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Economie

Fonds monétaire international

Le Directeur général, Rodrigo Rato, démissionne

vendredi 29 juin 2007 | RAW

A mi-mandat, l’Espagnol Rodrigo Rato, Directeur général du Fonds monétaire international (FMI), décide de remettre son tablier devant le Conseil d’administration du Fonds.

À la tête du Fonds monétaire depuis le mois de 2004, Rodrigo Rato a droit et devoir d’accomplir une mission et un mandat jusqu’en 2009 mais il a décidé autrement. Il quittera son poste le mois d’octobre prochain « peu après les assemblées générales » du FMI et de la Banque mondiale, prévues les 19 et 20 octobre. La raison évoquée est d’ordre personnel et familial. Il a laissé entendre que l’éducation de ses enfants y est pour quelque chose.

Ce départ prématuré intervient quelques semaines après la démission du président de la Banque mondiale, l’Américain Paul Wolfowitz, au terme d’un scandale teinté de tensions américano-européennes, lit-on dans les commentaires d’une presse européenne.

En tout cas et à première vue, selon certaine presse, ce départ intervient alors que le FMI peine à progresser sur des changements majeurs. On sait que l’ancien ministre de l’Économie espagnol a voulu apporter des réformes en profondeur dans la structuration du Fonds ; et ce en faveur ou sous la pression des grands pays à économie émergente.

Des réformes « périlleuses » à conduire ?

D’après la presse spécialisée, Rodrigo Rato conduit plusieurs chantiers qui ont souvent de la peine à aboutir. Entre autres, la révision des quotes-parts qui déterminent les pouvoirs au sein de l’institution, ou la réforme sur le financement ,ou encore la modernisation dans la surveillance des taux de change, autant de défis que de problèmes relevant de la diplomatie et dont les résultats ne sont pas encore probants pour l’instant. Les syndicats en tout cas dénoncent depuis quelque temps, un « capitalisme de casino » tout en faisant pression sur les gouvernements. Ils sont, croit-on savoir, en train de livrer bataille contre la banque qui « gagne à tous les coups : fonds à capital-risque et fonds spéculatifs ». Ils mettent en garde contre la « financiarisation » de l’économie.

Suivant les traditions observées au sein des institutions de Bretton woods, son remplaçant ne peut être qu’un européen. Pour l’instant aucun nom ne circule.

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