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Economie

Echiquier économique

La place des entreprises franches à Madagascar

vendredi 13 juillet 2007

Par rapport aux données et informations analysées dans cette rubrique permettant de cerner la place des Entreprises Franches (EF) sur l’échiquier économique du pays, il est ainsi indispensable de connaître de manière structurée la cartographie du secteur des EF à l’effet de mieux les comprendre, à travers leur répartition géographique et les branches d’activités dans lesquelles elles opèrent.

Comme mentionné dans le tableau 1, le nombre des entreprises franches à Madagascar ne cesse de croître, avec une augmentation de 53 % en 5 ans ; malgré ce dynamisme réel, la situation de 2001 (213 EF en activité avant la crise socio-politique) n’est pas encore atteinte.

Les efforts dans l’amélioration du climat et de l’environnement des investissements dans le pays constituent une des raisons de l’accroissement progressif du nombre des EF implantées à Madagascar. L’on note également que le taux de concrétisation des projets dans le secteur des EF se situe à 46 %. Cette situation n’inclut pas, bien entendu, les EF qui ont été créées et, par la suite, périclitées pour des raisons diverses ; en tout cas, elle traduit l’existence de contraintes diverses auxquelles sont exposées les EF dans la réalisation de leurs projets et l’exploitation de leurs entreprises.

En ce qui concerne la répartition géographique de l’implantation des EF, le tableau 2 ci-dessous présente la situation actuelle :

Comme le montre le tableau 2, 9 entreprises franches sur 10 sont implantées dans la région d’Analamanga. Le choix d’installation dans la capitale découle principalement du niveau de développement des infrastructures et de la disponibilité d’une main-d’ceuvre abondante à qualification acceptable par rapport aux autres régions. La proximité des services centraux pouvant faciliter la rapidité des décisions entre également en ligne de compte.

En complément de la répartition géographique, le tableau 3 ci-après présente les branches
d’activités dans lesquelles opérent les EF. La branche « textile et confection » regroupe 65% des EF opérant actuellement dans la Grande lle ; elle est suivie par les branches « informatique » pour 9% et « agro-alimentaire » pour 7%.

Le nombre de projets d’investissements agrées au regime specifique de la zone franche depuis son implantation en 1990 étant de 439.

Ce résultat montre la prédominance d’une monoculture industrielle et la lenteur du pays dans sa capacité à promouvoir les autres branches exportables pour mieux diversifier les produits d’exportation. Cette situation s’explique par le fait que le niveau de développement des capacités technologiques et des compétences existantes est considéré comme relativement faible, traduisant ainsi l’insuffisance du niveau de qualification de la main-d’oeuvre.

Le secteur malgache des EF a surtout favorisé le secteur textile et n’a pas jusqu’à maintenant permis un meilleur développement d’autres créneaux spécifiques, en dehors de l’informatique et de I’agro-alimentaire ; en fait, les EF se sont orientees vers les branches pour lesquelles des qualifications locales existaient plus ou moins déjà.

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