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International

Union européenne

La France prend les rênes d’une Europe en panne

mardi 1er juillet 2008 |  585 visites 
Le président français Sarkozy, nouveaux président de l’Europe

Nicolas Sarkozy face au défi européen. L’hôte de l’Elysée a donné lundi soir le ton de la présidence française de l’Union européenne lors d’une intervention télévisée sur France-3, à la veille du début de cette période de six mois. « Modestie, écoute » et surtout « pas d’arrogance », tel est selon l’Elysée le « mot d’ordre » de la présidence française, qui prend les rênes d’une Europe en panne à la suite du « non » irlandais et dans un contexte économique difficile. Le programme est chargé pour les premières heures de la présidence française. Lundi soir, Nicolas Sarkozy a présenté les grandes priorités de sa présidence dans une intervention télévisée d’une heure dans le « 19/20 » de France-3.

Traité simplifié

Le défi est immense. Nicolas Sarkozy hérite d’une Union plongée dans le doute à la suite du rejet par les Irlandais du traité de Lisbonne le 12 juin dernier. Ce « traité simplifié », dont Nicolas Sarkozy avait été l’un des principaux artisans, devait justement tourner la page du « non » franco-néerlandais à la Constitution européenne en 2005. Aujourd’hui, l’UE se retrouve à nouveau plongée dans un imbroglio institutionnel et Paris va devoir consacrer une bonne partie de son énergie à gérer cette crise.
L’objectif du président français, qui juge l’Europe « trop technocratique » et « pas assez politique », consiste en effet à « répondre aux préoccupations concrètes des citoyens européens ». « Les peuples européens estiment que leurs dirigeants ne s’occupent pas assez d’eux ; ils sont trop engagés dans l’institutionnel », observe-t-on à l’Elysée.

Le président français va aussi devoir convaincre ses partenaires sur sa capacité à jouer collectif. Ses initiatives sur la scène européenne depuis son arrivée à l’Elysée en mai 2007 ont souvent agacé Bruxelles et dans les autres capitales : multiplication des prises de position contre l’euro fort ou la Banque centrale européenne (BCE) alors que la France demeure une mauvaise élève sur le plan budgétaire, remise à plat des quotas de pêche et désaccord avec la Commission sur la pêche au thon rouge. Sa proposition de plafonner la TVA sur les carburants n’a pas convaincu ses partenaires, à commencer par l’Allemagne.

Recueilli par Ax’s

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