La déception se comprend dans le camp des TGV et ceux qui ont soutenu les propositions du président de la transition d’organiser les législatives avant les présidentielles. Selon les informations qui ont filtré lors du conclave, ils se sont battu becs et ongles pour persuader l’assemblée et notamment les experts électoraux du bien fondé des élections législatives qui devraient précéder les présidentielles mais en vain. Ils se sont même acharné sur la gouvernance du Premier ministre qui serait, à leur avis, à l’origine de toutes ces imperfections qui motivent l’ajustement du calendrier ; ils ont cité en exemple, l’inexistence de textes sur le découpage territorial pour les législatives, ou encore du nombre de députés à élire par circonscription électorale.
La mouvance Ravalomanana et consorts pour leur part s’estiment vainqueurs car le report leur permet encore d’espérer un retour de leur « Dada » avant ces échéances nouvelles. D’autant que la présidente de la CENIT a réclamé la publication de la liste des personnes qui bénéficient de l’amnistie avant la clôture définitive de la liste électorale.