Bijoux, ameublement, ornementation, ossature dans la construction… Puisque l’exploitation, suivie de l’exportation des produits miniers entraîne une rentrée de devises assez conséquente à Madagascar, une meilleure gestion du département s’avère essentielle. L’un des devoirs de mémoire de fin d’études de II année de l’ESTIIM (Engineering School of Tourism, Informatics, Interpretership and Management) aux 67Ha, s’est porté sur la Promotion de l’exploitation minière et présenté par Nialy Andrianjafy Rasoanirainy. Le jury lui a octroyé la mention « Bien » pour l’obtention du Diplôme de Technicien Supérieur.
Harmonisation de la valeur ajoutée
Bien que l’exploitation ne nécessite pas une préparation préalable, l’exportation minière, par contre, apporte une hausse des avoirs et des bénéfices au niveau des producteurs, mais aussi auprès de l’Etat. Une exploitation sauvage, une exportation clandestine entraînent toutes les deux un vide fiscal. A travers les chiffres de la Police des Mines, pour l’année 2006, ces actes se présentent sous différentes formes comme la détention et commercialisation illicites, le transport illicite ou le manquement aux obligations, tout ceci d’une valeur de Ariary 101 millions environ.
Des suggestions
Les acteurs doivent se spécialiser dans le secteur et assurer la pérennité de leur travail. La création de groupements d’acteurs pourrait faciliter l’acquisition de matériels et équipements nécessaires adéquats. En outre, dans l’esprit d’une meilleure gestion des exploitations, un calendrier spécial d’exploitation pourrait aider les exploitants et exportateurs, ce qui éliminerait les informels. Ainsi, seraient exigées une norme générale et collective de la qualité des produits (bruts ou travaillés).
Il faut exiger la qualité des produits exportés et alléger les procédures par la mise en place des postes de service dans chaque région ou zone d’exploitation.
Une première présentation qui a valu les félicitations du jury.
Recueilli par Volana R.
