Valeurs historiques et culturelles écrasées. Telle est l’expression qui échappe à certaines personnes face à la décision prise dernièrement de rénover l’escalier d’Antaninarenina. Dans les faits, on constate que la rénovation est en train de changer radicalement la nature de l’escalier. Ce dernier, fait à partir de pierre est réhabilité à partir de béton. C’est la raison pour laquelle ceux qui vénèrent la culture locale fustigent le projet. Ils préfèrent, en effet, conserver la nature première de l’escalier. L’utilisation de béton est ainsi méprisée et les conservateurs clament la rénovation de l’escalier en utilisant des pierres.
Le projet de rénovation de l’escalier d’Antaninarenina est une idée de la présidence de la transition actuelle. Les expressions continuent de déclarer que le dirigeant de la transition a un esprit innovateur. Ce qui n’est certes pas mal, mais il faut aussi prendre en compte les valeurs culturelles avant d’entamer des travaux de réhabilitation.
D’autres opinions affirment que l’escalier d’Antaninarenina n’est pas en si piteux état. Ce qui veut dire que les travaux de réhabilitation n’étaient pas si urgents. Beaucoup de routes dans la capitale ont besoin de rénovation actuellement, et même plus urgente par rapport à l’état de l’escalier d’Antaninarenina. La période de pluie actuelle inonde ces routes qui se détériorent un peu plus à chaque fois et qui peuvent entraîner des accidents.
Par rapport à l’escalier « 416 » reliant Mahamasina à Andohalo, l’escalier d’Antaninarenina se trouve en bon état. L’escalier « 416 » connaît, en effet, une dégradation flagrante. Au beau milieu de cet escalier, plusieurs marches sont tombées. Les passants sont donc obligés de faire une petite acrobatie pour passer ces marches. Cet escalier a également ses valeurs culturelles et historiques. Sa rénovation apparaît plus urgente que celle de l’escalier d’Antaninarenina ; cela si l’on considère ces valeurs culturelles et historiques à la même valeur que son utilité quotidienne.