrique des faits divers, espérons qu’elle n’ira pas plus loin !.
      L’année sera longue mais les nuits seront courtes !….

  • 2 février 2018 à 10:12 | FINENGO (#7901)

    Boris BEKAMISY et de RAMBO.

    Il est effrayant de lire les Bassesses de Boris BEKAMISY et de RAMBO.
    Que l’on peut qualifier, de deux Complexés. Et ce qui n’est pas du tout courant, mais ces deux individus les cumulent. Complexe d’infériorité et de supériorité.
    Je ne suis pas Psychiatre, et loin de l’être. Mes pour ces deux individus, c’est flagrant.
    D’ailleurs leur type de complexe sort quelque peut de l’ordinaire, dans la mesure où ces deux individus, à les lire, veulent faire croire qu’ils sont d’une intelligence hors du commun, futés, ayant une maîtrise totale de ce qu’ils avancent. Mais aussi limés par un sentiment infériorité, ne voulant pas accepter d’être montré du doigt, pour des choses qu’ils estiment affaires strictement Malgaches qui ne peuvent en aucun cas intéresser que les Malgaches, en poussant par moment le vice d’écarter même ceux qu’ils appellent la Diaspora, en ayant des critiques désobligeantes en vers cette dernière pour des attentes non exaucées. Car ces Messieurs, ont cette fâcheuse Habitude d’exiger aux autres, ce que eux veulent. Tellement habitués à couillonner leurs semblables, pour leur profit, qu’ils s’autorisent la même chose à d’autres.

    Et pourtant, et pourtant.
    Un qui serait Médecin, mais plus Médecin après la Mort, que pour soigner.
    Durant l’ épidémie de Peste le Docteur Boris BEKAMISY avait d’autres occupations plus urgentes certainement, qui l’aurait empêché d’intervenir sur le Forum, et pourtant il y avait de quoi à dire, entre le silence du Ministère de la Santé, pour ne pas dire du Gouvernement jusqu’au Président de La République. Y compris la gestion de cette crise d’épidémie, que les autorités Malgaches, n’avaient aucune Maîtrise. Sauf le fait de tendre les deux mains pour quémander, et encore quémander.

    Idem pour le RAMBO durant la même crise, essayait de minimiser les faits et les effets, jusqu’à défendre la plus Haute autorité du Pays, qui n’est autre que son organisme Payeur. Alors on Pourrait dans tout ça, se poser la question pour savoir, ce qu’est exactement Monsieur RAMBO.
    Il se dit Patron de sa Boite. Mais de quel type d’entreprise, on n’en sait rien. Il se dit Milliardaire en ARIARY bien sure, du moins je pense. Et Par la même Occasion il se dit conseiller de Hery le Président, et bientôt deux mois jour pour jour, RAMBO se ventait d’être d’ici là, nommé Consul Général de Madagascar, dans un Grand Pays Européen.
    Et pour un seul Homme, il y a de quoi faire dans tout ça. Un mélange de Complexe d’infériorité et de supériorité, et c’est pour cette raison, que j’ai évoqué un peu plus haut, que les deux Compères ont un complexe indéfinissable, en ayant le mélange des deux, qui certainement fait leur spécificité, pour ne pas dire leur particularité.
    Une Caserne de Pompiers sur Mulhouse à Vendre et acheter par l’association dont RAMBO en est un Membre. C’est RAMBO qui l’ai dit ici il y a pratiquement 1 mois, il y a des témoins et les écrits restent.
    Je me suis lancé le défit de me renseigner sur Mulhouse. Pas de Caserne à vendre. Après 7 relances, donc un mois après, RAMBO dément la vente, qu’il ne la jamais dit, mais que ce bâtiment qui n’est pas une Caserne à été confié à cette association dont il fait parti, pour rendre services aux démunis. Aucune fiabilité dans ses dires.

    Quand au Boris BEKAMISY qui traite d’autre de Vazaha Lany Mofo.
    C’est l’aumône qui se foutrait de la Charité Malheureusement.
    Je pense que le BEKAMISY est très frustré de ce qui passe au Pays, et réunis les deux types de Complexes qui lui a fait perdre la raison, et lui a fait Oublier, que Madagascar Pays Mangeur de Riz, dont le Riz est la Base de l’alimentation des Malgaches, que quelques décennies en arrières les Malgaches exportaient leur Riz tout en Mangeant à leur faim, Matin, Midi et Soir. D’autre part Madagascar était très bien placé dans l’exportation de son Riz, car ce Riz là était nommé Riz de Luxe de Madagascar. Et ce même Madagascar quelques décennies en arrières était le Grenier de L’Océan Indien, et qui est au jour d’aujourd’hui le Pays le plus démunis de l’Océan Indien et aussi du Continent Africain, sans connaître de Guerre. La Région des Hauts Plateaux, Maroantsetra et Ambatondrazaka, pour ne citer que ces Trois qui produisaient d’excellent Riz, que sont-elles devenues ces régions Productrices.
    Etes-vous trop jeune pour ne pas avoir connu ces temps bénis qu’a connu Madagascar.. ???
    A croire que plus la Population augmente, plus vous devenez fainéants.
    Ca Kouille dure, mais ça ne veut pas bosser. Oui c’est un peu une logique, en Kouillant toutes les nuits qui passent, effectivement ça coupe l’envie de bosser, quand on est sur les genoux le lendemain. Le planning Familial, vous qui êtes Médecin, qu’est ce que vous en faites, sans parler d’avortement, mais de contraception, c’est quand même votre rôle ça, mais pas celui de l’Eglise à Moins qu’à Madagascar c’est le rôle du Pisikidy, on ne sait jamais.

  • 2 février 2018 à 10:13 | FINENGO (#7901)

    Suite : Boris BEKAMISY et de RAMBO.
    A Côté de ça, le Vazaha lui continue à manger son Pain Matin, Midi et Soir. Il produit son Blé et en exporte également. Alors l’envie de vouloir rabaisser Gratuitement un interlocuteur, car il vous dit les quatre vérités en face, n’est que de la fourberie Monsieur BEKAMISY.
    Puisqu’il est Vazaha il n’aurait rien à dire.. ?????
    Vazaha LANY MOFO ???? Eh ben .....
    Mais les Vazaha, excusez- moi du terme, mais ils vous emm.erdent Monsieur BEKAMISY. Et celui qui vous le dit est un Bâtard ( Métisse) car le mot Bâtard a été déjà dit ici. Mais le Bâtard est très fier de ce qu’il est et accepte de l’être et avec fierté entendons-nous bien. Je souhaite que les Vrais Malgaches auront la même vie que le Bâtard, car le Bâtard n’est pas du tout à plaindre.

    Le RAMBO qui fait allusion à l’âge de certaine Personne et le traite tout de même d’adolescent, certainement par mépris.
    Mais RAMBO vous qui êtes instruit, sortant de la FAC d’Aix, vous devriez le savoir qu’un Malgache à 2 fois plus de chance de mourir avant 67 ans, et qu’un Européen à plus de 80% des 67 ans sont en vie et peuvent atteindre les 80 ans avec le même Pourcentage. Là encore, c’est l’aumône qui se fout de la Charité Monsieur RAMBO.

    Que vous soyez Chrétien ou d’une autre religion, peu importe, ce Forum n’est pas un lieu de culte. Donc vos évangiles, vos versés Bibliques et j’en passe, gardez les pour vous et vos fréquentations hors forum. Car ici on n’a rien à foutre. Vous avez des forums pour ce genre de discussion et chaque religion en possède.
    Et d’ailleurs, vous n’avez rien de religieux, ni dans vos faits et gestes.
    Vous n’êtes qu’un Misérable Prédateur, et pour vous cacher des vos atrocités, vous vous êtes habillé de peau d’agneau.

    Et pour être Chrétien et un Grand Hypocrite, il faut s’appeler RAMBO.

  • 2 février 2018 à 19:59 | lysnorine (#9752)

    Airbus 340 loués par Air Madagascar chez Air France : leur équipage

    Redressement d’une citation déformée :
     :
    « 2 février à 17:12 | spliff (#5871) répond à Dadabe ^ [http://www.madagascar-tribune.com/Crainte-d-un-report-des-elections,23581.html

    « Vous nous DISIEZ avoir OBSERVÉ des PILOTES MALGACHES avec un français aux commandes de ces 340 »

    Voici ce qui avait été écrit :

    « 1er février à 19:43 | Dadabe (#9116) répond à olivier2 ^
    « je me souviens encore des nombreux Paris-Tana aller-retour que j’ai effectué à bord de cet Airbus piloté par un Français avec QUELQUES MALGACHES EN CABINE »

    D"autre part, spliff a souligné un peu plus haut que : « les pilotes malgaches ont DÛ être RE-QUALIFIÉS sur Airbus. » . Dans quel BUT ? en effet, c’est un contrat ACMI- Aircraft, Crew, Maintenance & Insurance [“wet lease”] qu’Air Mad a passé avec Air France. , ce qui veut dire qu’il n’y avait pas besoin de re-qualifier des PILOTES MALGACHES sauf s’ils allaient ...être EMPLOYÉS par Air France ou Air Atlantic Icelandic.

    cf. https://en.wikipedia.org/wiki/Air_Madagascar

    “In 2012 an agreement was reached with Air France for LONG -TERM WET LEASE (ACMI or Aircraft Crew Maintenance and Insurance) of 2 SURPLLUS Airbus A340-300.. The first aircraft (F-GLZL) was delivered in April 2012 and was originally crewed by Air France (it is NOW CREWED by AIR ATLANTIC ICELANDIC ) and on the Iceland registry as TF-EAB, and the SECOND aircraft (F-GLZT) arrived in July 2012, re-registered 5R-EAA, and is DAMP-LEASED with a DOMESTIC CABIN CREW”

    cf également “TYPES OF AIRCRAFT LEASE” http://aviation.itu.edu.tr/%5Cimg%5Caviation%5Cdatafiles/Lecture%20Notes/Air%20Law%20Regulations%20and%20Compliance%20Management%202015-2016/Readings/Module%2029_Contract%20Law%20I_TYPES%20OF%20AIRCRAFT%20LEASE.pdf

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