Aux dernières nouvelles, il a été décidé que la rencontre prévue au stade de Mahamasina, hier, sera reporté à mardi. Le site du match reste toutefois à définir... Sur ce sujet, l’Ajesaia a montré sa préference pour Mahamasina mais vu l’état de dégradation du stade après les échauffourées, Alarobia serait bien placé pour l’accueillir.
La règlementation des entrées à ce match reste encore du domaine de l’expectative : opter pour la gratuité serait bénéfique pour tout le monde après les incidents d’hier mais présente des inconvénients.
Annuler la validité des billets d’hier risque pourtant de frustrer les férus du ballon rond...
Réaction de la fédération
L’incident d’hier à Mahamasina pourrait être le début d’une série de rebondissements d’envergure internationale !
Joint par téléphone hier en début de soirée, le président de la fédération malagasy de football, Ahmad, en voyage aux Seychelles au moment des faits, n’était pas allé par quatre chemins pour déclarer que cette situation témoigne d’une mauvaise foi du Costa Do Sol appuyé par le commissaire au match ! Il a d’ailleurs laissé entendre que l’instance dirigeante du football malagasy saisira incessamment la Confédération Africaine de Football pour prendre les dispositions nécessaires sur le cas présent.
Du civisme...
Les actes d’hier, classées de vandalisme pur et simple, doivent être lourdement reprimées pour étouffer toute veilleté de « hooliganismes » au pays. La lenteur des interventions des forces de l’ordre ont été aussi pour beaucoup dans l’étendue des dégâts d’après les observateurs. Telles manifestations témoignent d’un manque de civisme averé ! Casser des biens publiques dans les circonstances actuelles n’est pas trop conseillé, vu notre situation économique.
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Les péripéties de la rencontre avortée !
Prévue se tenir hier au Stade de Mahamasina, la rencontre retour du tour préliminaire de la ligue des champions entre Ajesaia de Madagascar et Costa Do Sol de la Mozambique n’a pas eu lieu. L’équipe visiteuse s’est en effet désistée en invoquant l’absence d’un des membres du trio arbitral comorien désigné par la confédération africaine de football (CAF) pour diriger le match. En effet, le second assistant en l’occurrence Nafoudine Mahamoud, frappé d’interdiction de sortie du territoire par les autorités comoriennes, n’a pu faire le déplacement contrairement à ses compratriotes qui étaient arrivés au pays dans la soirée de vendredi. Avertis de cette défaillance durant la réunion technique d’usage à la veille de la rencontre, soit samedi, les mozambicains ont manifesté leur « méfiance » en demandant une confirmation de cette indisponibilité d’un ses officiels auprès de la fédération comorienne. C’est d’ailleurs la condition imposée par les représentants de l’équipe mozambicaine avant d’accepter de disputer le match. La fédération comorienne s’est exécutée dans les minutes qui s’ensuivirent en envoyant un fax à son homologue malgache confirmant la non-venue du second assistant pour des « raisons indépendantes de sa volonté et de la fédération ». De ces faits et dans l’impossibilité de faire venir un autre officiel des pays riverains, à savoir Maurice ou Seychelles, Dimasy Paul, un arbitre malgache, désigné également par la Caf pour officier en tant qu’officiel de réserve, devient « de facto » le second assistant en remplaçement du défaillant. En pareille circonstance, les règlements de la compétition de la Caf sont sans équivoque.
Mais coup de tonnerre en fin de la matinée du jour de la rencontre, les Mozambicains sont revenus sur leur décision en refusant de jouer.
Le commissaire au match, le Seychellois Roch Henriette, le trio arbitral, le représentant de l’Ajesaia ainsi que le Vice -président de la Fmf qui assure l’intérim du Président en déplacement aux Seychelles, ont essayé de raisonner le Costa Do Sol jusqu’à la dernière minute. Mais ce dernier campait sur sa position.
Entretemps, le stade de Mahamasina commence à se remplir de ses habitués venus pour assister à la rencontre et soutenir son équipe. Grande fût leur déception en prenant connaissance grâce aux bribes d’informations livrées par la Radio Nationale Malagasy et au remue-ménage des officiels présents sur le lieu dont le Président du Sénat que la rencontre a été bel et bien annulée...
