À Madagascar, l’exploitation aurifère se fait encore d’une manière artisanale. Récemment un outil dénommé « sluice » a été mise en place afin d’améliorer la production nationale. Par ailleurs, la première exploitation industrielle sera lancée prochainement. En effet, un appel d’offre a été lancé à l’endroit du gisement de Betsiaka dans la région Diana. L’exploitation a été confiée à la société Madagascar Holding associé à la Kraomita malagasy, mais dont la majorité sont des capitaux israéliens. Son permis minier lui sera délivré très prochainement pour qu’elle s’occupe du dossier afin de disposer du permis environnemental. Comme il a été défini dans le cahier de charges qui leur a été soumis, une somme de 50 000 euros sera allouée à la région. Le ministre responsable, Elisé Razaka sera dans les prochains jours sur les lieux en vue des présentations.
En ce qui concerne le gisement d’or de Behenjy Ambatofotsy, une inspection minière sera réalisée sur les lieux étant donné que les orpailleurs portent atteinte à l’environnement en commençant à creuser les « tanety ». En fait, ce gisement a existé depuis les années 80, les travaux d’orpaillage se sont tenus au niveau des eaux.
- « L’émeraude » à La Réunion
Toujours en parlant des richesses minières, principalement du bloc de pierres précieuses de plus de 500 kilos. Une contre-expertise effectuée par une délégation malgache a démontré l’existence d’émeraude. La valeur est estimée à 100 000 euros. La pierre est actuellement saisie à la Réunion. Une commission rogatoire composée des représentants de la justice et des douanes Françaises et Malgaches a été créée pour la saisie et son rapatriement à Madagascar. La décision du parquet de la Réunion est attendue.