Ce mercredi 18 juillet 2012 à l’hôtel Colbert, la Fondation Énergie pour le Monde a lancé le projet d’électrification rurale BOREALE (Best Options for Rural Energies and Access to Light and Electricity) en présence de Philippe WILLAERT, chargé d’affaires par intérim de la Délégation de l’Union européenne à Madagascar et de RANAIVOSON Andriambala, secrétaire général du Ministère de l’Energie.
Le projet BOREALE concerne l’électrification rurale par énergies renouvelables de 8 localités des régions de l’Anosy et de l’Androy. Mis en œuvre par la Fondation Énergie pour le monde en partenariat avec le WWF et l’association Kiomba basée à Ambovombe, il consiste à fournir un service d’électricité abordable à la population par énergies renouvelables (solaires ou éoliennes). Ce projet devrait permettre rapidement l’accès au service d’électricité à plus de 20.000 personnes.
Ce projet participe à la mise en œuvre du programme national d’électrification rurale. Le ministère de l’Énergie et des Mines, au travers de sa Direction générale de l’Énergie et de l’Agence de développement de l’electrification rurale (ADER), est étroitement associé au déroulement du programme.
Doté d’un budget global de 2,3 millions d’euros (soit 6,4 milliards d’Ariary) pour une durée de 4 ans, BOREALE est subventionné par l’Union européenne à hauteur de 1,7 millions d’euros (soit 4,79 milliards d’Ariary) à travers le programme « Facilité Énergie ». Il s’agit d’un instrument de cofinancement établi en 2005 qui supporte à hauteur d’un maximum de 75 % des projets améliorant l’accès aux services énergétiques durables et abordables en milieux rural et périurbain dans les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP).
Dotées d’un financement de 420 millions d’euros, deux Facilités Énergies ont été mises en œuvre depuis 2006 dans les pays ACP, dont Madagascar. Elles ont permis de réaliser des projets d’investissement et des activités liées à la gouvernance et au renforcement des capacités, afin d’améliorer l’accès aux services énergétiques durables et modernes pour les populations pauvres en milieu rural et périurbain.
Recueilli par Bill
Vos commentaires
"Félicitation pour :
– Anosy,
– Androy.
Madagascar n’est pas seulement « Antananarivo ».
Basile RAMAHEFARISOA
1943
b.ramahefarisoa@gmail.com
le Sud = le soleil 365 jrs/365, donc électrification évidente via SOLEIL . Enfin un projet financé par l’INTERNATIONAL qui va dans la logique des choses.
ça change des projets d’électrification par gas oil ou fuel oil financés par d’autres INTERNATIONAUX rapportés ici il y a qque temps et acceptés sous n’importe quelle condition par certains en la personne du forumiste STOMATO : le champion toutes catégories des « OUI, M’sé lé financeur »
Quel plaisir de vous relire Rabri...
Vous faites toujours dans l’approximatif, mais c’est une autre caractéristique bien Malagasy.
Il y a du soleil 365/365 dans le sud ?
Oui, mais seulement 12 heures par jour. Et comme par hasard il y a du soleil quand on n’a pas vraiment besoin de lumière électrique. Donc cela revient à dire qu’il y a du soleil 182 jours par an, c’est déjà pas mal.
Mais bon cela n’a pas grande importance tant que l’international paye !
Ce qui est étrange c’est qu’avec ce bon projet de centrale solaire il n’y ait pas adossé un projet de pompes à eau, eau dont le sud a besoin.
Dites nous Rabri, si je suis le champion toutes catégories des « OUI, M’sé lé financeur », de quoi êtes vous le champion ?
Quel plaisir de relire Mr Stomato avec ses petites leçons de morale caractéristiques et son paternalisme endémique : « le pater occidentalisé juge l’enfant malagasy tropicalisé :-) »
1) le raisonnement technique sur 182 jrs/an est sorti peut être de l’université « stomatoïque ». Mon argument est simple et je pense que les éminents ingénieurs en matière d’énergie solaire me rejoignent : du soleil 365j/365, c’est par comparaison à l’hémisphère nord où paradoxalement, cette technologie, malgré les faibles jours d’ensoleillement annuels, est plus développée que dans l’hemisphère sud où le soleil est dispo à gogo, donc c’est une chance inouie pour les gens du sud.
2) ce financement européen encourage la valorisation de ressources dispos sur place, donc mis à part la maitrise technique du système de conversion du rayonnement solaire en énérgie électrique (mais je pense qu’il y aurait un volet formation) , il n’y aura pas de dépendance sur la matière première vis à vis de l’extérieur ( contrairement au gas oil et au fuel oil, voir nos débats précédents M’sé Stomato). Donc projet assez exceptionnel par rapport à d’autres financésaussi par l’extérieur ( AFD , ...).
A bientôt, M’sé Stomato
Rabri, champion toutes catégories de « soutien aux projets pour autonomie à moyen et long terme »
>>Rabri, champion toutes catégories de « soutien aux projets pour autonomie à moyen et long terme »<<
Soutien oui certainement, profiteur assurément vous l’êtes.
Participant surtout pas c’est trop risquer des critiques, c’est mieux de regarder les autres pour les critiquer.
Voilà un projet qui devrait s’inscrire dans le paysage malagasy dans la durée sous réserve que la maintenance du matériel soit à la portée de notre pays .
Très bonne observation.
La maintenance du matériel est une décision politique : Madagascar va vouloir ou pas entretenir ce matériel ?
Pareillement des mesures vont-elles être prises pour que des panneaux ne soient pas vandalisés ou même volés ?