« La reforme de l’éducation nationale ne devrait pas être une raison pour faire une réunion publique », a affirmé hier le président Marc Ravalomanana à son retour de Beijing à l’aéroport d’Ivato. En effet, le vendredi 25 juillet dernier, les membres du CRN ont voulu faire un meeting dans la ville de Toliary, pour expliquer à la population le danger de la réforme actuelle sur l’éducation. Avant-hier aussi, les membres de l’opposition ont voulu faire de même au Tranompokonolona Analakely. Et voilà la réponse du Chef de l’Etat. Ainsi, interrogé par les journalistes, il a souhaité que l’on applique d’abord la réforme avant de la critiquer. « L’opinion détruit la logique et la réalité », selon le président de la République, d’où l’inopportunité d’une quelconque réunion publique pour débattre de la réforme de l’éducation nationale.
Par ailleurs, au sujet des 7 régions pilotes sélectionnées dans le cadre du programme de développement évoqué par le Président, il y a quelques semaines à Antsirabe, le Chef de l’Etat est revenu sur la responsabilité commune des chefs de régions en concertation avec les services décentralisés d’élaborer leur stratégie de développement, insistant sur le sentiment d’appartenance des collectivités en conséquence, et sur la performance en matière de gestion.
Sur le plan religieux, le président Ravalomanana s’est exprimé concernant les élections au sein du Grand Synode de la FJKM à Mahajanga, réitérant qu’il ne soutenait aucun candidat et que « tout est ici question de foi ».
Enfin, Marc Ravalomanana, qui a regagné le pays hier matin après avoir assisté à l’ouverture des 29ème olympiades à Beijing, a aussitôt livré ses impressions sur son séjour et a mis l’accent sur les exploits réalisés par la République populaire de Chine en accueillant les Jeux Olympiques avec un professionnalisme inégalé.
