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lundi 16 juin 2025
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Consommation : le prix du riz commence à baisser

vendredi 14 février | Mandimbisoa R. |  1698 visites  | 8 commentaires 

Le prix du riz produit localement amorce une baisse d’environ 200 ariary par kilo, un repli salué par le ministère de l’Industrie et du Commerce dans un récent communiqué.

Le ministère souligne par ailleurs que le riz importé, vendu à 750 Ariary le kapoaka, est désormais disponible à Toamasina, Antananarivo, Antsirabe, Ambositra, Toliara et dans d’autres chefs-lieux de région.

« Le ministère chargé du Commerce est pleinement mobilisé et continuera de collaborer étroitement avec tous les acteurs de la filière pour assurer une distribution efficace du riz et garantir que l’ensemble de la population puisse y accéder au prix de 750 Ariary », a déclaré le Directeur général du Commerce, Isidore Razanakoto.

Le ministère annonce également l’arrivée imminente de 50 000 tonnes de riz importé. « Le Ministère facilite la mise en relation entre les importateurs, les grossistes et les détaillants, sans intervenir directement dans les transactions commerciales », précise Isidore Razanakoto. Il a cependant insisté sur la nécessité de respecter la réglementation en vigueur, avertissant que toute infraction ferait l’objet de sanctions.

Selon les chiffres de la direction générale des Douanes, les importations rizicoles de la Grande Île en 2024 ont diminué de 38,26% par rapport à 2023. Cette tendance est le fruit de l’augmentation de la production locale de riz.

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8 commentaires

Vos commentaires

  • 14 février à 10:36 | Isandra (#7070)

    En attendant, l’autosuffisance alimentaire, nous devons importer,

    On voit quand même que la majorité des gens ont de moyens pour choisir le riz qu’ils veulent manger.

    "Pour développer l’agriculture dans le pays, l’agrandissement des périmètres agricoles est primordial. De grands pas ont déjà été franchis dans ce sens.

    En avant. Le développement des infrastructures liées à l’agriculture mais aussi la réhabilitation des périmètres agricoles continuent de faire son petit bonhomme de chemin. Selon les données fournies par le ministère de l’Agriculture et de l’élevage, les périmètres agricoles aménagés et/ou réhabilités depuis 2019 ont atteint les 261 016 hectares dans différentes régions du pays. Ces chiffres dépassent de plus de cent mille hectares les espaces aménagés en 2022.

    À en croire ce département ministériel, les ambitions malgaches en termes de développement agricole et rizicole ne s’arrêteront pas à cette réalisation. L’on compte en effet d’ores et déjà s’appuyer sur le développement des périmètres agricoles pour atteindre l’objectif fixé dans la politique générale de l’État en ce qui concerne l’autosuffisance alimentaire. « Nous estimons que d’ici 2028, les plaines et espaces aménagés et réhabilités vont atteindre les 440 000 hectares », affirme Harifidy Ramilison, ministre de l’Agriculture.

    Pour soutenir cet effort, différentes structures ont été déployées dans la marche vers l’autosuffisance alimentaire et les ambitions de la Grande île vers 2030.

    Défi

    Il s’agit en premier lieu de la collaboration avec les paysans et autres partenaires afin d’assurer une conformité et une uniformité de la démarche. « Nous avons justement l’ambition de construire des infrastructures durables pour permettre à l’agriculture mais aussi à la riziculture de se développer. Il s’agit d’un défi que nous nous lançons avec les paysans, producteurs et différentes organisations », confie le département ministériel. À cet effet, l’on emboîte le pas avec la distribution de guides ainsi que les formations sur la gestion des infrastructures durables qui seront dispensés aux paysans et aux autres acteurs de la riziculture. La Grande île compte également s’appuyer sur différents potentiels comme le Bas Mangoky, un périmètre dans la région Atsimo-Andrefana qui, suite aux divers aménagements, est passé de 5000 à 1 0 000 hectares avec une production annuelle avoisinant les 80 000 tonnes. Des périmètres rizicoles comme celui-ci, il en existe beaucoup et il en reste encore à aménager. Par effets cumulés, cela permettra d’atteindre la résilience et, qui sait, peut-être aussi l’autosuffisance dans la production rizicole. "

  • 14 février à 11:01 | Isandra (#7070)

    L’autosuffisance alimentaire, Des objectifs suivis des entreprises et des mesures sérieuses :

    "Production de semences. Il est à rappeler que le groupe STOI travaille déjà en partenariat avec des organisations paysannes issues des seize régions dans lesquelles des rendements atteignant entre 8T/ha et 12T/ha, sont enregistrés. Dans le cadre de ce projet, le ministère de tutelle facilitera la mise en relation entre environ 150 000 exploitants agricoles familiaux et cette société leader dans le domaine de l’agri-business dans le but de nouer des partenariats. En outre, « toujours dans le cadre du partenariat Etat-Secteur privé, le ministère de tutelle mettra à la disposition du groupe STOI des parcelles de terrain appartenant aux Centres de Multiplication de Semences (CMS), en vue de produire localement les semences de riz hybride. Morondava dispose, entre autres, de neuf CMS. Ce qui permettra de vulgariser rapidement les semences de riz hybride au niveau des organisations paysannes partenaires. Il faut savoir que nous avons déjà lancé des expérimentations sur la production de semences de riz hybrides dans les régions de Menabe et de SAVA. Les résultats ont été concluants. Raison pour laquelle, nous projetons sa vulgarisation à grande échelle, avec une prévision de production de semences de près de 50 000 tonnes cette année, outre l’importation de 100 tonnes de semences venant de Chine qui sera distribuée directement aux paysans partenaires. Nous prévoyons ainsi de produire 600 000 tonnes de riz hybride par an », d’après toujours les explications de Tahiana Razanamahefa.

    Éviter la dépendance à l’importation. Et lui de rajouter que cette variété rizicole est bien adaptée aux conditions climato-pédologiques des différentes régions de Madagascar. La preuve, « un rendement de plus de 14 tonnes à l’hectare est même enregistré à Morombe, dans la région Atsimo Andrefana en 2018. Nous produisons en même temps l’engrais organique “Taroka” qui contribue à l’amélioration de ce rendement. Ce qui permettra en tout d’éviter à la dépendance de Madagascar non seulement en matière d’importation d’intrants agricoles dont les prix ne cessent de flamber en raison de la crise économique dans le monde mais aussi en importation de riz blanc dont la qualité est encore moindre par rapport à la notre production locale. D’aucuns reconnaissent que les grands pays producteurs de riz comme l’Inde et le Pakistan n’exportent plus afin de satisfaire leur demande locale », a soulevé ce responsable de communication du groupe STOI."

    • 14 février à 11:31 | RN13 (#11689) répond à Isandra

      Copie collé de mensonges. 14 tonnes par hectare est impossible. Et pour quoi ce ’record’ date de 2018 quand nous sommes deja en 2025 ?

    • 14 février à 11:50 | MALIBUC (#9345) répond à Isandra

      Par habitudes ancestrales les producteurs de vary prenaient leurs semences sur leurs stocks.
      J’ose espérer que l’année prochaine ils aient mis assez d’argent de côté pour payer leurs semences hybrides...
      On fait un pari la foza d’Inandra ?

  • 14 février à 13:38 | Vohitra (#7654)

    Quand le recours à l’importation est la seule option possible, c’est parce que le déficit dans la production est réellement ressenti sur l’étendue du territoire...

    Dans la plupart des cas, pour des raisons liées à l’économie d’exploitation, sauf autorisation cours des périodes de 1966-1970 et de 2003-2005, l’augmentation de la production rizicole dans le pays est dûe à deux facteurs, soit une pratique extensive soit par une bonne répartition pluviométrique...

    Mais cette baisse momentanée du prix à l’étal actuellement est dûe à l’arrivée sur le marché d’une quantité, même insuffisante par rapport aux besoins, de la récolte du riz de première saison (vary aloha), notamment provenant de la plaine d’Antananarivo y compris le Betsimitatatra et du moyen-ouest des régions de l’itasy et du Bongolava.

    Mais c’est une baisse momentanée fragilisée par les intempéries étant donné qu’on est en pleine saison pluvieuse... sauf si le pays se permettra une importation massive jusqu’à la prochaine récolte...

    • 14 février à 14:24 | Jipo (#4988) répond à Vohitra

      Bonsoir , il n’ y a pas si longtemps ils avaient aussi annoncé en grandes pompes la baisse du prix de l’ essence, pour un résultat que chacun a du sentir et même ressentir , particulièrement au niveau du porte monnaie ...
      Mais là moins de fanfaronnades , juste un titre dans les mérdias : encore la fôte à Ravalomanana ...

  • 14 février à 14:28 | Jipo (#4988)

    Finalement le prix du riz suit le cout de la vie et celui des ménages qui sont passés de : 2$ / j à 1,3 € / jour , une progression en plein déclin, dont celui qui « ne fera pas pire que ses prédécesseurs » peut être fier et surtout continuer et ne rien changer à ses méthodes : Perdant/perdant que toute l’ Afrique nous envie ...

  • 14 février à 15:18 | lé dezertera (#11696)

    Ary toa tsy nisy resaka mihitsy ?

    Nandalo tany Vatican ireo solontenan’ny fivavahana katolika eto Madagasikara.
    Nihaona tamin’i Pape François izy ireo ary dia notanterina taminy ny zava-misy hiainan’ny Ambanilanitra malagasy.

    F’ireto mpitondra fivavahana katolika ireto ve jamba sa ahoana e !
    F’angaha tsy mandroso i Madagasikara hoy i bômba sy ny foza rezimanta eto izay ?
    Jereo ny zoridira sy ny « supermarchés » fa feno ny tanàna, ny halemehana moa tsy lazaina intsony.

    Ary inona tokoa moa izany niseho tany Antsiranana sy Vatomandry izany ?

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