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Economie

Fin du mois

La mer à boire pour les mères de famille

jeudi 28 février 2008 | Felana

La fin du mois sera dans deux jours. « La fin du mois, pour nous mères de famille, rime avec la lourde responsabilité qui est de bien répartir le budget. Une responsabilité que l’on doit cependant assumer », selon les deux mères de famille que nous avons interrogées. « J’ai la migraine, rien qu’en pensant aux comptes que j’ai à faire », souligne Bango, une mère de famille dans la trentaine, femme d’un cadre moyen et mère d’un bébé de quelques mois. Elle est certes femme au foyer mais effectue un autre travail à domicile en se mettant au crochet, pour compléter, selon elle, ce que rapporte son mari.
« Le revenu mensuel demeure les mêmes alors que le prix de tout ce qui se vend au marché connaît une hausse. Une hausse qui paraît peu, vu la majoration de 100 Ariary ou de 200 Ariary. Mais tout compte fait, a un impact sur le budget dans l’ensemble. Nous fixons ainsi des priorités sur la façon dont nous allons dépenser l’argent. D’abord, le loyer, le riz, l’électricité et l’eau, le charbon car le coût du courant n’est plus accessible, les produits de première nécessité comme l’huile, le savon, le sucre, le sel, les couches pour le bébé ».

Les mets se trouvent par conséquent au second plan. « La quantité de la viande consommée diminue. De 250g par famille par jour voici un mois, elle a baissé de moitié, soit 125g le jour, sinon se passer de viande tout simplement ». Toutefois, la petite famille ne peut pas accepter un régime alimentaire qui manque d’éléments nutritifs. Il appartient donc à la mère de famille de gérer les moyens, malgré cette hausse pour que la métamorphose ne soit pas remarquable. « C’est ce devoir qui est difficile », selon encore notre interlocutrice. « Je pense toutefois qu’il est question de savoir bien gérer. Bien choisir par exemple le grossiste en riz, en comparant les prix pour dépenser moins. Car il arrive, que deux grossistes différents, dans un même endroit vendent le même riz, mais le kilo de l’un est à Ariary 50 plus cher que l’autre. En outre, le choix doit se porter sur les légumes et les fruits de saison pour s’offrir toujours le meilleur », a-t-elle conclu.

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